jeudi 9 décembre 2010

L'apéro du Petit Chaperon Rouge pour sa Mère-grand et repas 'Contes de Fées'


 Nouvelle édition de notre petit repas sans chichis à 4 blogueurs. Cette fois c'est moi qui avait choisi le thème: 'Contes de Fées' et chacun s'est creusé la tête pour trouver un plat inspiré par un conte. Pas facile, mais au final le challenge a été très réussi.

Pour l'entrée, Marion nous a régalé d'une rillette de lapin inspiré du premier cadeau du chat Botté à son maître.

Ensuite Fanny nous a servit un délicieux poulet au cidre inspiré du 'Fantastique Maître Renard' de Roald Dahl.


Enfin pour terminer sur une note sucrée, ce n'est pas Apolina, mais bien Tara, sa fille, qui nous préparé avec beaucoup de précision et de patience (surtout qu'on lui mettait un peu la pression) ces mignonnettes maisons en bonbons et biscuits inspirées de Hansel et Gretel.




Pour ma part, pour l'apéro, j'avais tout de suite pensé au Petit Chaperon Rouge. Tout le monde a en tête la galette et le petit pot de beurre, de la version de Perrault, mais dans la version des frères Grimm, c'est une galette et une bouteille de vin qu'elle apporte à sa mère-grand. Comme la visite au salon Mégavino et la dégustation de cocktails aux vins de Bordeaux était encore proche dans mon esprit, je me suis imaginé le petit Chaperon Rouge agrémentant le vin pour sa mère-grand de quelques fruits rouges alors qu'elle traverse la forêt. Mûres et framboises pour la fraîcheur et l'acidité, sirop de sureau (préparé maison cet été) pour la touche sucrée et une pointe de romarin pour évoquer les sapins de la forêt. Même inspiration pour la galette, je suis parti de la recette de la galette bretonne sucrée de ma maman, j'ai remplacé le sucre par du parmesan et ajouté un peu de romarin et de sauge, et nous voilà partis à travers les bois avec le Petit Chaperon...


Cocktail au vin du petit Chaperon Rouge aux mûres, aux framboises, au sureau et au romarin:


Ingrédients:

1 bouteille de vin rouge, plutôt jeune et fruité (type Côtes de Blaye)
1 petite ravier de mûres
1 petit ravier de framboises
150 ml de sirop de sureau
1 brin de romarin

Préparation:

Écrasez les mûres et les framboises et le romarin dans un chinois au dessus d'un récipient pour en recueillir un maximum de jus et de pulpe mais pas les pépins. Mélangez la purée de fruit ainsi obtenue avec le sirop de sureau.
Dans un grand shaker, versez la moitié de la préparation avec la moitié de la bouteilles de vin froid et quelques glaçons. Secouez et servez dans des verres à vin.


Galette salée du Petit Chaperon Rouge au parmesan, à la sauge et au romarin:

Ingrédients:

250g de farine
125g de beurre salé
3 jaunes d'œufs
5 cuill à soupe de parmesan rapé
quelques feuilles de sauge ciselées
1 brin de romarin haché finement
sel, poivre

Préparation:

Dans un grand bol, versez la farine et faites un puits au centre.Versez-y deux jaunes d'œufs, le beurre coupé en cubes, le parmesan, la sauge et le romarin. Salez, poivrez, et commencez à travailler du bout des doigts en ramenant la farine vers l'intérieur, jusqu'à ce que l'ensemble forme une boule compacte. S'il reste trop de miettes difficiles à agglomérer, ajoutez un peu d'eau ou de bouillon pour former la boule. Laissez reposer 1/2h au frigo.
Recouvrez le fond d'un plat à tarte (en métal de préférence pour une meilleure cuisson du fond) de papier sulfurisé. Étalez la boule de pâte avec le poing et les doigts jusqu'à ce qu'elle remplisse le moule (ça demande un peu de patience, car la galette doit être assez fine).
Fouettez le dernier jaune d'œuf et utilisez vos doigts pour l'étalez sur la galette pour qu'elle soit joliment dorée après la cuisson. Avec une fourchette, griffez la surface de la pâte, trois fois dans une direction puis trois fois en diagonale pour obtenir des losanges.
Enfournez à four chaud (200°C) pour 20 à 30 minutes environ.
Laissez refroidir pour que la galette se raffermisse et servez en apéritif ou en pique-nique.

Bon appétit!

lundi 6 décembre 2010

Coings confits à la mexicaine




Bon, honnêtement, je ne suis pas du tout sûr qu'ils font des coings confits au Mexique, mais cette recette m'a été inspirée par la courge confite mexicaine que j'avais préparée pour le jour des Morts (calabaza en tacha). Il me restait de l'eau de chaux (payée chère à la pharmacie, j'ai depuis découvert grâce à Apolina qu'on en trouve aussi dans les boutiques indiennes sous forme de pâte à diluer pour presque rien), et je me suis dit que ça pouvait être une façon intéressante de préparer les coings du jardin. Et je ne me suis pas trompé, après trempage dans l'eau de chaux et cuisson dans le sirop, les coings sont à la fois fermes et fondants (comme dans la recette des coings rôtis au four), et le mélange cassonade-mélasse leur donne un fabuleux goût de réglisse...


Ingrédients:

6-8 coings de taille moyenne (les miens sont plutôt petits) ou 3-4 gros coings
700g de cassonade brune
2 cuill à soupe de mélasse
2 bâtons de cannelle
eau de chaux (facultatif)
Préparation:

Nettoyez les coings et coupez les en quartier. Il n'est pas nécessaire de les peler, vous pouvez les épépiner si vous voulez, mais je préfère par facilité (c'est dur un coing!) retirer les cœurs quand les coings sont confits. Mettez les fruits coupés à tremper dans de l'eau de chaux (si vous en avez) pendant 3h au moins (l'eau de chaux renforce les membranes cellulaires et évite que les fruits ne se décomposent à la cuisson, ce n'est pas vraiment nécessaire pour les coings qui sont déjà des fruits fermes, mais puisque j'avais de l'eau de chaux en stock...).
Faites un sirop avec la cassonade, la mélasse et environ 600ml d'eau. Ajoutez les bâtons de cannelle et laissez bouillonner quelques minutes. Ajoutez alors les fruits (bien rincés si vous les avez trempés), amenez à ébullition, baissez le feu, couvrez et laissez mijoter deux bonnes heures en retournant les fruits de temps en temps. Au bout de ce temps, ôtez le couvercle, et poursuivez la cuisson à feu fort pendant 1/2h pour évaporer une partie du sirop et caraméliser les fruits.
Versez dans un bocal stérilisé et laissez refroidir.
Servez froid (ou tiède) avec du fromage blanc: hummm...


Bon appétit!



jeudi 2 décembre 2010

Dîner à l'Air du Temps et dégustation de Vins d'Alsace

Il y a quelque temps, le CIVA avait invité quelques blogueurs belges au restaurant Jaloa, à Bruxelles pour une rencontre informelle autour d'un superbe dîner. Je suppose que nous avions du paraître présentables à cette occasion car il y a peu une nouvelle invitation fut lancée par Sopexa, pour une dégustation de Vins d'Alsace à l'Air du Temps, restaurant deux étoiles. Comment résister à l'envie de découvrir la cuisine raffinée de Sang-Hoon Degeimbre, dont j'avais déjà entendu tant de bien, le tout en découvrant la diversité des Vins d'Alsace?


 Je ne vais pas vous faire un compte-rendu par le détail de tout ce que nous avons découvert ce soir-là, mais si vous voulez en savoir, vous trouverez de très complets compte-rendus chez Manue, alias Mlle Banane, chez Philou et chez Fanny, de Food and Fashion.




  
 J'ai récupéré les photos du photographe officiel, fournies gentiment par Sopexa (plus de photos ici)car elles sont magnifiques et que de toute façon, ce soir-là mon appareil était parti vers une autre soirée prestigieuse, le concert Pergolèse des Muffatti à Bozar.




La cuisine de Sang-Hoon Degeimbre avait tout pour me plaire, puisqu'il mêle avec talent des influences japonaises ou coréennes à ses préparation raffinées, où les herbes et les fleurs ont aussi leur place.





Et effectivement ça m'a beaucoup plus, j'ai aimé être surpris par des accords, réveillé par quelques touches audacieuses comme cette sauce aux piments coréens (pois rouges) au milieu des pois verts de purée de mouron des oiseaux avec le rouget.



 Bref, un enchantement du début à la fin!



Et les Vins d'Alsace dans tout ça? Et bien ils étaient présents et bien présents, puisque pas moins de 14 vins nous furent servis en dégustation: Crémants, Sylvaner, Riesling, pinot blanc, gris, noir, Gewurztraminer...




 Le hic (et oui, il y a un hic), c'est que l'Air du temps est situé à Noville-sur-Mehaigne (Eghezée), et que je devais ensuite reprendre le volant pour rentrer sagement à Bruxelles.





 J'ai donc du me contenter d'une gorgée par verre de vin, ce qui avouez-le est assez frustrant! Heureusement il y avait aussi les explications de Thierry Fritsch venu directement d'Alsace pour nous présenter ces vins, ce qui m'a permis de repartir un peu moins bête chez moi.



 J'ai eu deux petits coups de cœur au niveau des vins, mais j'ai déjà oublié lesquels, il faut que je retrouve mes notes! ;-) En tout cas, je me souviens qu'il s'agissait de vins parfaitement abordables, dont un était dispo au Delhaize, ce qui m'arrange bien car je ne suis pas un grand coureur de caves! ;-)


Une magnifique soirée, donc, pour la nourriture divine, les vins choisis et bien sûr également la délicieuse compagnie d'autres blogueurs!
Un grand merci à Sopexa et aux Vins d'Alsace!





mardi 30 novembre 2010

Rhum arrangé aux coings et au caramel

 J'avais déjà réalisé une vodka aux coings il y 2-3 ans en suivant la recette de Nigella Lawson dans son livre "How to be a domestic goddess". Fanny m'y a refait penser il y a peu en réalisant à son tour une séduisante variante de cette recette, au genièvre et à la vanille. Comme j'avais encore des coings du jardin, je me suis dit qu'il était temps, et voici donc une nouvelle variante, à base de rhum cette fois, avec cannelle et cardamome noire (dont j'adore les arômes camphrés et fumés) et également du caramel car si j'avais bien aimé le parfum de ma vodka aux coings, comme ceux-ci ne sont pas sucrés, c'était un alcool assez sec et je pense que cette fois ça devrait être encore plus à mon goût.


Ingrédients:

2-3 gros coings (ou pour moi 4-5 coings plus petits du jardin)
1 bouteille de rhum blanc
1 bâton de cannelle
4 cardamomes noires
4 cuill à soupe de sucre

Préparation:

Enlevez le duvet des coings et coupez les en quartiers.
Faites chauffer le sucre avec un tout petit peu d'eau pour obtenir un caramel blond. Versez le caramel encore chaud au fond d'un grand bocal propre. Jetez les cardamomes noires et le bâton de cannelle dans le caramel encore chaud. Posez les coings sur le caramel puis versez le rhum sur le tout (assurez vous que le rhum recouvre les quartiers de coing). Fermez le bocal et attendez patiemment au moins deux mois avant déguster!

Patience!