dimanche 8 novembre 2009

Coings rôtis au four




(Mise à jour 2012: vous trouverez ici une version simplifiée de cette recette: coings confits au four, version super simple)

Ca y est, les trois derniers coings du jardin sont récoltés. On n'a pas eu une énorme production, mais pour une première année de mise à fruit, c'était déja pas mal, et surtout ils n'ont pas été touchés par la tavelure. Regardez sur la photo avant cuisson: ils sont magnifiques, non? Pour bien savourer ces derniers coings, je les ai préparé selon la recette que je préfère: lentement rôtis en four dans un sirop jusqu'à ce qu'ils prennent une couleur rubis et que le sirop se transforme en gelée. 

En cuisant dans le sucre les coings deviennent peu à peu confits et restent ainsi fermes malgré la durée de la cuisson. L'avantage de cette recette, c'est qu'il ne faut ni peler ni épépiner les coings: il suffit de les couper en deux (ou en 4 pour les plus gros) et quand ils sont cuits et refroidis, il est alors très facile de retirer leur coeur dur. Comme le sirop/gelée est riche en sucre, ils sont à déguster avec un fromage blanc nature: le contraste entre le fromage blanc et la chair confite des coings est idéal...


Ingrédients:

3 jolis coings
300g de sucre


Préparation:

Faites un sirop avec les 300g de sucre et un volume d'eau un peu inférieur au volume de sucre. Portez à ébullition et laissez bouilloner quelques minutes. Enlevez le duet des coings et coupez les coings en 2 ou en 4 s'ils sont vraiment gros à l'aide d'un bon couteau. Disposez les dans un plat allant au four qui soit juste assez grand pour les contenir tous (plus ou moins) en un seule couche, côté brillant vers le haut. Versez dessus le sirop encore chaud, couvrez et enfournez pour au moins 3h à four doux 140°C max.

 Vérifiez de temps à autre en cours de cuisson qu'il ne manque pas de sirop (l'idéal c'est d'utiliser un plat en plexi pour pouvoir surveiller sans ouvrir), après 2h de cuisson retournez les coings et montez la température du four pour finir de leur donner une belle teinte rouge-orangée.
Laissez refroidir après cuisson et dégustez accompagné de fromage blanc nature.

Bon appétit!


vendredi 6 novembre 2009

Risotto à l'encre de seiche, aux crevettes et au chorizo



Ok, Halloween est déjà passé, mais avouez que ce risotto à quelques chose d'un peu effrayant, non? B. avait ramené de son voyage au Japon il y a quelques mois de l'encre de seiche en sachet. Je ne savais pas trop comment l'utiliser, alors je l'avais laissée au fond d'un placard. Il y avait bien cette recette italienne de Risotto al nero di seppia, mais traditionnellement on y met des morceau de poulpe, et moi la texture scouitch-scouitch des calamars, ça ne m'emballe pas terriblement... Finalement ce week-end, j'ai eu l'inspiration pour un risotto à l'encre de seiche, mais avec des crevettes en place de calamar, et du chorizo pour relever le tout... Pour le bouillon, j'ai improvisé un bouillon d'inspiration un peu japonaise: dashi (bouillon japonais de poisson), saké et shoyu (sauce soja japonaise). Le résultat était très savoureux, mais je dois avouer que l'aspect noirâtre de la chose est assez intrigant.


Ingrédients:

200g de riz arborio
1 échalote
1 oignon
15 crevettes crues de taille moyenne
1 morceaux de chorizo
1 sachet de bouillon dashi (ou autre bouillon de poisson)
1 verre de saké
1 cuill à soupe de sauce soja
1 sachet d'encre de seiche (demandez à votre poissonnier)


Préparation:

Dans une casserole, préparez le bouillon avec le dashi, le saké, la sauce soja et 1 bon litre d'eau. Portez à ébullition et gardez chaud à feu doux. Dans une sauteuse à fond épais, faire revenir l'échalote et l'oignon hachés dans deux cuill à soupe d'huile jusquà ce qu'ils soient transparents (saupoudrez d'un peu de sel pour évitre qu'ils ne colorent).
Jettez le riz arborio dans la sauteuse et mélangez bien poour l'enrobez d'huile: les grains de riz deviennent alors translucides. Ajoutez alors deux louchées de bouillon chaud en remuant pour facilitez l'absorption. Poursuivez la cuisson du risotto en ajoutant du bouillon dès qu'il devient un peu sec: en tout la cuisson devrait prendre 20 à 30 minutes.
Préchauffez votre grill: y faire griller le chorizo coupé en tranches fines (pour avoir des chips de chorizo croquantes) puis les crevettes décortiquées. Mélanges chorizo et crevettes et gardez les au chaud.
Quand le risotto est presque à point (grain tendre et crémeux, mais avec un coeur un peu 'al dente'), ajoutez l'encre de seiche. Cuisez encore deux minutes, retirez du feu, ajoutez une bonne cuill à soupe de beurre, mélangez bien puis couvrez et laisser reposer 3 minutes.
Dressez le risotto dans les assiettes et disposez dessus le mélange crevettes- chorizo. Servez sans attendre.

Bon appétit!

mercredi 4 novembre 2009

Soupe aux haricots de Soissons et aux légumes


En fait, cette recette est quelque part entre la soupe et le plat complet, car les haricots de Soissons la rendent bien substantielle. Je crois que c'est la première fois que je cuisine des haricots de Soissons. Quand on est tombés au supermarché sur des haricots de Soissons frais, j'ai été surpris parce que je ne savais pas qu'ils étaient si gros! C'est énorme!
Pour une première, j'ai décidé de les cuisiner de façon très simple pour vraiment découvrir leur goût et leur texture. Ça a donc donné cette recette toute simple, mais bien agréable par un soir d'automne.


Ingrédients:

des haricots de Soissons frais
quelques carottes
1 oignon
quelques feuilles de chou (on a du chou palmier au jardin, donc on peut juste prendre quelques feuilles quand on veut)
du pesto maison ou en bocal


Préparation:

Couvrez les haricots de Soissons frais d'eau froide, amenez à ébullition et laissez mijoter 20 minutes. Égouttez et mettez-les dans un fait-tout avec les carottes et l'oignon coupés en morceaux. Couvrez d'eau, salez, poivrez, amenez à ébullition et faites mijoter 40 minutes environ jusqu'à ce que les carottes et les haricots soient tendres. 10 minutes avant la fin de cuisson ajoutez les feuilles de chou.
Au moment de servir vous pouvez accompagner d'un pesto maison pour relever le goût. Pour ma part j'ai utilisé de la 'fleur d'ail' offert par une amie québécoise, c'est à dire des feuilles d'ail des ours mariné dans de l'huile: délicieux!

Bon appétit!

lundi 2 novembre 2009

Macarons: essai n°1

Ahh, les macarons. Toujours très à la mode les macarons et ça fait déja un petit temps que ça dure! J'avais déja fait une tentative il y a deux ans de macarons aux chocolats qui étaient délicieux mais ne ressemblaient pas vraiment à des macarons. Cette fois ça y ressemble un peu plus, mais ils sont toujours raplapla... Ce qui m'a motivé à réessayer c'est d'avoir assisté Apolina, du blog Bombay-Bruxelles dans sa préparation de macarons pour le défi 'daring bakers' (enfin, quand je dis assister, disons que je l'ai distrait en papotant, ce qui n'a pas du beaucoup l'aider ;-)) Je me suis rendu compte que si la préparation des macarons est délicate, elle ne prend pas beaucoup de temps, je n'avais donc pas grand chose à perdre à essayer.

Fidèle à mes habitudes, je n'ai rien pesé ni mesuré, et j'ai même battu mes blancs en neige au batteur manuel (la flemme de sortir le batteur électrique, je sais c'est paradoxal!) : j'ésperais un miracle culinaire ou alors la chance du débutant, mais non, rien de tout cela: de jolis macarons, certes, mais un peu plats!


Ingrédients:


1 blanc d'oeuf (séparé du jaune 3-4 jours avant c'est mieux paraît-il)
2 cuill à soupe sucre fin
sucre glace
poudre d'amande


Préparation:

Battez le blanc d'oeuf en neige quand il est assez ferme, ajoutez le sucre fin en pluie en continuant de battre. Arretez quand la meringue forme des "becs d'oiseaux" quand vous retirez le batteur (c'est poétique, n'est-ce pas?).
Dans un bol, mélangez sucre glace (ou sucre impalpable, selon vos origines) et poudre d'amande (allez, en gros 6 cuill à soupe de sucre pour 3 de poudre d'amandes). Tamisez sur votre meringue et macaronnez. Quoi, vous ne savez pas ce que c'est 'macaronner'? M'enfin, moi je le sais depuis au moins deux jours, quoi! Donc, pour votre éducation, macaronner, c'est travailler la pâte à macaron à la spatule souple (que vous pouvez aussi appeler maryse, ça lui fera plaisir) pour la rendre lisse et brillante. A mon avis c'est l'étape délicate, et c'est là que je n'ai pas assuré, mais bon... tant pis.
Pour faire chic, vous pouvez ajouter du colorant alimentaire. Comme je n'en avais pas, j'ai mis du sirop pakistanais à la rose et au pandanus, qui est très fortement coloré (rose fluo), mais après cuisson le joli rose s'est transformé en brun: moins sexy, mais par contre l'arôme du sirop était encore présent et très agréable.

Déposez vos macarons sur votre plaque de cuisson à la poche à douille et laissez croûter (encore un terme technique, décidemment, c'est très sérieux les macarons) pendant 20 minutes à l'air libre avant d'enfourner pour 15 min à 150°C.
Laissez refridoir sur la plaque avant de décoller vos macarons. Garnissez du mélange de votre choix. De mon côté comme c'était juste un test illico-presto, je n'ai pas préparé de garniture, j'ai utilisé de la pâte à tartiner au spéculoos et c'était très bon comme ça!

Bon appétit!