mardi 10 mai 2011

Saint-Jacques panées à la mozarella et à l'ail des ours


Encore une recette tirée de Harumi Kurihara dans votre cuisine... Si avec ça vous n'avez pas encore compris à quel point je recommande ce livre, je ne sais plus quoi faire. J'ai d'ailleurs servi ces Saint-Jacques avec un accompagnement également issus de ce livre, le riz au gingembre (sans morille ni autre champignon cette fois).
Comme le titre l'indique, la recette est loin d'être 100% japonaise, mais franchement quand c'est aussi bon, pourquoi se priver! Je l'ai adaptée en utilisant de l'ail des ours du jardin, la version originale était réalisée avec du basilic.
En servant deux Saint-Jacques panées par personne, vous aurez un amuse bouche original et délicieux, mais comme je suis plutôt, j'ai transformé ça en repas, en servant 6 bouchées par personne, avec du riz et une salade de roquette et d'ail des ours.


Ingrédients:

6 noix de Saint-Jacques par personne
1 boule de mozarella (di Buffala si vous en trouvez)
2-3 feuilles d'ail des ours (ou basilic)
2-3 cuill à soupe de farine
1 œuf battu
chapelure (j'ai utilisé du panko: chapelure japonaise super croustillante, mais de la chapelure faite maison, ça sera aussi délicieux)
shichimi togarashi (mélange japonais aux 7 saveurs, à défaut du piment d'espelette)
sauce Ponzu (ou sauce soja additionné de zeste de citron vert)


Préparation:

Coupez les noix de Saint-Jacques en deux dans l'épaisseur et faites un sandwich avec un morceau de mozarella de taille équivalente et un morceau de feuille d'ail des ours entre les deux morceaux de Saint-Jacques. Faites tenir le tout avec un cure-dent.
Passez le tout d'abord dans la farine, puis dans l'œuf battu et enfin dans la chapelure.
Faites frire dans le l'huile à 180°C pendant 2-3 minutes, jusqu'à ce que l'ensemble soit joliment doré. Égouttez sur du papier absorbant et servez aussitôt, saupoudré d'un peu de shichimim togarashi ou d'une pointe de piment d'espelette, avec de la sauce ponzu et un quartier de citron.


Bon appétit!




vendredi 6 mai 2011

Margarita au tamarin (Margarita de Tamarindo)


 
 

Une recette qui sent bon le soleil et le farniente, qui est simple variation sur le grand classique mexicain à base de Tequila, le margarita. Ici le jus de citron vert est remplacé par du tamarin, ce fruit indien qui sert d'acidifiant dans plusieurs cuisines asiatiques. je l'achète sous forme de pâte sèche et compacte. Pour obtenir du 'jus' de tamarin, il suffit de réhydrater une portion de tamarin, puis de passer la pulpe épaisse ainsi obtenue au tamis.
Le résultat est délicieux: l'acidité du tamarin est moins franche que celle du citron, et il s'y ajoute un côté végétal, presque terreux très intéressant. On peut aussi conjuguer jus de citron et tamarin.  A conseiller pour les jours de barbecue!
Vous aimez le Tamarin ? Découvrez également une boisson africaine à base de Tamarin : Le Tomi Dji ou Dakhar. Un jus de Tamarin très populaire au Sénégal et au Mali.


Ingrédients:

1 grosse cuill à soupe de pâte sèche de tamarin
1 cuill de jus de citron vert
250ml de tequila
80ml de grand marnier, cointreau ou liqueur du pendu
de la glace pilé
mélange sel-piment pour les bords des verres


Préparation:

Versez 100ml d'eau chaude sur la pâte de tamarin. Laissez dissoudre quelques minutes puis à l'aide des vos doigts travaillez la pulpe épaisse avant de la passer au tamis pour filtrer pépins et fibres. Laissez refroidir.
Dans un blender, mélanger tequila, cointreau, jus de citron et "jus" de tamarin avec les glaçons ou la glace pilée.
Servez sans attendre le mélange épais dans des verres au bord glacé avec le mélange sel-piment.

A votre santé!

lundi 2 mai 2011

A la découverte des Vins d'Alsace: Jour 3, deuxième partie


Encore deux visites de caves avant de clore ce voyage en Alsace. Et deux visites que tout ou presque oppose puisque nous sommes passés du domaine Stoeffler (photo ci-dessus) qui travaille de nombreux vins sur une toute petite surface, en méthode biologique et également en vins naturels (sans sulfites), au géant Arthur Metz, au show-room moderne et au marketing efficace:


Si chez Stoeffler nous avons vu des futs de bois de taille modeste, chez Arthur Metz, ce sont des cuves inox qui transforment la cave en cathédrale de métal:



Là où Stoeffler mise sur la tradition et les méthodes naturelles, pour des vins ayant reçu de multiples reconnaissances, Arthur Metz ose faire voler certains tabous en éclats, comme le montre ce Roséal (on ne peut pas dire vin rosé, alors on dit blanc taché) produit à partir de pinot gris et délicieusement frais et fruité:


En somme les deux acteurs ont leur place sur le marché et dans les deux maisons j'ai goûté certains vins qui me plaisaient.


Retour ensuite à Strasbourg, et nouveau passage chez Olivier Nasti, mais pas au Chambard cette fois. Le chef a en effet ouvert d'abord à Kaysersberg puis à Strasbourg, une adresse originale et innovante: Flamme & Co, dont la carte revisite de l'entrée au dessert, la fameuse tarte flambée alsacienne.



Le look est est très jeune et mode et en apéritif on sert des cocktails sur base de vins d'Alsace (Sylvaner et liqueur de gingembre pour moi: belle association,dommage que la liqueur ne goûtait pas vraiment le gingembre).
Pour le menu, on a choisi le menu concocté par le chef Jean-Georges Klein du restaurant triplement étoilé L'Arnsbourg:

Flammée à la noix de st jacques, crème de choux fleur, œufs de poissons volants au wasabi.
Flammée homard au gout du Maghreb.
Flammée poitrine de pigeon et foie de canard, betterave et kombu.
Flammée de rhubarbe crue et cuite, agrumes et sorbet kougelhof grillé.


(pas de photo malheureusement, la lumière était trop chiche dans les assiettes).




Ne quittez pas le restaurant sans un petit tour par les toilettes, à l'ambiance disco avec Madonna en fond sonore ce soir-là:


Après cette dernière soirée ensemble autour des vins d'Alsace, le lendemain il est l'heure du retour vers la Belgique. Une petite photo devant la gare de Strasbourg (Vincenzo est absent de la photo ayant pris un autre train que le notre).





Merci à mes petits camarades blogueurs pour ce chouette weekend, à Alice pour s'être si bien occupée de nous et au CIVA de nous avoir permis de découvrir la richesse des Vins d'Alsace dans de si bonnes conditions.


A la découverte des Vins d'Alsace: Jour 3, première partie


Pour le troisième jour de notre périple entre blogueurs en Alsace, nous démarrons par le sympathique marché couvert de Colmar, où nous découvrons des spécialités plus ou moins attirantes, telles cette saucisse de langue:


ou ces radis primus, grands comme des carottes et à la belle couleur rose:


ou encore ces mauricettes alsaciennes: petist pains en pâte de bretzel, délicieux en petits sandwich.


Quelques rues plus loin, un passage par la bien fournie épicerie Sézanne, où on retrouve les confitures de Christine Ferber, mais également des conserves fines, des épices variés et des alcools sélectionnés, dont un incroyable rhum Angostura 1919 (découvert chez Isabelle Sipp, elle en avait mis dans sa torche aux marrons).


Ensuite cap sur la fromagerie Saint Nicolas où Jacky Quesnot et sa femme nous ont accueilli et nous ont fait partager leur passion des bons fromages et leurs qualités d'affineur, au cours d'une dégustation vins-fromages.


L'occasion de rappeler que si les vins rouges non tanniques conviennent pour les fromages à croûte fleurie (camembert, brie), pour les autres on privilégiera les blancs.



Par exemple, le munster à l'odeur corsée mais au goût doux et crémeux, s'accordera très bien avec un Gewurtztraminer (testé et approuvé!).