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mardi 13 octobre 2015

Caramel de coings, un peu comme à Dieppe




Si vous allez un jour à Dieppe, je vous conseille vraiment d'acheter un pot de 'Caramel de pomme dieppois' que j'ai découvert pour ma part cet été au cours de nos vacances en Normandie: il y en avait au petit dej de l'hotel et dès la première cuillère en bouche, j'ai été conquis! On a bien sûr fait un bon stock de pots sur place, mais ensuite j'ai aussi eu envie d'en faire une version maison.

Bien sûr la recette est secrète, mais les ingrédients sont simples à l'origine: sucre, compote de pommes, beurre. J'ai donc mitonné ma propre version, en remplaçant les pommes par des coings, parceque bon, bin, on ne se refait pas quoi! ;-)
Ma version est assez simple à préparer puisqu'il ne faut n'y peler ni couper les coings: je les cuis à la vapeur puis ils sont passés à la moulinette avant d'être cuits avec du beurre et du sucre, en ajoutant un peu de caramel pour la couleur. Ce n'est pas vraiment la même chose que ce fameux caramel dieppois, mais c'est quand même vachement bon! ;-)



Ingrédients:

Coings
Sucre
Beurre demi-sel
1 cuill de caramel bien corsé (facultatif)



Préparation:

Enlevez le duvet des coings avec un essuie-tout puis faites les cuire entier à la vapeur (j'utilise mon cuit-vapeur thaïlandais, très pratique) jusqu'à ce qu'ils soient très tendres. Passez les, entiers, au moulin à légume pour obtenir une compote assez fine. Pesez la compote. Pour un kilo de compote de coings, comptez 600g de sucre et 300g de beurre salé.

Mettez le tout dans une bassine à confiture et faites cuire à feu assez vif pendant 20 à 30 minutes environ jusqu'à ce que l'ensemble soit assez épais. Ajoutez le caramel en fin de cuisson si vous en utilisez.
Mettez en pot directement et servez sur des tartines.

Bon appétit!


mardi 29 septembre 2015

Aubergines confites au sirop




Une spécialité turque d'Antalaya, parfaite pour préparer de façon originale les mini-aubergines asiatiques (je ne pense pas que ça fonctionnera avec les grosses aubergines de type italien par contre). Les aubergines sont pelées puis cuites au sirop jusqu'à devenir tendres et fondantes, sucrée et délicatement parfumées au citron.

Comme toujours avec ces préparations confites sucrées, c'est superbe avec du fromage blanc ou du yaourt non sucré pour un contraste savoureux. De quoi bluffer toux ceux qui ne reconnaîtront pas que ce sont des aubergines (vous pouvez essayer de leur faire crore qu'il s'agit de figues vertes!).





Ingrédients:

600g de petites aubergines asiatiques
600g de sucre
le jus d'un citron
400ml d'eau


Préparation:

Coupez les queues des petites aubergines et pelez les. Faites les tremper dans de l'eau froide pendant que vous préparez le sirop. Dans une casserole à fond épais, amenez l'eau et le sucre à ébullition. Ajoutez alors le jus de citron et les aubergines. Laissez bouillonner tranquillement jusqu'à ce que les aubergines soient translucides et légèrement brunes. Laissez refroidir dans le sirop avant de transférer dans un bocal propre.

Servez sur une tartine comme une confiture ou avec du fromage blanc ou du yaourt.

Bon appétit!

mardi 4 août 2015

Confiture de nectarines aux citrons noirs séchés




Une confiture tout simplement divine. Le citron noir séché iranien apporte une saveur particulièrement séduisante aux nectarines (je vous en avais déjà parlé dans cette recette perse d'agneau aux herbes).
La méthode de séchage de ces citrons vient à l'origine d'Oman (d'où le nom Limu Omani) mais est très utilisée en Iran: les citrons verts sont rapidement pochés dans une saumure avant d'être placés à sécher dans le désert en plein soleil pendant plusieurs semaines. Ils prennent alors une teinte allant du brun au noir terne à l'extérieur, alors que l'intérieur est noir et brillant. Le goût est acidulé, amer, rendu complexe par le processus de fermentation qui accompagne le séchage.

Citron séché iranien (limu omani)


Je n'avais jamais pensé à l'utiliser en version sucrée, me contentant généralement d'en saupoudrer certains plats perses ou parfumer des bouillons. J'ai pêché l'idée chez Isabelle (et son superbe Gat-O pêche-mahaleb-citron noir), qui l'avait elle-même débusquée chez Jonathan Blot: c'est chouette comme les idées et les produits voyagent, non?
Pour trouver ces fameux citrons qui font toute la différence, il vous faudra fouiller du côté des épiceries du Moyen-Orient (par exemple Naia ou Fresh Med à Bruxelles) ou online, mais ça en vaut la peine ;-)



Ingrédients:

1kg de nectarines 
650g de sucre 
2 cuill à soupe de jus de citron ou une cuill à café d'acide citrique
6 citrons noirs séchés iraniens


Préparation:

Cassez grossièrement les citrons noirs séchés au mortier puis passez les au mixeur pour obtenir une poudre assez fine (ce n'est pas évident, mais j'ai une nouvelle fois mis à contribution la moulinette Moulinex de 1971 héritée de mes grands-parents paternels et j'ai obtenu une poudre assez fine, un moulin à café devrait aussi faire l'affaire). Passez la poudre au tamis pour en retirer les morceaux les plus gros et jetez les. La poudre de citrons ainsi obtenue a un grain proche du café moulu.

Lavez soigneusement les nectarines, retirez les noyaux puis coupez les quartiers non pelés en morceaux pas trop gros. Mélangez les fruits, le sucre et la poudre de citron. Laissez macérer 24h.

Après ce temps, placez le tout dans une bassine à confiture en cuivre sur feu vif. Amenez à ébullition et laissez cuire pendant 15 minutes, ou jusqu'à ce qu'une goutte fige rapidement sur une assiette froide. Mettez directement en pots.

Bon appétit!


mardi 10 février 2015

Marmelade d'oranges amères au whisky




Peu à peu, après des années de domination du sucré, le goût de l'amer revient enfin aux lèvres des gens. Les bières houblonnées sont à la mode, les apéritifs amers retrouvent leurs lettres de noblesse et l'association sucré-amer réapparaît dans les desserts. Bref, tout pour mon bonheur, moi qui suis par exemple fan du miel d'arbousier (Corse, Sardaigne) au goût à la fois sucré et amer. Dans le même esprit, j'adore la marmelade d'oranges amères, mais la vraie, pas trop sucrée et dans laquelle on sent vraiment l'amertume du fruit.

C'est la pleine saison des oranges amères, c'est donc le moment de faire le stock de confiture maison. Cette année j'ai ajouté un peu de whisky à ma recette fétiche, et j'ai fait des morceaux d'écorce encore plus gros que d'habitude. Pour accélérer la recette (qui se fait toujours en 2 jours), j'ai fait la première cuisson des oranges sous pression: mais ça fonctionne aussi très bien sans.




Ingrédients:

12 oranges amères (bio de préférence), environ 1,3kg
1 kg de sucre
6 cuill à soupe de whisky


Préparation:

La veille, lavez et brossez les oranges. Mettez les dans votre cocotte-minute assez large, et recouvrez à peine d'eau. Amenez à ébullition, mettez sous pression et laissez cuire sous pression pendant 40 minutes environ. Coupez ensuite le feu et laissez refroidir les oranges dans leur eau de cuisson (si vous n'avez pas de cocotte-minute, faites cuire 3h à feu doux à couvert). 

Le lendemain, retirez les oranges du liquide (ne jetez pas ce précieux jus!), coupez les en deux et avec une cuillère, retirez la pulpe et les nombreux pépins, que vous placez au fur et à mesure dans une étamine. Coupez la peau des oranges en plus ou moins gros morceaux selon votre goût (je préfère ma marmelade avec de beaux morceaux, donc j'ai fait des carrés d'environ 2-3cm de côté).

Retournez ces morceaux dans le jus de cuisson des oranges, avec le kilo de sucre et 4 cuill à soupe de whisky. Pressez la pulpe et les pépins à travers l'étamine pour filtrer le jus épais riche en pectine. Il faut vraiment presser l'étamine avec force pour en extraire le maximum de jus, c'est ce qui permettra la prise de la confiture.

Faire cuire la marmelade sur feu fort jusqu'à ce qu'une goutte sur une assiette froide fige immédiatement, ou si vous avec un thermomètre de cuisson jusqu'à ce que la température soit de 104°C. Ajoutez les deux dernières cuill à soupe de whisky, mélangez bien.

Mettez immédiatement en pot, et dégustez dès que c'est refroidi!
 
Bon appétit!


mardi 18 novembre 2014

Betterave sucrière confite au sirop




15 ans que je suis en Belgique, 15 ans que je travaille pour une société qui vend des semences de betterave sucrière aux agriculteurs, et je n'avais toujours pas tenté une recette à partir d'une belle et grosse betterave à sucre.


Betterave sucrière 'tombée du camion' (1,7 kg)

Il faut dire que ce genre de betterave ne se trouve pas sur le premier marché venu. Pour m'en procurer je me suis arrêté sur la route du boulot pour en ramasser une 'tombée du camion' (littéralement: les camions emmenant les betteraves vers les raffineries sucrières en sement toujours à gauche à droite). J'en ai choisi une bien dodue (1,7kg) et pour cette première tentative j'ai choisi de la confire au sucre, en ajoutant du combawa (agrume au goût de citronelle, dont on utilise le zeste très parfumé des fruits ainsi que les feuilles ciselées) de mon jardin pour en relever le goût.


La même betterave après lavage


J'ai été agréablement surpris du résultat: j'avais peur que la betterave sucrière ait un goût de terre trop prononcé, mais au final il n'en est rien. Les morceaux de racine gardent bien leur texture à la cuisson (un peu comme un glyko grec, ces conserves de fruits confits au sirop), le goût de betterave est léger, celui de combawa vient rajouter un peu d'exotisme et le résultat n'est pas trop sucré, tout en douceur: parfait sur les tartines pour le petit déjeuner ou encore mieux avec du yaourt grec bien crémeux.








Ingrédients:

Pour 1kg de betterave sucrière nettoyée pelée
400g de sucre
le zeste finement râpé d'un combawa (ou d'un citron vert)
1 feuille de combawa finement émincée (facultatif)
Le jus d'un citron vert
1 petit verre de rhum

betterave sucrière avant cuisson


Préparation:

Lavez la betterave pour en retirer la terre. Pelez la soigneusement, coupez la en tranches puis en petits cubes. Ajoutez le sucre et le laisser mariner pendant 3-4 heure, le temps que le sucre fonde.

Placez le tout sur feu vif dans une grande bassine à confiture en cuivre ou dans une grande cocotte. Amenez à ébullition, ajoutez les zestes et la feuille de combawa emincée, ainsi que le jus de citron. Laissez mijoter à feu moyen jusqu'à ce que le sirop ait réduit et que les cubes de betterave soient translucides et tendres sous la dent. Ajoutez alors le rhum et laissez encore mijoter quelques minutes. Mettez en pot.

Bon appétit!



vendredi 24 octobre 2014

Le confit de coings de ma maman




Chaque année à l'automne, ma mère prépare une belle quantité de ce confit avec les coings du jardin: de quoi tenir toute l'année puisque c'est la confiture préférée de mon père. Il adore garnir ses tartines (préalablement tartinées de beurre salé) avec de morceaux de coings couleur grenat, et il a bien raison car c'est délicieux.
Je n'ai rien changé à la recette de ma maman puisque c'est comme ça que je l'aime aussi ce confit. Ce n'est vraiment pas compliqué (moins qu'une gelée de coings je trouve), il faut se munir d'un bon couteau pour couper les coings (que je ne pèle pas, ça gagne du temps et ça ne change rien au goût).





Ingrédients (pour 3 pots):

1kg de coings, sans le coeur
1kg de sucre
200ml d'eau
1 citron




Préparation:

Nettoyez la peau duveteuse des coings à l'aide d'un essuie-tout. A l'aide d'un bon couteau, coupez les coings en 4, et retirez le coeur et les parties dures des fruits. Coupez chaque quart en deux dans la longueur, puis en tranches de 0,5cm dans l'autre sens. Placez les morceaux coupés directement dans un grand volume d'eau additionné du jus du citron (pour éviter qu'ils ne brunissent).



Versez le sucre (1kg pour 1kg de morceaux de coings) dans une bassine à confiture, mouillez avec l'eau (200ml pour un kilo) puis ajoutez les morceaux de coings égouttés. Faites cuire à feu moyen pendant environ 1h15 à 1h30, en remuant de temps à autre (pas besoin de rester à côté), jusqu'à ce le liquide ait pris une belle couleur rubis et que les morceaux de coings soient translucides.
Si le confit épaissi trop (voire caramélise) en cours de cuisson, vous pouvez ajouter un petit verre d'eau pour éviter de vous retrouver avec du béton une fois refroidi.
Ecumez si besoin et mettez en pot directement.


Bon appétit!




vendredi 10 octobre 2014

Gelée de coings au kirsch pour Octobre Rose



Ça fera bientôt 5 ans que je vous propose des recettes ici, et je ne vous avais toujours pas donné de recette de gelée de coings. Il faut dire que c'est une recette classique qu'on trouve partout sur le net. Cette fois j'ai quand même envie de partager avec vous cette variante, délicatement parfumée au kirsch, car cette gelée est absolument divine!

J'ai choisi cette recette pour illustrer ma participation à Octobre Rose (plein d'autres recettes ici) pour sensibiliser à la lutte contre le cancer du sein. Pour un dépistage précoce, le mammotest reste la seule solution, alors allez-y les filles! Je dédie cette recette à toutes celles qui se battent ou se sont battues contre cette maladie, et plus particulièrement à G: this one's for you!

Pour revenir à la recette, l'idée ne vient pas de moi, j'ai découvert cette association en passant cet été dans la boutique de Christine Ferber en Alsace. J'en avais acheté un pot sur place, et j'ai trouvé ça excellent, mais je dois dire que je trouve la mienne encore meilleure (je n'ai pas lésiné sur le kirsch, ça doit être pour ça qu'elle me plaît plus). Le kirsch est aussi un souvenir de vacances, puisque j'ai utilisé du Kirsch de Fougerolles AOC, une bouteille 'Grande sélection' (acheté à la distillerie artisanale Emile Coulin) qui est déjà un poème en soi.



Pour la gelée de coings je choisis toujours les plus petits coings du jardin, qui sont moins intéressants à utiliser dans d'autres préparations et qui sont riches en pectine. Je les cuis en cocotte-minute sous pression pour aller plus vite, mais bien sûr on peut faire sans.




Ingrédients:

Des coings
Du sucre
Du kirsch



Préparation:

Enlevez le duvet des coings à l'aide d'un essuie-tout. Coupez les en 4, et placez dans une cocotte en mouillant à hauteur avec de l'eau. Amenez à ébullition puis faites cuire soit 15 minutes sous pression si vous utilisez une cocotte-minute, ou une heure sinon (jusqu'à ce que les coings soient très tendre).

Passez les coings et le jus sans presser à travers une étamine. Pesez le jus ainsi obtenu, placez le dans votre bassine à confiture et ajoutez le même poids de sucre. Amenez à ébullition et laissez cuire 30 à 40 minutes en remuant et en écumant de temps à autre, jusqu'à ce qu'une goutte fige rapidement sur une soucoupe froide. Ajoutez alors le kirsch (à raison d'un petit verre par kilo de jus) en faisant attention aux projections. Laissez la mousse retomber et l'alcool s'évaporer pendant 2-3 minutes en remuant, puis mettez en pot.

Bon appétit!




mardi 1 juillet 2014

Cerises confites au sirop comme en Grèce: Glyko Kerasi




En France et en Belgique, on aime les confitures aux textures assez fine, pour que ce soit plus facile à étaler sur les tartines. En Grèce, on aime beaucoup les 'glyko', des fruits plus ou moins confits au sirop, de grosse taille, idéal à déguster sur un yaourt bien crémeux. La recette d'écorce de pastèque confite que je vous avait proposé l'an dernier, bien qu'iranienne, fait partie de la même catégorie.

Cette année j'ai testé le 'glyko kerasi' à partir de cerises plus que mûres qui ne pouvaient pas trop attendre. La préparation prend 2 jours, mais honnêtement ce n'est pas plus de boulot qu'une confiture traditionnelle, puisqu'en tout il y en a pour 20 minutes de cuisson.
J'ai choisi de parfumer ce glyko avec quelques feuilles de basilic, un peu de poivre et de piment de la Jamaïque, comme dans le livre 'Country cooking of Greece' de Diane Kochilas.
Le résultat est à la hauteur: ça a le goût d'une confiture, mais la texture des cerises est incomparable: l'extérieur est légèrement confit mais l'intérieur est délicieusement fondant!



Ingrédients:

1kg de cerises dénoyautées
750g de sucre
1 verre d'eau
quelques feuilles de basilic
5 grains de poivre
5 grains de piment de la Jamaïque (quatre-épices)
60ml de jus de citron




Préparation:

Lavez, équeutez et dénoyautez les cerises à l'aide d'un dénoyauteur pour les garder le plus possible entières. (étape optionnelle pour une meilleure tenue des fruits: trempez les 1 à 2h dans de l'eau additionnée de chaux alimentaire, j'en parle ici).

Pour un kilo de cerises dénoyautées, comptez 750g de sucre. Dans un saladier, versez un tiers des cerises, parsemez d'un peu de sucre, et continuez en alternant cerises et sucre en gardant assez de sucre pour bien recouvrir les cerises. Versez dessus le verre d'eau et laissez macérer pendant 8h au moins, voire une nuit.

Au bout de ce temps le sucre devrait être presque dissout. Versez dans une casserole à fond épais (une bassine à confiture c'est encore mieux) avec le basilic, les grains de poivre et de quatre-épices. Placez sur feu moyen-fort et amenez à ébullition. Laissez mijoter 10 minutes en écumant si besoin. Coupez le feu et laissez macérer pendant 24h à température ambiante.

Le lendemain, remettez sur le feu pour à nouveau 10 minutes en ajoutant le jus de citron 5 minutes avant la fin de la cuisson. Puis transférez dans des bocaux propres et fermez directement (si vous désirez conserver ces cerises plus longtemps, vous pouvez stérilisez le tout).

Savourez avec du yaourt grec ou du fromage blanc.

Bon appétit!



dimanche 23 février 2014

Cédrat confit au sirop




Un cédrat découvert au détour d'un étal sur le marché.  C'est un si bel agrume, difficile de résister! Mais une fois de retour à la maison, qu'en faire? J'avais d'abord pensé suivre les traces d'Isabelle et le faire en zeste confit classique (en enlevant une bonne partie du blanc), et puis je me suis souvenu mes vacances en Grèce l'année dernière et tous ces jolis pots de 'glyco': des fruits confits, entiers ou en morceaux (les oranges amères jeunes confites entières sont un délice!), dans un sirop, qu'on sert par exemple en accompagnement de yaourt grec bien crémeux.



Je n'ai pas vraiment suivi de recette, j'ai juste fait cette préparation à l'instinct. J'ai blanchi les écorces de cédrat pendant 40 minutes environ, pour enlever une partie de l'amertume et je les ai ensuite confit en deux fois dans un sirop pas trop épais. J'adore le contraste final entre l'amertume résiduelle et le sucre du sirop.

(Addendum: cette version est assez tendre, si vous voulez une texture plus authentique de fruit confit, jetez un oeil à cette autre recette de cédrat confit, plus 'sérieuse' ;-) ).


Ingrédients:
1 cédrat bio
1 bol de sucre
1,5 bol d'eau
2 cuill à soupe de golden syrup ou de miel liquide



Préparation:
Nettoyez le cédrat et coupez le en 4. Enlevez au couteau la chair (pressez la pour en extraire le jus et préparez vous un cocktail avec! ;-) ). Grattez le reste de pulpe à l'aide d'une cuillère et mettez les quartiers de cédrat dans une casserole juste assez grande pour les contenir tous. Recouvrez d'eau et amenez à ébullition. Laissez mijoter 20 minutes, puis jetez l'eau. Recouvrez à nouveau d'eau et recommencez l'opération. Égouttez les quartiers de cédrat et réservez.
Dans la même casserole, faites chauffer l'eau, le sucre et le miel ou le golden syrup. Amenez à ébullition laissez bouillonner 4 minutes puis ajoutez les quartiers de cédrat. Laisser mijoter 20 minutes puis coupez le feu. Laisser le sucre pénétrer pendant quelques heures, puis amenez à nouveau à ébullition, laissez mijoter 20 minutes, puis mettez en pot.
Utilisez en pâtisserie ou servez simplement sur du yaourt ou du fromage blanc.


Bon appétit!



vendredi 6 décembre 2013

Confiture de lait de chèvre à la Mexicaine (Cajeta)



Tout le monde ou presque connaît la confiture de lait sous sa version agentine ou uruguayenne: le fameux dulce de leche. Au Mexique il existe une version assez proche, à base de lait de chèvre, la cajeta. Ce n'est vraiment pas compliqué à faire, surtout si vous avez une bonne bassine à confiture, et le résultat est à tomber: bien meilleur que les versions qu'on peut trouver en épiceries latinas.

Si vous avez deux heures à la maison un samedi ou un dimanche après-midi pluvieux, n'hésitez pas à vous lancer: c'est ce que j'ai fait et franchement, j'en referai! Avec deux litres de lait, on obtient presque un litre de cajeta. Ça demande un peu d'attention au début et pendant le dernier quart d'heure, mais sinon il faut juste remuer de temps à autre: j'en ai profité pour regarder deux épisodes d'une série! ;-)

Ingrédients:

2 litres de lait de chèvre (entier)
500g de sucre
1 gousse de vanille fendue en deux ou un bâton de cannelle
1/2 cuill à café de bicarbonate de sodium
1 cuill à soupe de rhum ambré


Préparation:

Posez une grande bassine à confiture (ou une grande cocotte en fonte émaillée si vous n'avez pas de bassine à confiture) sur le feu. Faites la chauffer 'à sec' pendant 2-3 minutes, puis versez-y 4 cuill à soupe de sucre. Laissez sur le feu jusqu'à ce que le sucre soit entièrement fondu et tourne au caramel blond: ajoutez alors le lait froid (attention aux projections!), le reste de sucre, la vanille (ou la cannelle) et le bicarbonate. Amenez à ébullition sur feu vif en fouettant (les morceaux de caramel vont se décoller au fur et à mesure que le lait sera chaud). Le lait devrait avoir une jolie couleur beige clair.


Laissez mijoter sur feu moyen pendant 1h30 environ, en venant remuer de temps en temps. Vers la fin, ne vous éloignez pas trop de la bassine: le liquide devenu brun va épaissir et les bulles vont devenir plus grosses. Pour déterminer la cuisson, j'ai utilisé mon thermomètre (quand le liquide a atteint 106°C, la cajeta est prête), si vous n'en avez pas, faites coulez une goutte sur une assiette froide: si elle fige en quelques secondes, c'est bon!

Coupez le feu, ajoutez le rhum, mélangez bien et transférez, sans vous brûler, dans un bocal propre ou dans des pots de confiture. Laissez refroidir et consommez comme bon vous semble (pour garnir des biscuits en sandwich, sur une tartine de pain...). 

La cajeta se garde des mois à température ambiante.

Bon appétit!


vendredi 1 novembre 2013

Pâtes de coings 'rubis'



Quatre ans que je tiens ce blog et que je vous parle de mon amour des coings, et je ne vous avais toujours pas donné de recette de pâtes de coings, ce classique que tout le monde aime et qui rappelle des souvenirs d'enfance à beaucoup.

Je répare aujourd'hui cet oubli, avec une recette simple, qui demande juste un peu de patience pour la cuisson. J'aime que mes pâtes de coings aient une couleur rubis, signe que le fruit est vraiment confit: pour moi c'est le gage d'une pâte de coing réussie et qui se conservera très bien. C'est pour ça que je prépare mes pâtes de coings en n'égouttant pas les fruits cuits: ça demande un peu plus de temps, mais le résultat est à mon goût meilleur.



Je sais que certains font d'abord cuire les coings légèrement pour rendre plus facile l'étape consistant à enlever le coeur des fruits. Je préfère pour a part passer un peu plus de temps sur les fruits frais (et encore, il m'a fallut moins de 10 minutes pour préparer mes fruits) et ne pas avoir à attendre que les coings cuits soient assez refroidis pour les manipuler: à vous de voir!


Ingrédients:

1,5kg de coings (8 coings environ)
le jus d'un citron
1 litre d'eau
1,5kg de sucre






Préparation:

Enlevez le duvet des coings avec un papier absorbant. Coupez les en quartier sans les peler, enlevez le coeur et les parties dures, que vous réservez dans une étamine.

Dans une marmite à confiture en cuivre (ou une grande cocotte à fond épais à défaut), faites chauffer les coings avec l'eau, le jus de citron et l'étamine contenant les coeurs des coings. Laissez mijoter à feu moyen jusqu'à ce que les coings compotent et soient très tendres. Retirez l'étamine et réservez la dans un bol. 

Coupez le feu et réduisez les fruits en purée: j'ai commencé à l'écrase-purée et j'ai ensuite donné un petit coup de pied-mixeur, mais je voulais conserver une texture irrégulière.
Ajoutez le sucre, mélangez bien et remettez sur le feu. Faites cuire à feu moyen-fort en remuant régulièrement mais pas constamment. Quand l'étamine contenant les fruits est assez refroidie, pressez la pour en extraire le jus gélifié et ajoutez ce jus dans la marmite.



Continuez la cuisson jusqu'à ce que la purée de coings ait pris une couleur ambrée puis presque rouge et qu'elle se détache des bords de la marmite (patience, ça peut prendre près de 2 heures).

Transférez la purée épaisse sur un plateau ou une lèche-frite recouverte de papier cuisson et étalez là pour obtenir une épaisseur de 2 cm environ (la purée ne doit presque pas s'étaler seule). 
Laissez sécher deux jours à l'air libre, puis retournez à l'aide du papier cuisson et laissez sécher l'autre face deux jours également.

Coupez en rectangles et roulez dans du sucre cristallisé. Les pâtes de fruits se conservent plusieurs semaines dans une boîte en métal.

Bon appétit!