mercredi 30 avril 2014

Biscuits tout simples au romarin



Depuis que j'ai mes jolis "tampons" à cookies, j'ai de nouvelles envies de biscuits, alors que ce n'est pas vraiment ma spécialité.
Après les avoir étraîné avec mes biscuits au wattleseed et au cacao, voici une recette toute simple avec des ingrédients accessibles à tous: de la farine, du sucre, du beurre et du romarin frais!

Cette recette vient d'un livre que j'aime beaucoup: 'Cooking up a storm' de Marcelle Bienvenu et Judy Walker. Un livre touchant puisqu'il recense les recettes 'trouvées et perdues' après l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans. Dans les mois qui ont suivi, le Times-Picayune avait ouvert une colonne où les gens pouvaient demander une recette chère à leur coeur dont ils avaient perdu la copie physique en même temps que leur maison.
Cette recette vient donc de cette collection, et a été proposée par Mary Youngblood Cooper. Sa simplicité et son goût original et délicieux expliquent son succès: essayez, vous verrez! ;-)




Ingrédients:

120g de beurre ramolli
120g de farine
50g de sucre glace
1 cuill à soupe de feuilles de romarin frais finement ciselées
1 trait de jus de citron
Sucre cristallisé (ou fin) pour la décoration



Préparation:

Coupez le beurre en cube et mélangez à la main avec tous les autres ingrédients (sauf le sucre cristallisé) jusqu'à obtenir une pâte homogène. Laissez raffermir 15 minutes dans un bol couvert sur le plan de travail.

Préchauffez le four à 180°C. Façonnez à la main des petites boules de pâte de la taille d'une tomate-cerise environ. Aplatissez avec un tampon à cookie trempé dans du sucre cristallisé entre chaque biscuit (ça marche aussi très bien avec le fond d'un verre à vin à motif par exemple).


Enfournez pour 10 minutes environ: les biscuits doivent juste commencez à dorer sur les bords (un peu moins que les miens, donc: j'étais occuppé à tapper la recette pendant qu'ils cuisaient et j'ai été moins rapide qu'eux, mais ils étaient tout de même très bon). Laissez refroidir sur une grille et conservez dans une boîte hermétique. Servez à l'heure du thé, du café, ou pourquoi pas avec une coupe de Champagne! ;-)

Bon appétit!


jeudi 24 avril 2014

Bloody Mary au Lapsang Souchong (thé fumé)





Une version du classique 'Bloody Mary' au thé fumé (Lapsang Souchong): idéal pour accompagner un brunch entre amis. Le thé fumé est simplement infusé pendant 1h dans la vodka. Après filtration, on mélange avec du bon jus de tomate, on assaisonne selon son goût, et hop, un remontant parfait, plein de vitamines!




Ingrédients (pour deux personnes):

1 grand verre de vodka
1 grand verre de jus de tomate (froid)
2 cuill à café de thé fumé lapsang souchong
1 cuill à café de sauce worcestershire
1 cuill à café de sauce pimentée-sucrée
2 branches de céléri (le mien était du jardin en début d'hiver, donc un peu jaune ;-) )

Préparation:

Faites infuser le Lapsang Souchong dans la vodka pendant environ une heure. Filtrez. 
Mettez tous les ingrédients dans un shaker avec 4 glaçons. Secouez jusqu'à ce que de la buée apparaisse sur le shaker. Versez dans deux grands verres garnis chacun d'une branche de céléri.

Santé!



dimanche 20 avril 2014

Lammele aux saveurs grecques

agneau alsace gâteau


Cette année encore j'ai sorti mon moule alsacien à Lammele à l'occasion de Pâques. L'année dernière je lui avais donné une touche japonaise avec du thé matcha et des haricots adzuki. Cette année je fais voyager ce brave agneau alsacien vers la Grèce, avec les saveurs classiques du Tsoureki, une brioche grecque préparée pour Pâques et parfumée au mahaleb (amandes de merisier, au goût amer), au safran et à la gomme mastic (résine d'un arbuste grec), un peu comme ma galette des rois en janvier.




Ingrédients:

3 oeufs
1 pincée de sel
160g de sucre
120g de farine
1 cuill à soupe de lait
1 cuill à soupe de lait en poudre (facultatif)
1 cuill à café de mahaleb en poudre (maklepi)
1 pincée de filament de safran, réduits en poudre avec un peu de sucre au mortier
liqueur mastiha (liqueur à la gomme mastic)


Préparation:

Beurrez soigneusement le moule à lammele (surtout les petites oreilles de l'agneau! ;-).
Séparez les blancs des jaunes d'oeufs. Fouettez les blancs avec la pincée de sel jusqu'à ce qu'ils soient bien fermes, puis ajoutez la moitié du sucre en continuant à battre.



Fouettez les jaunes d'oeufs avec la deuxième moitié du sucre et une cuill à soupe de lait et incorporez délicatement aux blancs montés. Mélangez dans un bol la farine, le mahaleb, le safran et le lait en poudre et tamisez ce mélange sur la pâte. Incorporez délicatement et versez dans le moule.

 Enfournez pour 1h à Th4 (180°C). Quand le gâteau est cuit, laissez le tiédir en dehors du four avant d'ouvrir le moule pour le démouler. Arrosez de liqueur de mastic quand le lammele est refroidi.
 
 Bon appétit! 



mercredi 16 avril 2014

Dip iranien d'aubergines au roquefort ('Roquefort Bademjan')




La version originale de ce plat, appelée 'kashk bademjan', est une des recettes que je fais le plus souvent quand on a des invités: c'est simple, original, à la fois exotique et équilibré. Mais je suis bien conscient que tout le monde ne peut pas trouver du kashk (petit lait fermenté iranien) dans son quartier. 

J'ai donc adapté cette recette en utilisant du roquefort, dont le goût puissant remplace à merveille le kashk: c'est à peine si on sent la différence, nous avons été bluffés!
Pour rendre ce dip plus léger, je ne fris pas les aubergines, je les passe au grill jusqu'à ce qu'elles soient brûlées. Elles sont ensuite mélangées à des oignons revenus et à de la menthe séchée (n'utilisez pas de menthe fraîche!). Pour la présentation, j'ai choisi la méthode traditionnelle avec des losanges de garniture, mais si vous n'avez pas le temps, vous pouvez simplement présenter le dip sans garniture.

En tout cas, n'hésitez pas à proposer ce dip en apéritif, avec des pains pitta par exemple, vos invités seront surpris de cette alliance occitano-iranienne! ;-)

J'ai choisi cette recette pour participer au concours de recettes Roquefort Papillon: j'ai très envie de retourner dans le sud  au milieu des brebis aveyronnaises ;-)





Ingrédients:

3 ou 4 aubergines (selon la taille, 1kg environ)
2 oignons de taille moyenne
1 cuill à soupe de menthe séchée
1 pincée de curcuma
2 cuill à soupe d'huile
1 échalote
3 cuill à soupe de yaourt
1 poignée de noix (de cajou pour moi)




Préparation:

Piquez les aubergines de quelques coups de couteau (pour éviter qu'elles n'éclatent) et passez les sous le grill en le tournant régulièrement jusqu'à ce qu'elles soient brûlées en surface. Laissez tiédir.

Pendant ce temps, faites revenir les oignons hachés dans l'huile. Quand ils sont translucides, ajoutez la menthe séchée et le curcuma.
Quand les aubergines ont tiédi, ouvrez les au couteau et raclez la chair à l'aide d'une cuillère. Récupérez la chair dans un bol, pressez un peu pour éliminer le jus amer, puis hachez grossièrement (au ciseau, ou au presse-purée). Ajoutez la chair hachée des aubergines aux oignons revenus et faites encore revenir quelques minutes. 



Coupez le roquefort en morceaux. Réservez en une cuill à soupe environ, mettez le reste dans la purée d'aubergines et faites fondre à feu doux. Laissez refroidir le dip avant de transférer dans un plat de service.

Pour la garniture: mixez le roquefort réservé avec le yaourt pour obtenir une crème pas trop liquide. Par ailleurs faites frire l'échalote ciselée dans assez d''huile, jusqu'à ce qu'elle soit dorée et croustillante. Faites griller les noix au four quelques minutes et hachez les.

Pour garnir: tracer des losanges dans le dip d'aubergines. Garnissez le coeur des losanges avec des noix hachées, des échalotes frites et de la menthe séchée en alternance. Délimitez les losanges avec la sauce yaourt-roquefort.

Servez avec du pain iranien (lavash) ou comme nous des pains pitta.

Bon appétit!



dimanche 13 avril 2014

Découverte: L'Atelier Gourmand à Uccle



Ma fonction de blogueur me permet parfois d'aller dans des endroits plus ou moins exotiques: Dublin, Colmar, Millau, et cette fois... Uccle!
Oui, Uccle (une des 19 communes bruxelloises), pour moi, c'est exotique: les gens n'y sont pas vraiment comme vous et moi: ils roulent tous (mal) en grosse voiture (ou en mini pour madame), ouvrent les bouteilles de Champagne millésimé comme on ouvre les bouteilles de cidre dans ma famille et parlent en pinçant les lèvres, en utilisant des expressions comme 'Oh, dit, c'est dingue ça, quoi, dit!'. 
Bref, Uccle, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé (même s'il y a des ucclois très sympa, je le sais, j'en connais! ;-)).
Donc quand on m'a proposé un atelier culinaire à 'L'Atelier Gourmand' (472, rue Vanderkindere), je me suis dit que ça valait quand même la peine de sortir de ma commune de pauvre pour aller traîner dans les beaux quartiers... Et j'ai bien fait, car comme le pouvoir d'achat des ucclois est élévé, ça permet à des traiteurs comme l'Atelier Gourmand de proposer des produits de top qualité, cuisinés avec amour.




Le chef, Christophe Vanderkelen, qui a travaillé dans plusieurs restaurants étoilés avant de démarrer son service traiteur il y a 19 ans, connaît son métier et ses produits, qu'il sélectionne scrupuleusement. Il va par exemple chercher sa viande de veau chez un producteur Liégeois, tandis que pour le boeuf il va à Rungis pour dégotter des quartiers d'Aubrac.

Christophe Vanderkelen

Tout cela à un prix, et il avoue lui-même qu'il est loin d'être bon marché, mais honnêtement, vu la qualité des produits et du travail pour les transformer, ça les vaut. Quand nous sommes arrivés, le magasin était déjà rangé donc nous n'avons pas vu tout l'assortiment, mais il paraît que sa mousse de jambon est à tomber et que son américain (qui contient 32 ingrédients, recette secrète) vaut à lui seul le détour.



Pour cette soirée, nous avons simplement cuisiné 2 entrées et un plat sous la direction du chef: carpaccio de Saint-Jacques (dont je me suis chargé avec Emma, on était fièrs du résultat) , asperges au beurre d'orange et enfin volaille aux morilles (morilles fraîches, of course). Nous avons pu constater que Christophe Vanderkelen pratique vraiment une cuisine de produit, qui met en valeur les produits d'exception qu'il travaille.


Il est pas beau, notre carpaccio? ;-)

Asperges au beurre d'orange




Volaille aux morilles: à tomber!


Faire cet atelier avec nous lui a semble-t'il redonné envie d'animer des ateliers, donc surveillez son site si vous êtes tentés, sinon vous pouvez toujours aller goûter ses préparations sur place (oui, je sais, il faut aller à Uccle, mais n'ayez pas peur, si vous êtes bien attentifs aux 4x4 avant de traverser, tout devrait bien se passer!) ;-).


On est à Uccle, donc y'a du caviar, dis, quoi! ;-)

mercredi 9 avril 2014

Conserve lacto-fermentée d'ail des ours et d'orties



Le printemps est là, et les herbes au jardin aussi, à ma grande joie bien sûr! Quand je rencontre quelqu'un qui va avoir pour la première fois un espace pour jardiner, je conseille toujours de commencer par des herbes, des perpétuelles de préférence, ou bien des annuelles qui vont se ressemer et envahir tranquillement l'espace.



C'est ainsi qu'année après année, notre petit jardin bruxellois est envahi par l'ail des ours, la roquette, les orties: autant d'herbes que j'adore travailler en cuisine. Pour ce début de printemps la roquette pointe seulement le bout de son nez, mais par contre l'ail des ours et les jeunes orties sont déjà bien présentes. Plutôt qu'un très classique pesto, j'ai choisi de les utiliser pour faire une conserve lacto-fermentée, en y ajoutant simplement de l'eau salée et quelques autres herbes qui ont cette année survécu à l'hiver très doux: sauge, origan, fleurs de chou, ainsi que quelques feuilles de pissenlit et de sa cousine velue, la porcelle. Une recette avec laquelle je participe au concours 'la cuisine sauvage' du site Recettes.de

Une fois le mélange fermenté, nous l'avons dégusté la première fois sur une tartine, mélangé avec le fromage de chèvre produit par Debbie de Gings Artisan Goats cheese, que j'avais reçu lors de la première édition du #Bxlff 'Brussels Food Friends' une rencontre très sympathique entre blogueurs bruxellois de tous horizons (la liste des participants ici).



Ingrédients (pour un pot):

100g d'herbes nettoyées et sans les tiges:

Feuilles d'ail des ours
Jeunes pousses d'orties
herbes sauvages ou du jardin en mélange (sauge, origan, pissenlit, porcelle)

1 cuill à soupe de gros sel marin
1 bol d'eau



Préparation:

Mettez le sel dans le bol d'eau et laissez dissoudre. Pendant ce temps, lavez soigneusement les herbes, puis hachez les grossièrement (sans les sécher). Mettez les herbes hachées dans un pot en tassant bien puis versez dessus l'eau salée.

Pour évitez que des herbes ne restent en surface et ne moisissent, j'ai utilisé une petite coupelle que j'ai placé dessus, sinon vous pouvez agiter le pot régulièrement. Laissez fermenter pendant quelques jours à température ambiante en ouvrant le pot tous les jours pour libérer les gaz (10 jours de fermentation pour moi). Quand vous estimez que la fermentation est à votre goût, vous pouvez passer le pot au frigo pour éviter qu'elle n'avance trop (et pourquoi pas y verser un peu d'huile pour former une couche protective). Votre conserve est alors prête à consommer: délicieux sur une tartine de fromage blanc par exemple!


Bon appétit!



vendredi 4 avril 2014

Gâteau russe 'lait d'oiseaux' à la farine de cerise à grappe (Ptichye Moloko) Птичье молоко




Waow, deux découvertes en une avec ce gâteau! Tout d'abord le gâteau 'Lait d'oiseaux', un classique russe que je ne connaissais pas: mousse meringuée alternée avec deux couches de génoise. C'est très léger, super aérien: une idée du paradis à la russe!

Deuxième découverte: la farine de cerise à grappe. C'est grâce à une lectrice d'origine russe, Alla, que j'ai découvert cette spécialité sibérienne qui est utilisé pour parfumer nombre de pâtisseries. Sous un post Facebook où je parlais de ma découverte du 'wattleseed' australien, elle me parle de cette mystérieuse farine. 

Ma curiosité est tout de suite piquée, et après quelques échanges, quand Alla propose de déposer un sachet de cette poudre magique dans ma boîte aux lettres, je suis en joie. Elle pousse même la générosité jusqu'à me traduire du russe deux recettes, dont celle que j'ai testé ici. Merci mille fois, Alla: c'est ce genre d'échange qui donne tout son intérêt à l'activité de blogueur! ;-)

Pour en revenir à la farine de cerise à grappe (cheremuha en russe: Черёмуха, bird cherry en anglais). Il s'agit d'une farine obtenue à partir des fruits du Cerisier à grappe (Prunus Padus). Les cerises de cet arbre du nord de l'Europe et de la Sibérie ne sont pas très intéressantes en soi, mais une fois séchées, puis réduites en poudre (entières, noyau compris!), on obtient une farine parfumée parfaite pour donner une touche originale à vos pâtisseries.





Au nez, la farine de cerise à grappe a une odeur d'amande amère, qui fait penser au malheb, cette poudre d'amandes de cerises, utilisée dans les pâtisseries grecques par exemple. En bouche, c'est beaucoup plus complexe: là où le mahaleb est amer, la cheremuha est légèrement sucrée, avec des notes presque chocolatées: un délice.

La recette traditionnelle du gâteau 'Lait d'oiseaux' ne contient pas de cheremuha, donc si vous n'avez pas de relation en Sibérie, vous pouvez parfumer la génoise à votre goût: chocolat, vanille,... malheb ;-)

Voici donc la recette que j'ai adapté de celle fournie par Alla: j'ai divisé les quantités par deux pour un moule à charnière de 20cm de diamètre et c'était parfait: idéal pour 6 personnes (4 si vous êtes gourmands) ;-)



Ingrédients:

Pour la génoise:

25g de farine de cerise à grappe (cheremuha) ( à défaut de la poudre d'amande et du cacao)
125ml de lait
120g de sucre
35g de beurre
3 oeufs
125g de farine
1 pincée de levure chimique

Pour la mousse meringuée:

200g de sucre
125ml d'eau
2g d'agar-agar
4 blancs d'oeuf
25g de sucre glace
1 trait de jus de citron
50g de beurre très mou
1 cuill à soupe de lait concentré sucré


Préparation:
Pour la génoise à la farine de cerise à grappe:
Portez à ébullition le lait avec la farine de cheremuha, laissez refroidir/gonfler. Montez les oeufs entiers avec le sucre. Quand l'"infusion" au lait a refroidi, fouettez-la avec le beurre fondu, puis incorporez délicatement les oeufs blanchis au sucre. Ajoutez petit à petit la farine de froment tamisée avec la levure chimique, mélangez doucement par mouvements circulaires. Versez dans un moule à manqué chemisé et enfournez 20-30 min à 170°. Coupez en deux couches lorsque la génoise a refroidi.

Pour la mousse meringuée:
Préparez le moule: placez à nouveau un rond de papier sulfurisé au fond du moule et une ou deux longues bandes sur le pourtour pour aider le démoulage et permettre de dépasser la hauteur du moule.
Portez à ébullition l'eau avec le sucre et l'agar-agar et laissez cuire 3min à feu doux. Pendant ce temps, montez les blancs en neige avec le sucre. Versez en fin filet le sirop d'agar-agar tout en battant à la vitesse minimale. Ajoutez le beurre mou et le lait concentré sucré, mélangez bien au mixer, ensuite versez très rapidement la moitié de la préparation dans le moule sur la moitié génoise, placez dessus l'autre moitié de génoise et versez le reste de la préparation (le soufflé prend instantanément). Réfrigérez 6 - 8 heures, démouler (ça devrait aller tout seul!). Classiquement, vous pouvez glacer le gâteau avec du chocolat fondu, mais j'ai préféré simplement le saupoudrer de cacao.
Bon appétit!

PS: une petite vidéo musicale, véritable ode au cerisier à grappe, digne des meilleurs moments de l'Eurovision: allez, tous ensemble: 'Oi, cheremuha' ;-)