lundi 23 janvier 2012
Cookies "Peaches and Cream"
Je n'ai pas beaucoup de livres de pâtisserie dans ma collection. La plupart des livres sur le sujet prennent la chose très au sérieux avec des mesures très précises, ce qui est très utile pour réussir des macarons parfaits mais ne correspond pas du tout à ma manière de cuisiner ;-) C'est sans doute pour ça que je pioche souvent chez Nigella Lawson côté gâteau car elle a une approche très décomplexée de la pâtisserie, à mille lieux des chefs français.
C'est aussi le cas de Christina Tosi, auteur d'un livre de pâtisserie qui m'a tout de suite séduit: "Momofuku Milk Bar". Elle est responsable des desserts dans les restaurants New Yorkais très cotés de David Chang "Momofuku". Ses desserts son très riches en sucre et en beurre (très américains, donc!) mais ce qui séduit avant tout ce sont ses idées en dehors des sentiers battus. Je meurs d'envie d'essayer ses 'compost cookies', un vrai concentré de junk food avec des morceaux de chips, de bretzels et du café moulu!!
Pour mon premier essai tiré de son livre, je me suis tourné vers ses 'blueberry and cream cookies' (Fanny les a testé à New-York, la chanceuse) que j'ai transformé en 'Peaches and cream cookies' (je le dis en anglais, sinon cookies 'crème et pêche' ça fait bizarre, comme un zozoteur qui parlerait de crème épaisse! ;-)).
Le secret de cette recette (autre que la généreuse quantité de beurre) ce sont les 'miettes de lait' (milk crumbs en VO) une sorte de biscuit dans le cookie, à base de lait en poudre et de chocolat blanc (un délice à manger tel quel également ou à incorporer à une glace à la vanille).
Tout ça demande un peu de travail mais le résultat en vaut franchement la peine (et les 'miettes de lait' sont tellement bonnes que je vous recommande de doubler la recette et d'utiliser le reste plus tard, ça se garde sans problème).
Ingrédients: (pour 18 cookies environ)
Pour les 'miettes de lait':
3 + 1 cuill à soupe de lait en poudre
3 cuill à soupe de farine
1 cuill à soupe de maïzena
1 cuill à soupe de sucre en poudre
2 cuill à soupe de beurre fondu
1 généreuse pincée de sel
40g de chocolat blanc fondu
Pour les cookies:
225g de beurre (à température ambiante)
150g de sucre
150g de cassonade
2 cuill à soupe de sirop de riz ou de golden syrup (à défaut du miel liquide)
2 oeufs
320g de farine
1 cuill à café de levure chimique
1.5 cuill à café de sel (ça paraît beaucoup mais ce n'est pas une erreur!)
150g de pêches séchées coupées en petits cubes
Préparation:
Pour les "miettes de lait": mélangez tous les ingrédients sauf 1 cuill à soupe de lait en poudre et le chocolat blanc. Étalez sur une plaque de cuisson et faites cuire à four doux (120°C) pendant 20 minutes environ. Laissez refroidir (les miettes vont durcir) puis mélangez avec la cuillère restant de lait en poudre, avant d'enrober (en plusieurs étapes) de chocolat blanc fondu.
Pour les cookies:
Mélangez le beurre, les sucres et le sirop de riz au batteur électrique jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Ajoutez alors les oeufs et continuez à mélanger pendant 3-4 minutes. Ajoutez la farine, la levure et le sel et incorporez à la cuillère en bois, avant d'ajouter les 'miettes de lait' puis les cubes de pêches.
Formez des boules de pâte avec une cuillère à boule de glace: disposez les sur une plaque, espacés de 5cm environ et laissez durcir 1 heure au frigo.
Enfournez pour 18 minutes à 180°C en surveillant vers la fin: les cookies doivent être légèrement bronzés sur les côtés mais encore pâle au centre.
Laissez refroidir sur une grille (difficile de résister mais il le faut: ils sont vraiment meilleurs une fois refroidis).
Dégustez ces cookies tendres et moelleux quand vous avez besoin de réconfort (comme ils sont riches, un seul suffit généralement, mais en cas de grand besoin, vous pouvez doubler la dose! ;-).
Bon appétit!
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vendredi 20 janvier 2012
Soirée italienne chez Electrolux/ Zanussi
Une petite soirée entre blogueurs à l'Elextrolux Experience Center, ça ne se refuse pas, hein?! ;-)
J'avais déjà eu l'occasion de découvrir ce lieu lors de l'ouverture, mais cette fois on ne s'est pas contenté de regarder et de goûter, on a mis la main à la pâte...
A la pâte, c'est le cas de le dire puisque la soirée était placée sous le signe de l'Italie, promotion de la nouvelle gamme 'Quadro' de Zanussi oblige... Nous avons pu découvrir en avant-première cette nouvelle gamme de la plus économique des marques Electrolux (Electrolux étant la marque centrale et AEG la marque plus luxe et high-tech).
Le nouveau design, de la gamme Quadro de Zanussi, tout en verticalité, s’inspire des racines italiennes de la marque (et oui, c’est Antonio Zanussi, qui a développé la première cuisinière à gaz pour sa femme en Italie en 1916!).
Côté pratique, le but est de nous simplifier la vie: par exemple le four a un volume de cuisson plus grand et une pyrolyse pour l'autonettoyage, le lave-vaisselle est prévu pour accepter les très grandes assiettes (tout en étant A+ pour l'énergie) et le frigo permet de stocker des denrées pour un régiment...
Après avoir découvert tout ça, nous avons pu pénétrer dans la 'salle de jeu', c'est une cuisine avec des postes de travail équipés de plaque à induction Zanussi. But du jeu: réaliser, par binôme, la recette des spaghetti carbonara (sans avoir la recette, bien sur). Pas si facile que ça en a l'air... Surtout quand on doit réaliser ça sous la surveillance d'un chef de renom: Giovanni Bruno du restaurant étoilé Senza Nome, épaulé de son équipe et de Audrey Lenoir (la petite belge de Masterchef 2010, qui va bientôt s'envoler pour New York).
Apolina et moi ne nous en sommes pas trop mal sorti niveau recette (j'avais lu la version d'Edda Onorato quelques jours plus tôt) mais deux petites fautes nous ont perdu: lardons de pancetta un peu trop cuits (et donc amers) et pâtes pas assez salées ;-)
(Notez au passage le wok spécial induction, conçu par Electrolux: c'est un vrai wok a fond sphérique, posé sur un adaptateur spécial induction).
Notre assiette (joli dressage par Apolina ;-))
Ce fut donc une très chouette soirée en belle compagnie: outre Apolina, il y avait aussi Sophie, Delphine, Marta, Vanessa, Sara et Laura (ces deux dernières constituant le duo gagnant de la soirée: bravo les filles!). J'étais donc le seul blogueur masculin, ce qui ne m'a pas du tout gêné, comme vous pouvez l'imaginer! ;-)
Merci à Vincent et à toute l'équipe d'Electrolux, et au Chef Giovanni et à son équipe.
Merci également à Perrine à qui j'ai emprunté quelques photos (difficile de cuisiner et de photographier en même temps! ;-)).
Et sinon, par curiosité, vous mettez quoi dans vos carbonara, vous (crème, vin blanc, suc' en poud')? ;-)
J'avais déjà eu l'occasion de découvrir ce lieu lors de l'ouverture, mais cette fois on ne s'est pas contenté de regarder et de goûter, on a mis la main à la pâte...
A la pâte, c'est le cas de le dire puisque la soirée était placée sous le signe de l'Italie, promotion de la nouvelle gamme 'Quadro' de Zanussi oblige... Nous avons pu découvrir en avant-première cette nouvelle gamme de la plus économique des marques Electrolux (Electrolux étant la marque centrale et AEG la marque plus luxe et high-tech).
Le nouveau design, de la gamme Quadro de Zanussi, tout en verticalité, s’inspire des racines italiennes de la marque (et oui, c’est Antonio Zanussi, qui a développé la première cuisinière à gaz pour sa femme en Italie en 1916!).
Côté pratique, le but est de nous simplifier la vie: par exemple le four a un volume de cuisson plus grand et une pyrolyse pour l'autonettoyage, le lave-vaisselle est prévu pour accepter les très grandes assiettes (tout en étant A+ pour l'énergie) et le frigo permet de stocker des denrées pour un régiment...
Après avoir découvert tout ça, nous avons pu pénétrer dans la 'salle de jeu', c'est une cuisine avec des postes de travail équipés de plaque à induction Zanussi. But du jeu: réaliser, par binôme, la recette des spaghetti carbonara (sans avoir la recette, bien sur). Pas si facile que ça en a l'air... Surtout quand on doit réaliser ça sous la surveillance d'un chef de renom: Giovanni Bruno du restaurant étoilé Senza Nome, épaulé de son équipe et de Audrey Lenoir (la petite belge de Masterchef 2010, qui va bientôt s'envoler pour New York).
Apolina et moi ne nous en sommes pas trop mal sorti niveau recette (j'avais lu la version d'Edda Onorato quelques jours plus tôt) mais deux petites fautes nous ont perdu: lardons de pancetta un peu trop cuits (et donc amers) et pâtes pas assez salées ;-)
(Notez au passage le wok spécial induction, conçu par Electrolux: c'est un vrai wok a fond sphérique, posé sur un adaptateur spécial induction).
Notre assiette (joli dressage par Apolina ;-))
Ce fut donc une très chouette soirée en belle compagnie: outre Apolina, il y avait aussi Sophie, Delphine, Marta, Vanessa, Sara et Laura (ces deux dernières constituant le duo gagnant de la soirée: bravo les filles!). J'étais donc le seul blogueur masculin, ce qui ne m'a pas du tout gêné, comme vous pouvez l'imaginer! ;-)
Merci à Vincent et à toute l'équipe d'Electrolux, et au Chef Giovanni et à son équipe.
Merci également à Perrine à qui j'ai emprunté quelques photos (difficile de cuisiner et de photographier en même temps! ;-)).
Et sinon, par curiosité, vous mettez quoi dans vos carbonara, vous (crème, vin blanc, suc' en poud')? ;-)
lundi 16 janvier 2012
Kinoko nabe: potée japonaise aux champignons
Un nabe (ou donabe) est un pot de cuisson japonais en terre, utilisé surtout durant l'automne et l'hiver pour préparer de délicieuses potées réconfortantes, comme le o-den, l'équivalent japonais de notre pot-au-feu. Tout aussi délicieuse mais super rapide à préparer, cette potée japonaise aux champignons mérite le détour.
Une demie heure seulement entre la mise en route et le service à table: incroyable pour une potée qui s'avérera pourtant incroyablement savoureuse. Le secret, c'est le bouillon, qui est un concentré d'umami japonais: bouillon dashi (à base d'algue kombu et de flocons de poisson séché), sauce soja, saké et mirin. Ce bouillon très simple à assembler (quand on a les ingrédients, je vous l'accorde) permet de révéler les saveurs automnales des champignons choisis. J'ai préparé ce kinoko nabe avec des champignons japonais, mais vous pouvez tester avec des champignons de chez nous: chanterelles, rosés de prés, etc...
Ingrédients (pour 4 personnes):
1 litre de bouillon dashi
100ml de saké
80ml de mirin
80ml de sauce soja
200g de champignons enoki (on en trouve chez Kam Yuen à Bruxelles)
400g de pleurottes
200g de shiitakes (souvent chez Delhaize, leur goût est inimitable)
200g de champignons shimeji (facultatifs, trouvés au Nagomi superstore)
1/4 de chou chinois
300g d'épinards frais
1 bloc de tofu ferme
Shichimi tōgarashi pour garnir (mélange de 7 epices japonais)
riz déja cuit, ramen ou udon pour déguster avec le bouillon en fin de repas
(en haut, à gauche les pleurotte, à droite les longs filaments blancs sont les énokis, en dessous les petits chapeaux bruns clairs sont les shimejis et en bas à gauche les shiitakes).
Préparation:
Préparez votre bouillon dashi ((j'utilise du bouillon désydraté qu'on trouve en épicerie asiatique, mais si vous avez kombu et bonite séchée, préparez le vous-même c'est encore mieux). Mélangez le dashi avec le saké, le mirin et la sauce soja.
Nettoyez les champignons et coupez la base des enoki et des shimeji.
Dans votre nabe ou votre cocotte à fond épais, disposez le chou chinois (feuilles coupées en diagonale, dans le sens de la longueur pour avoir une plus grande surface d'absorption du bouillon) et le bloc de tofu coupé en 4. Versez dessus le bouillon, amenez à ébullition sur feu vif, baissez le feu et laissez mijotter 5 minutes à couvert. Ajoutez alors les 4 types de champignons, en les disposant aléatoirement sur le chou.
Couvrez et laissez cuire 5 minutes.
Ajoutez alors les épinards, pressez avec une louche pour qu'ils soient recouverts de bouillon et laissez cuire encore 2 minutes.
Amenez le nabe ou la cocotte à table et laissez chacun se servir un morceau de tofu, des champignons et des épinards, avec une bonne dose du savoureux bouillon.
Dégustez bien chaud avec des baguettes, saupoudré de Shichimi tōgarashi.
Quand tous les légumes du pot ont été consommés, on peut réchauffer le bouillon restant et faire cuire des ramen ou des udon (nouilles japonaises) ou en faire une soupe avec du riz japonais déjà cuit.
Bon appétit!
En bonus, une vidéo d'une émission japonaise surfant sur la mode du 'neko nabe': nabe, c'est le pot de terre, et neko signifie chat en japonais... N'allez pas croire que les japonais cuisinent leurs chats en potée hivernale ;-), il s'agit d'une mode sur internet au Japon, qui consiste à poster des vidéos de chats dormants dans des nabes: la forme ronde et la chaleur de la terre cuite ont l'air de bien plaire aux félins de l'archipel! (Si vous en voulez plus, tappez Neko Nabe sur google - ne me dites pas merci, c'est cadeau! ;-).
Une demie heure seulement entre la mise en route et le service à table: incroyable pour une potée qui s'avérera pourtant incroyablement savoureuse. Le secret, c'est le bouillon, qui est un concentré d'umami japonais: bouillon dashi (à base d'algue kombu et de flocons de poisson séché), sauce soja, saké et mirin. Ce bouillon très simple à assembler (quand on a les ingrédients, je vous l'accorde) permet de révéler les saveurs automnales des champignons choisis. J'ai préparé ce kinoko nabe avec des champignons japonais, mais vous pouvez tester avec des champignons de chez nous: chanterelles, rosés de prés, etc...
Ingrédients (pour 4 personnes):
1 litre de bouillon dashi
100ml de saké
80ml de mirin
80ml de sauce soja
200g de champignons enoki (on en trouve chez Kam Yuen à Bruxelles)
400g de pleurottes
200g de shiitakes (souvent chez Delhaize, leur goût est inimitable)
200g de champignons shimeji (facultatifs, trouvés au Nagomi superstore)
1/4 de chou chinois
300g d'épinards frais
1 bloc de tofu ferme
Shichimi tōgarashi pour garnir (mélange de 7 epices japonais)
riz déja cuit, ramen ou udon pour déguster avec le bouillon en fin de repas
(en haut, à gauche les pleurotte, à droite les longs filaments blancs sont les énokis, en dessous les petits chapeaux bruns clairs sont les shimejis et en bas à gauche les shiitakes).
Préparation:
Préparez votre bouillon dashi ((j'utilise du bouillon désydraté qu'on trouve en épicerie asiatique, mais si vous avez kombu et bonite séchée, préparez le vous-même c'est encore mieux). Mélangez le dashi avec le saké, le mirin et la sauce soja.
Nettoyez les champignons et coupez la base des enoki et des shimeji.
Dans votre nabe ou votre cocotte à fond épais, disposez le chou chinois (feuilles coupées en diagonale, dans le sens de la longueur pour avoir une plus grande surface d'absorption du bouillon) et le bloc de tofu coupé en 4. Versez dessus le bouillon, amenez à ébullition sur feu vif, baissez le feu et laissez mijotter 5 minutes à couvert. Ajoutez alors les 4 types de champignons, en les disposant aléatoirement sur le chou.
Couvrez et laissez cuire 5 minutes.
Ajoutez alors les épinards, pressez avec une louche pour qu'ils soient recouverts de bouillon et laissez cuire encore 2 minutes.
Amenez le nabe ou la cocotte à table et laissez chacun se servir un morceau de tofu, des champignons et des épinards, avec une bonne dose du savoureux bouillon.
Dégustez bien chaud avec des baguettes, saupoudré de Shichimi tōgarashi.
Quand tous les légumes du pot ont été consommés, on peut réchauffer le bouillon restant et faire cuire des ramen ou des udon (nouilles japonaises) ou en faire une soupe avec du riz japonais déjà cuit.
Bon appétit!
En bonus, une vidéo d'une émission japonaise surfant sur la mode du 'neko nabe': nabe, c'est le pot de terre, et neko signifie chat en japonais... N'allez pas croire que les japonais cuisinent leurs chats en potée hivernale ;-), il s'agit d'une mode sur internet au Japon, qui consiste à poster des vidéos de chats dormants dans des nabes: la forme ronde et la chaleur de la terre cuite ont l'air de bien plaire aux félins de l'archipel! (Si vous en voulez plus, tappez Neko Nabe sur google - ne me dites pas merci, c'est cadeau! ;-).
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mardi 10 janvier 2012
Romazava 'bouillon' malgache aux brèdes mafane
'Romazava' se traduit par bouillon clair en malgache, mais il s'agit dans cette version plutôt d'un ragoût. J'ai pu me lancer dans cette recette grâce à Pascale (originaire de Madagascar), du blog 'les idées vagues de Snapulk'. J'ai rencontré Pascale une première fois au salon du blog culinaire de Bruxelles, puis une deuxième fois alors qu'elle était de passage à Bruxelles avec Dorian.
Lors de notre troisième rencontre au Salon du blog culinaire de Soissons, elle m'a super gentiment offert un sac rempli de brèdes mafane (photo ci dessous), élément indispensable au romazava (voir la recette de Pascale). Cette plante a une grande particularité gustative: quand on croque dans une des fleurs (qui ressemble à un capitule de paquerette sans les pétales) on a une sensation de pétillement sur la langue, qui provoque un engourdissement des papilles: la sensation est très étrange et assez excitante je trouve. On met quelques fleurs dans le romazava, mais pas trop, histoire d'obtenir le pétillement sans s'anesthésier complètement le palais!
A Madagascar, le romazava serait préparé avec du zébu, mais faute de zébu chez mon boucher, je me suis contenté de bœuf à carbonnade, et c'était super bon, très surprenant!
Ingrédients:
400g de brèdes mafane (on en trouve parfois dans les épiceries chinoises)
800g de bœuf a bourguignon ou à carbonnades (ou du zébu si vous avez! ;-)
1 boîte de tomate pelées en cube (400ml)
2 cuill à soupe d'huile
2 oignons émincés
2 gousses d'ail
4cm de gingembre frais
20cl de bouillon de bœuf
thym, laurier
Préparation:
Nettoyez les brèdes mafane: éliminez les tiges, ne gardez que les feuilles et une petite poignée de fleur. Coupez la viande en morceaux de 2-3 cm. Faites revenir les oignons dans l'huile jusqu'à ce qu'ils soient translucides. Grattez l'ail et le gingembre (j'utilise mon petit grattoir japonais): ajoutez avec poivre et sel aux oignons, et continuez à faire revenir 3-4 minutes.
Ajoutez thym, laurier, la boîte de tomates et le bœuf et mélangez bien. Couvrez de bouillon, amenez à petits bouillons (sans atteindre l'ébullition) et laissez mijoter tranquillement pendant 2h (j'aime bien ma viande fondante). Vingt minutes avant la fin de la cuisson, ajoutez les brèdes mafane nettoyées.
Servez bien chaud, avec du riz blanc et un rougail tomates par exemple.
Bon appétit (et encore un grand merci à Pascale)!
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