jeudi 27 septembre 2012

Découverte du loft de Charles Kaisin et de la nouvelle Nespresso U.

 

Connaissez-vous Charles Kaisin? Non? Et bien en fait, je pense que si! Si vous feuilletez de temps à autres des magazines avec une rubrique design, vous êtes certainement déjà tombé sur une de ces création, notamment son K-bench, mobilier iconique alvéolé et modulable (celui sur lequel il est assis sur cette photo ci-dessous).



Dans le cadre de la présentation de la nouvelle machine Nespresso U, j'ai été convié dans le loft de Charles Kaisin pour un cocktail dînatoire (qui s'est finalement transformé en dîner-dînette, la magnifique table en bois-façon forêt vivante- étant trop tentante pour rester debout).



 N'étant pas grand amateur de café (mon truc c'est le thé comme vous le savez peut-être) je n'attendais pas grand chose de cette soirée. Et bien j'ai été conquis, par le lieu et la personnalité de Charles Kaisin qui s'est acquitté de son rôle de façon très chaleureuse: on était là pour une présentation commerciale mais on avait presque l'impression d'être invité chez un ami...




...Un ami qui aurait une solide collection d'oeuvres d'art et de mobilier design, bien sûr. En arrivant le loft parait épuré, mais quand Charles Kaisin nous fait la visite on découvre un fourmillement d'oeuvres.



Des artistes ou designers belges (Pol Burry -ci dessus-, Jules Wabbes -si vous êtes amateurs ne manquez pas la prochaine expo à Bozar-), mais aussi étrangers, venant du Japon, de Chine.







 Je n'ai malheureusement pas retenu le nom de tous les artistes, mais la visite de ce loft sous la guidance de Charles Kaisin est aussi instructive qu'une visite dans un musée d'Art Contemporain! ;-)



Et la nourriture dans tout ça (on est quand même sur un blog culinaire ici, non?;-). Et bien elle n'a pas été oubliée et on a même été plutôt gâtés par le traiteur Jean-Michel Loriers qui avait envoyé un de ses meilleurs chefs, d'origine coréenne, qui nous a régalé toute la soirée avec une succession de délicieuses bouchées, pour finir bien sûr... par un café Nespresso.





Pas grand chose à dire sur la machine Nespresso U: petite, avec réservoir d'eau, c'est tout ce qu'il y a à savoir! On choisit le type de café (lungo, espresso, ristretto -si on ne choisit pas la machine utilise le format le plus utilisé récemment), on met la capsule et hop, c'est tout. La café coule, la capsule tombe dans le bac collecteur et voilà! ;-)





Comme c'était le soir, j'ai pris un décaffeinato espresso, avec quelques biscuits aux amandes (j'avais déjà trop mangé, mais je ne résiste pas à ce genre de mignardises!;-) et même en temps que buveur de thé, j'ai bien apprécié.


Merci à Nespresso pour la soirée et à Charles Kaisin pour sa très agréable hospitalité!


lundi 24 septembre 2012

Tsukemono: pickle de concombre au citron et au piment, à la japonaise


 Au Japon, les pickles sont une vraie passion: il existe des boutiques spécialisées qui ne vendent que ça et le nombre de variétés qui existent est impressionnant, comme je vous en parlais la semaine dernière. Cette recette est à la fois super simple, rapide et délicieuse. Vous pouvez l'utiliser pour accompagner tous vos repas japonais (au Japon le bol de pickles n'est jamais très loin du bol de riz, même au petit déjeuner!), ou pour accompagner des charcuteries, comme vous le feriez avec des cornichons.
J'ai utilisé des petits concombres (trouvés en épicerie turque), mais le résultat sera tout aussi bon avec un concombre 'classique' du supermarché.


Ingrédients:

6 mini-concombre (ou 1 grand)
zeste d'1/4 de citron
1 piment rouge séché
1 cuill à café de sucre
gros sel de mer




Préparation:

Lavez et séchez le ou les concombres. Coupez les en 4 dans le sens de la longueur. Enlevez les graines à l'aide d'une cuillère et jetez-les (sinon le pickle sera trop aqueux). Dans un récipient en plastique ou en porcelaine (pas de métal), déposez une cuill. à soupe de gros sel. Coupez si besoin les concombres pour qu'ils entrent à plat dans le récipient. Ajoutez le sucre, les zeste de citron, le piment ciselé et une deuxième cuill. à soupe de gros sel.
Posez une assiette de diamètre inférieur à celui de votre récipient sur les concombres. Posez sur l'assiette un poids pour presser le pickle (des galets bien lourds bouilli pour les stériliser conviendront très bien et pourront être réutilisés).


 J'ai utilisé une presse à tsukemono ramenée du Japon il y a deux: le couvercle contient un ressort qui permet d'ajuster la force du pressage, c'est très pratique.

Après très peu de temps, les concombres auront déjà dégorgé beaucoup d'eau et seront donc à l'abri de l'air. Laissez mûrir le pickle pendant 2-3 jours avant de le consommer. Il se conserve au frigo ou dans un endroit frais pendant plusieurs semaines.

Avant de consommer, rincer les morceaux de concombre pour enlever l'excédent de sel.



Itadakimasu!

jeudi 20 septembre 2012

Souvenir du Japon: Tsukemono


Les tsukemono ce sont les pickles japonais: ils sont présents à presque tous les repas (même au petit déjeuner pour accompagner le bol de riz) et on trouve partout des boutiques qui leur sont entièrement dédiées.

Il faut dire qu'il en existe de très nombreuses variantes, entre les pickles classiques marinés en saumure, ceux en lacto-fermentation (cousins du Kimchi coréen), les pickles au son de riz et ceux (plus coûteux) préservés dans du miso.


Au Japon on ne se contente pas de préserver des légumes en morceaux ou de petit format, on va jusqu'à faire des tsukemono de légumes entiers (légumes feuilles comme sur la photo ci dessus, ou aubergines entières).




Les boutiques de tsukemono sont des endroits où tout est fait pour mettre les légumes préservés en valeur: la beauté s'alliant à la saveur des préparations. Sur place n'hésitez pas à goûter: il y a souvent plein de petites portions à disposition pour tout goûter. Et si comme moi, vous êtes mordus, investissez dans une petite presse à tsukemono (la mienne est comme celle-ci) qui vous permettra d'en préparer très facilement à la maison (recette ici par exemple)! ;-)


lundi 17 septembre 2012

Kantolas sautés aux épices


Les Kantolas, vous connaissez? Non, et bien moi non plus jusqu'à ce que je les fasse identifier par mon experte attitrée, c'est à dire Apolina. Je les ai même achetés (dans une épicerie du quartier indien de la gare du Nord à Paris, j'y étais le jour de la fête de Ganesha) sans trop savoir si s'agissait d'un fruit ou d'un légume... Au niveau botanique il s'agit bien d'un fruit, mais au niveau goût, pas de doute c'est un légume, de la famille des cucurbitacées (une courge quoi) de la même branche que le concombre amer, dont il partage le nom (Momordica dioica pour le kantola, Momordica charantia pour le concombre amer) et une pointe d'amertume, même si le kantola est loin d'être aussi amer que le karela.
Après avoir lu plusieurs recettes sur le web, j'ai décidé d'improviser une version au wok, un peu façon curry sec. Choisissez les kantolas les plus verts possibles: les miens viraient déjà sur le jaune, avec des graines bien formées à l'intérieur dont j'ai dû me débarrasser.

Ingrédients:

4 kantolas jeunes et bien verts
2 oignons
1 cuill à soupe de mélange d'épice Kitchen King (ou 1 càc cumin + 1 càc coriandre + 1/2 càc piment)
1 cuill à soupe concentré de tomates
1 cuill à café de graines de moutardes
2 cuill à soupe de ghee
1/2 cuill à café de sel
1 pincé d'ase fétide (facultatif)




Préparation:

Dans un wok ou une grande sauteuse, faites revenir les oignons dans une cuill à soupe de ghee jusqu'à ce qu'ils soient translucides. Ajoutez le mélange d'épices Kitchen King, faites revenir 1 minute puis transférez dans un blender, avec une cuill à soupe d'eau et le concentré de tomate. Mixez pour obtenir une pâte.


Dans le même wok, faites chauffer le reste de ghee et faites y éclater les graines de moutarde pendant 30 secondes environ. Ajoutez l'ase fétide, puis les kantolas coupés en huitièmes, et épépinés si les graines sont dures. Faites sauter pendant quelques minutes jusqu'à ce qu'ils commencent à changer de couleur. Ajoutez la pâte oignon-épices, et un peu d'eau si besoin. Couvrez et laissez mijoter 5 minutes (ou plus) à feu doux pour attendrir les kantolas.
Découvrez, montez le feu et faites réduire le mélange aromatique jusqu'à ce qu'il forme une pâte sèche entourant les morceau de kantolas. Servez directement, avec un riz blanc ou parfumé (au safran et à la cardamome noire pour moi).

Bon appétit!

En bonus une photo prise lors de la fête de Ganesha dans la rue du Faubourg Saint Denis: ça se passe début septembre et ça mérite vraiment le détour!