Pourquoi est-il sec cet adobo? Et bien parcequ'à la fin de la cuisson il n'y a pas de sauce, ce qui le rend forcément très different d'autres adobos des Philippines (comme cet adobo au lait de coco, que je vous recommande également).
On retrouve les marqueurs de tous les adobos philippins: du vinaigre, du laurier, de l'ail, et du poivre (comme dans les fameux cookies adobo aussi). Pas de piment dans cette version, qui finalement est tout en douceur. J'ai mis une tête d'ail pour 3 personnes, mais vu comment on s'est tous battus pour les gousses d'ail confites, j'aurais pu en mettre plus.
Pour le reste, c'est tout simple: on marine le poulet avec tous les ingrédients, puis on le fait cuire dans le vinaigre. Dans la deuxième partie de la cuisson, on évapore le vinaigre, et enfin on ajoute de l'huile pour confire le poulet et l'ail vers la fin.
C'est bien gourmand comme il faut et finalement, le goût du vinaigre s'efface presque totalement en fin de cuisson (ce qui m'a un peu déçu, moi qui adore l'acidité). J'ai servi cet adobo pinauga avec du riz blanc et une salade d'hiver au pomelo et au radis blanc.
Ingrédients (pour 3-4 personnes):
800g de pilons ou manchons de poulets (avec os et peau)
1 à 2 têtes d'ail, gousses séparées mais non pelées
300ml de vinaigre (de cidre, de coco ou comme moi vinaigre maison de coings)
1 cuill à café de sel
2-3 feuilles de laurier
2 cuill à café de grains de poivre noir, grossièrement concassé
huile de colza ou de tournesol
Préparation:
Mélangez tous les ingrédients sauf l'huile et placez les dans une casserole juste assez grande pour les contenir en une seule couche (j'ai utilisé un tagine). Laissez mariner au frais toute la nuit.
Placez sur feu moyen à couvert et faites mijoter 20 minutes environ (en retournant les pièces de poulet 1 fois ou deux). Découvrez et laissez évaporer le vinaigre pendant 20 minutes environ (attention à ce que ça ne brûle pas au fond!). Quand il n'y a plus de liquide, ajoutez de l'huile pour arriver à mi-hauteur du poulet environ. Laissez frire quelques minutes, en retournant une fois les pièces, jusqu'à ce que le poulet soit joliment doré et les gousses d'ail confites.
Servez chaud ou tiède.
J'ai bien envie d essayer pour changer de l agneau de pâques, mais je ne vois pas quoi servir en accompagnement. Des légumes braisés ? Un gratin ? de la polenta ?
RépondreSupprimerJe verrais bien un pilaf aux épinards ou aux herbes, pour célébrer le printemps, et un pickle ou une salade bien acidulée pour équilibrer le tout.
SupprimerSyll, je suis d’accord, c’est dommage qu’il ne reste à la fin plus de la saveur du vinaigre. Peut-être en mettre un peu plus au départ ? En tout cas, c’est très bon et savoureux : des goûts marqués, comme j’aime. J’ai juste rajouté un peu de curcuma (et de poudre de piment) dans la marinade.
RépondreSupprimerComme accompagnement, j’ai choisi une autre de tes dernières recettes : le furikake d'ail des ours pour sublimer un simple riz blanc : une belle exposition de saveur, là aussi ! Merci !!
Héhé, deux recettes pour le même repas, bravo! Un peu de piment ne fait pas de mal dans cette recette, et le curcuma, ça doit rendre le poulet plus séduisant encore!
SupprimerA très vite pour de nouvelles recettes!