mardi 5 novembre 2013

Soupe de potimarron aux coings


 Et oui, pourquoi pas des coings dans la soupe? J'ai testé ça un soir sur un coup de tête, et bingo, le résultat est une soupe à la fois toute douce, mais avec une pointe d'acidité. Un mélange complexe: je mets à défi vos convives de trouver quels sont les ingrédients de cette soupe.

J'ai ajouté les dernières tomates du potager (celles qui ont mûri à l'intérieur de la maison et n'ont donc pas fini en chutney de tomates vertes). Si vous n'en avez pas, vous n'êtes pas obligé d'en mettre, ou vous pouvez utiliser une boîte de cubes de tomates pelées. En touche finale, j'ai ajouté un peu de garam masala, car chez moi les épices ne sont jamais bien loin.


Ingrédients:

1 potimarron
3 coings
1 pincée de sucre
1/2 cuill à café de cannelle en poudre
quelques tomates bien mûres (ou une boîte de tomates pelées)
1 gousse d'ail
3 cuill à soupe d'huile d'olive
garam masala pour garnir




Préparation:

Enlevez le duvet des coings. Coupez les coings en quartier et retirez leur coeur dur. Pelez les. Dans une cocotte à fond épais, faites revenir les coings dans l'huile d'olive à feu doux, pendant 5-10 minutes environ
 Pendant ce temps coupez le potimarron en quartier, enlevez les pépins, et la peau. Coupez en morceau de la taille des quartiers de coings environ.
Saupoudrez les coings avec la cannelle et le sucre, ajoutez la gousse d'ail pressée, puis les morceaux de potimarron. Si vous utilisez des tomates fraîches, passez les sur une grosse râpe pour ne garder que la chair et les pépins (la peau reste sur la râpe). Ajoutez la chair des tomates aux coings et potimarron. Salez, poivrez, et recouvrez largement d'eau. 
 Faites cuire jusqu'à ce que les morceaux de potimarron soient très tendres (je l'ai fait à la cocotte-minute: 20 minutes sous pression).

Mixez, rectifiez l'assaisonnement et rajoutez de l'eau chaude si la soupe est trop épaisse. Saupoudrez d'un peu de garam masala au moment de servir.

Bon appétit!





vendredi 1 novembre 2013

Pâtes de coings 'rubis'



Quatre ans que je tiens ce blog et que je vous parle de mon amour des coings, et je ne vous avais toujours pas donné de recette de pâtes de coings, ce classique que tout le monde aime et qui rappelle des souvenirs d'enfance à beaucoup.

Je répare aujourd'hui cet oubli, avec une recette simple, qui demande juste un peu de patience pour la cuisson. J'aime que mes pâtes de coings aient une couleur rubis, signe que le fruit est vraiment confit: pour moi c'est le gage d'une pâte de coing réussie et qui se conservera très bien. C'est pour ça que je prépare mes pâtes de coings en n'égouttant pas les fruits cuits: ça demande un peu plus de temps, mais le résultat est à mon goût meilleur.



Je sais que certains font d'abord cuire les coings légèrement pour rendre plus facile l'étape consistant à enlever le coeur des fruits. Je préfère pour a part passer un peu plus de temps sur les fruits frais (et encore, il m'a fallut moins de 10 minutes pour préparer mes fruits) et ne pas avoir à attendre que les coings cuits soient assez refroidis pour les manipuler: à vous de voir!


Ingrédients:

1,5kg de coings (8 coings environ)
le jus d'un citron
1 litre d'eau
1,5kg de sucre






Préparation:

Enlevez le duvet des coings avec un papier absorbant. Coupez les en quartier sans les peler, enlevez le coeur et les parties dures, que vous réservez dans une étamine.

Dans une marmite à confiture en cuivre (ou une grande cocotte à fond épais à défaut), faites chauffer les coings avec l'eau, le jus de citron et l'étamine contenant les coeurs des coings. Laissez mijoter à feu moyen jusqu'à ce que les coings compotent et soient très tendres. Retirez l'étamine et réservez la dans un bol. 

Coupez le feu et réduisez les fruits en purée: j'ai commencé à l'écrase-purée et j'ai ensuite donné un petit coup de pied-mixeur, mais je voulais conserver une texture irrégulière.
Ajoutez le sucre, mélangez bien et remettez sur le feu. Faites cuire à feu moyen-fort en remuant régulièrement mais pas constamment. Quand l'étamine contenant les fruits est assez refroidie, pressez la pour en extraire le jus gélifié et ajoutez ce jus dans la marmite.



Continuez la cuisson jusqu'à ce que la purée de coings ait pris une couleur ambrée puis presque rouge et qu'elle se détache des bords de la marmite (patience, ça peut prendre près de 2 heures).

Transférez la purée épaisse sur un plateau ou une lèche-frite recouverte de papier cuisson et étalez là pour obtenir une épaisseur de 2 cm environ (la purée ne doit presque pas s'étaler seule). 
Laissez sécher deux jours à l'air libre, puis retournez à l'aide du papier cuisson et laissez sécher l'autre face deux jours également.

Coupez en rectangles et roulez dans du sucre cristallisé. Les pâtes de fruits se conservent plusieurs semaines dans une boîte en métal.

Bon appétit!


mardi 29 octobre 2013

Gâteau-omelette iranien aux coings (Kuku-ye beh)



Un kuku est une spécialité iranienne aux oeufs, qui se rapproche des frittata italienne ou des eggah arabes. Il s'agit d'une sorte d'omelette, généralement aux légumes et aux herbes qui était cuite dans un plat en terre sur les braises.

Il s'agit d'un plat généralement salé qu'on offre à l'apéritif, en plat ou qu'on emmène en pique-nique. Cette version aux coings est sucrée et ressemble donc plus à un gâteau. Ce kuku est délicatement parfumé au safran, à la cannelle et à la muscade, qui accompagnent le coing vers le pays de ses origines: un régal très simple à préparer!


Ingrédients:

2 beaux coings
4 oeufs
1 cuill à soupe de yaourt
1 cuill à soupe de farine
1/2 cuill à café de bicarbonate de sodium
1/2 cuill à café de cannelle
1/2 cuill à café de noix de muscade rapée
1 pincé de safran, réduit en poudre avec un peu de sucre au mortier
2 cuill à soupe de sucre
2 cuill à soupe d'huile


Préparation:

Préchauffez votre four à 180°C. Mettez les deux cuill à soupe d'huile dans un plat pas trop grand allant au four. Placez le plat dans le four chaud.

Pendant que le plat chauffe, battez légèrement les oeufs dans un grand saladier. Ajoutez tous les autres ingrédients sauf les coings, et mélangez bien. Nettoyez le duvet des coings, ne les pelez pas. 
A l'aide d'une grosse râpe, râpez les coings directement au dessus de la préparation aux oeufs, mélangez régulièrement pour éviter que les coings râpés ne s'oxydent. Continuez jusqu'à arriver à la partie dure au centre du coing. Mélangez bien le tout.

Sortez le plat préchauffé du four et versez-y directement le mélange oeufs-coings. Enfournez sans attendre pour 45 minutes environ. Le kuku devrait alors être doré et un cure-dent en ressortir sec.

Sortez le plat du four et posez le sur un linge humide, couvrez d'une assiette et laissez reposer 10 minutes environ. Décollez alors les bords du kuku au couteau puis démoulez sur un plat de service (alternativement, vous pouvez servir le kuku directement dans son plat de cuisson).

Servez tiède ou froid, saupoudré d'un peu de sucre. 

Bon appétit!


lundi 28 octobre 2013

Menu gastronomique 'sous-vide' chez AEG

Capuccino de potiron, cuit sous-vide

Vous avez prévu de refaire votre cuisine et vous avez quelques économies de côté? Si vous voulez pouvoir cuisiner comme les grands chefs, j'ai un tuyau pour vous: la sous-videuse encastrable.

Késako, me dites vous? Et bien c'est une machine pour mettre des ingrédients sous-vide dans des poches plastiques. Ca existe en machine à acheter à part, mais la nouveauté AEG, c'est de proposer une sous-videuse dans un tiroir encastré, qui trouvera donc tout naturellement sa place sous votre four vapeur....



Ah oui, car pour profiter à fond de la sous-videuse, il vaut mieux s'équiper d'un four combi-vapeur, et alors là, c'est Byzance! Avec la sous-videuse vous combinez ingrédients et épices sous-vide, et avec le four vapeur vous faites une cuisson toute douce 'slow cooking', ou comment obtenir des viandes ou poissons avec des textures extra-tendre et des saveurs sans aucune perte (puisque le sachet est scellé).


magrets sous-vide prêts à cuire

J'ai été invité à découvrir les exploits culinaires possibles avec cette sous-videuse lors d'un repas gastronomique à l'AEG Cooking Club. Le chef du jour était le jeune Christophe Nachtergaele, qui après avoir travaillé dans les plus grandes cuisines (chez Georges Blanc, chez Ducasse), a décidé de prendre le tournant de la gastronomie à domicile, ce qui lui permet avec sa compagne Arthémise d'être proche des clients et de pratiquer la cuisine qu'il aime.

Le chef Christophe Nachtergaele

Des amuses-bouche jusqu'au dessert, le chef nous a vraiment régalé, tout était magnifique et délicieux.
Saumon cuit sous-vide avec du jus de betterave: si tendre!

Le poisson (de la sole d'Oostende), légèrement poché fut un délice:

Sole sur lit d'épinards, enokis et mousseline au yuzu

 Mais la mention spéciale va au canard: tendre et super savoureux. Cuit à 65°C, ce canard de Challans (canard de Challans, canard méchand comme on dit chez moi ;-) ) était tout simplement topissime autant dans sa cuisson que dans l'association de saveurs:

Canard, pêches, cèpes et jus au gin

Petit clin d'oeil 'AEG' du chef pour le dessert, peut-être le plat le moins séduisant les fruits exotiques étaient superbement préparés, mais le riz au lait un peu sec à mon goût.

Riz au lait et fruits exotiques cuits sous vide

Alors, est-ce que ça vaut la peine d'investir dans un tiroir sous-vide encastré dans votre cuisine high-tech? Et bien ça dépend forcément de votre budget et de vos habitude culinaires, mais c'est vrai que c'est très séduisant. Et puis ça permet aussi de conserver vos préparations plus longtemps, un autre avantage... A vous de juger! ;-)