lundi 19 septembre 2011

Souvenir d'Islande: Icelandic Fish & Chips et bière Kaldi


  


Le 'Icelandic Fish & Chips' est un très bon plan pour qui cherche un restau à Reykjavik. C'est le seul endroit où nous sommes allé lors de nos deux voyages. Il est situé près du port (pas loin du Saegriffinn, un autre restau à conseiller). On y sert, comme son nom l'indique, seulement du fish & chips, mais en version islandaise améliorée.

Les poissons, super frais, sont au choix selon l'arrivage du jour. La pâte dans laquelle ils sont frits est à base de farine d'épautre et d'orge pour plus de légèreté. Les sauces, qui ressemblent à des mayonnaises, sont en fait des skyronnaises, c'est à dire à base de skyr, cette spécialité islandaise si légère dont je vous ai déjà parlé. Il y a une dizaine de skyronnaises différentes: gingembre-wasabi, pomme verte-romarin, coriandre-citron vert, etc.

Nous avons dégusté notre repas avec une bière 'kaldi' issue d'une microbrasserie locale créée en 2005. La mienne était la kaldi 'stinnings' très délicatement parfumée à la grande angélique, une plante qu'on retrouve abondamment en Islande: elle était délicieuse!

Bref une adresse à recommander si vous cherchez un plan sympa à Reykjavik: le midi l’ambiance est calme et cosy, par contre les soirs de weekend, c'est plus animé, mais toujours aussi sympa!

Découverte de l"'Electrolux Experience Centre"

"Electolux Experience Centre" Sous ce nom un peu trop 'hype' pour être honnête se cache le nouveau showroom de luxe de la marque Electolux, situé quasiment en face de l'OTAN à Evere.


Après nous avoir invité au Cube, Electrolux nous a donc cette fois conviés à découvrir ce nouvel espace, au très joli design ont sont présentés les nouveautés des 3 marques du groupe: Electrolux (normal, hein!), AEG et Zanussi.


C'est ouvert au public et vous pourrez tout toucher, regarder (et même tester)... mais pas acheter! Et oui, l'endroit n'est pas un magasin mais bien un endroit où découvrir la marque.
Pour tester tout ça, il y a une cuisine, ou se tiendront des cours ouvert à tous: toutes les infos sur place (si vous êtes dans le coin n'hésitez pas aller y jeter un oeil) ou via le site du "cookingclub.be".



Pour notre venue, quelques chefs partenaires étaient là pour nous préparer de petites bouchées: Pol Mertens, Pietro Urso, Denis Roberti, Philippe Renard, Joost Van Cauwelaert et Serge Koether. Je n'ai pas retenu qui a fait quoi (le champagne, sans doute! ;-) mais je sais que j'ai particulièrement apprécié le porc cuit 60h à 66°C: très tendre et superbement accompagné d'un consommé d'automne (aux champignons, quoi), d'une tige de betterave et d'un crumble aux trois céréales et aux olives:


Pour le reste, j'étais trop occuppé à jouer les pique-assiettes et à papoter avec les autres blogueurs présents, je n'ai pas pris beaucoup de photos et encore moins de notes!



 Par charité envers mes collègues blogueurs je n'ajouterai pas de photo de la séance ciné avec lunettes 3D (ah, oui, je ne vous avait pas dit ils ont salle de ciné 3D dans le bidule!): parceque ce genre de lunettes ne va pas à tout le monde (à personne en fait!): mais bon, grâce à ça, on a tous effectué une plongée en 3D dans le coeur d'un lave-vaiselle, et ça, croyez-moi, c'est une expérience rare! ;-)


Merci à Vincent d'Electrolux pour l'invitation, et si ça vous tente, l'"Electrolux Experience Centre" (40, rue de la Fusée, 1130) est ouvert tous les jours sauf le dimanche.

vendredi 16 septembre 2011

Daigaku Imo: patate douce frite et sucrée à la japonaise


J'ai déjà proposé ici une recette de patate douce frite et sucrée à la japonaise, dans l'espoir de ressusciter le souvenir de celles mangées à la gare d'Ebisu à Tokyo. La version que j'avais alors préparée était très bonne, mais mon confite que celle de mon souvenir.
Et puis il y a quelques temps, j'ai reçu en cadeau (merci Paul! ;-) un livre de cuisine végétarienne et végétalienne japonaise: "Kansha" de Elizabeth Andoh, avec une recette différente pour ces "daigaku imo". J'ai par l'occasion appris que si "imo" signifie patate douce, "daigaku" signifie université, et que ce snack est ainsi surnommé car il est vite devenu très populaire chez les étudiants japonais.
La version proposée par Elizabeh Andoh est en fait tirée d'une émission matinale de la télé japonaise "Hanamaru Market" où cette version plus légère et très rapide fut proposée en 2008.
C'est un régal et en plus, ici, il n'y a pas besoin de frire puis de confire: tout se fait dans la même sauteuse, en une seule étape.
La garniture traditionnelle est du sésame noir, mais je n'en avais pas en stock, donc j'ai utilisé du sésame blanc grillé.



Ingrédients:

2 patates douces à peau violette, coupées en morceaux irréguliers de 2-3 cm
90g de sucre
60ml d'huile végétale
2 cuill à soupe d'eau
1 cuill à café de sauce soja
1 cuill à café de vinaigre de riz
1/2 cuill à café de sel
sésame (noir si vous en avez)


Préparation:

Dans une grande sauteuse, faites chauffer ensemble huile, sucre, eau, sauce soja, vinaigre et sel. Mélangez pour émulsionner le tout. Quand ça bouillonne, ajoutez les morceaux de patate douce en une seule couche. Couvrez avec un 'couvercle' rond découpé dans du papier sulfurisé (pour éviter l'évaporation), posé directement sur les morceaux de patate douce. Laissez mijoter 3 minutes, puis couvrez la sauteuse avec son couvercle (tout en laissant le papier sulfurisé).



Après 10 minutes, vérifiez la cuisson: un cure-dent doit s'enfoncer sans rencontrer de résistance dans les morceaux de patate douce. Si besoin poursuivez la cuisson à couvert quelques minutes encore.
Quand les morceaux sont tendre, enlevez les couvercles  et continuez la cuisson 5 minutes environ: le sucre aura alors commencé à caraméliser au fond de la poêle.
Retirez les morceaux de patate douce à l'aide d'un cure-dent et disposez les en une seule couche sur une assiette. Saupoudrez de sésame et laissez refroidir.
Consommez de préférence le jour-même.


Bon appétit!

lundi 12 septembre 2011

Souvenir d'Islande: magret de guillemot et pomme de terre au caramel

 

Le guillemot est un oiseau marin de la famille des alcidées, ce qui en fait un cousin des pingouins et des macareux. Nous l'avons mangé au restaurant Bautinn à Akureyri, qui à l'avantage d'être un restaurant bon marché (soupe et salade-bar compris dans le prix) mais qui n'est pas un haut lieu de gastronomie.
Pour en revenir au guillemot, les magrets étaient servis comme du gibier avec airelles et sauce brune. Et c'est vrai que le goût est fort, vraiment comme du gibier... Comme je ne suis pas un grand amateur de gibier, et bien je n'ai pas trop aimé.
Autre curiosité sur l'assiette: des pommes de terre au caramel, spécialité islandaise sans doute venue du Danemark, ou les 'brunede kartofler' font parties du repas de Noël. Parfait pour un grand amateur de patates comme moi, ça m'a plus plut que le guillemot! ;-)