vendredi 6 septembre 2013

Dumplings hongrois farcis aux prunes et aux noix (szilvás gombóc)


Une recette hongroise rustique et délicieuse, à préparer par un après-midi d'automne maussade: de quoi se réconforter quand le temps n'est pas au beau fixe. La pâte, à base de pommes de terre, est très simple à préparer et vraiment délicieuse: elle a l'avantage de ne pas durcir en cuisant: ces bouchées sont donc très tendres et juteuses, un régal exotique à découvrir! Ces dumplings peuvent être dégustés pour le goûter, comme plat ou en accompagnement d'un repas hongrois par exemple.

J'ai découvert cette recette dans un livre que j'ai dégotté pour deux euros dans une librairie d'occasion: 'Treasure Trove of Hungarian Cookery' de Mariska Viz, un livre de 1963!


Ingrédients:

500g de pommes de terre farineuses cuites et réduites en purée
1 cuill à soupe de beurre ramolli
1 oeuf
250g de farine
100g de noix réduites grossièrement en poudre
1/2 cuill à café de cannelle en poudre
75g de cassonade
200g de prunes pas trop grosses (Reine-claudes pour moi)




 Préparation:

Pour préparer la pâte, mélanger à la cuillère la purée de pomme de terre avec l'oeuf, la farine et le beurre. Vous devez obtenir une pâte souple. 
Farinez bien votre plan de travail et étalez la pâte jusqu'à une épaisseur de moins d'1 cm. Coupez en carrés de 10cm de côté. Placez au centre de chaque carré une prune dénoyautée, garnie d'un peu de mélange cassonade/noix hachées/cannelle. Relevez les bords des carrés autour de la prune, et façonnez une boulette avec vos mains farinées. Continuez avec les autres boulettes.

Faites chauffer une grande quantité d'eau légèrement salée dans une grande casserole. Plongez-y les boulettes dans l'eau bouillante. Quand les boulettes remontent à la surface, récupérez les avec une écumoire et roulez les dans le reste de mélange noix/cassonade. 

Servez bien chaud!

Bon appétit!

 

mardi 3 septembre 2013

Soutzoukakia: petites saucisses de boeuf comme à Smyrne


Les boulettes, c'est presque toujours bon, et cette succulente recette grecque ne déroge pas à la règle. Du boeuf, du cumin, des tomates, du vin rouge: bref tout plein de bonnes choses pour un résultat à la hauteur, parfait pour un repas familial. On peut les préparer en avance et les passer au four au moment de l'apéro, et hop, ces petites saucisses seront prêtes au moment de passer à table, avec des pâtes ou du riz par exemple.


Ingrédients:

Sauce:
1 oignon
2 cuill à soupe d'huile d'olive
1 gousse d'ail émincée
60ml de vin rouge
1 boîte de cubes de tomates pelées
1 cuill à café de sucre
sel, poivre
1 pincée de piment en poudre

Soutzoukakia:

500g de boeuf haché
1 gousse d'ail émincée
2 cuill à café de cumin en poudre
1/4 cuill à café de piment de la Jamaïque en poudre
1/4 cuill à café de noix de muscade rapée
1 pincée de cannelle en poudre
1 cuill à café de paprika
1 oeuf
2 cuill à soupe de vin rouge
2 cuill à soupe de chapelure
sel, poivre


Préparation:

Pour la sauce, faites revenir l'oignon haché dans l'huile jusqu'à ce qu'il soit translucide. Réservez-en la moitié pour ajouter au boeuf. Dans la casserole, ajoutez l'ail au reste d'oignon, puis le vin rouge et enfin les tomates en cubes et leur jus. Faites mijoter et épaissir 10 à 15 minutes, puis ajoutez sel, poivre, sucre et piment. Réservez.

Dans un grand bol, mélangez tous les ingrédients pour les soutzoukakia à la main pour rendre le mélange bien homogène. Prenez des morceaux de haché de la taille d'une balle de golf et façonnez en petites saucisses pas trop allongées. Réservez au frais pour qu'elles durcissent.

Saupoudrez les de farine et faites les revenir dans un peu d'huile d'olive jusqu'à ce que les soutzoukakia soient dorées sous toutes les faces. Disposez les dans un plat en terre et versez dessus la sauce tomate. Enfournez pour 30 minutes à th4.

Bon appétit!




lundi 2 septembre 2013

Et si on cuisinait ensemble le 11 septembre: Atelier Foodpairing


Dites, vous êtes libres le soir du mercredi 11 septembre ?  Si oui et si vous avez la possibilité d’être à Bruxelles entre 19 et 23h, je vous propose de me rejoindre pour un atelier foodpairing. C’est un atelier que j’ai gagné grâce à ma recette de panna cottade yaourt, fraises au sirop de bière et noix confites avant l’été. C’est gratuit et j’ai envie de vous y inviter !





Il y aura moi (bien sûr), quelques autres blogueurs, quelques lecteurs du blog : 16 personnes en tout : on va cuisiner, découvrir les bases du foodpairing et passer une bonne soirée à l’AEG Cooking Club (40, rue de la Fusée, 1130, c'est près de l’OTAN).





Pour tenter de nous rejoindre, envoyez moi un petit mail à sylvain.coings@yahoo.com avec un message pour expliquer pourquoi vous avez envie de participer. Je choisirai parmi les réponses les plus sympa.

Dépêchez-vous, je dois envoyer la liste des invités très vite ! ;-)

vendredi 30 août 2013

Poulet aux piments du Sichuan (la zi ji)


 Une recette typique du Sichuan: des piments (beaucoup!), du poivre de Sichuan, de l'ail, du gingembre, c'est tout ce qu'il faut pour créer cette alchimie particulière. La quantité de piments peut paraître énorme, mais il ne faut pas avoir peur, les piments sont là pour parfumer l'huile qui va enrober le poulet, mais ils ne seront pas consommés.

J'ai profité de cette recette pour tenter une association mets-vin avec un Gaillac reçu de My VitiBox, une 'box' à abonnement (disponible en Belgique) qui permet de recevoir et de tester chez soi des vins sélectionnés par un sommelier de renom, avec une fiche très complète, puis de les commander si on est séduit.  Le Gaillac Domaine Vayssette, Cuvée Maxime a tenu ses promesses: un Gaillac plus élégant que la moyenne, avec des arômes de miel. Pour l'association avec de la nourriture épicée, j'aurai tendance à quand même privilégier un Gewurtztraminner, comme je le fait souvent. Ce Gaillac bien frais était très agréable, mais le sucre était peut-être trop enveloppant, et l'acidité trop discrète pour accompagner les piments.

Prenez vos précautions quand vous ajoutez les piments dans le wok, la fumée qui se dégage alors est assez acre et risque de vous faire tousser: ouvrer grand les fenêtres! ;-)
J'ai servi ce poulet avec du riz blanc et un pickle express de concombre (concombre mis sous presse à pickles avec du sel et du sucre pendant 2h, puis rincé et arrosé de jus de citron).


Ingrédients (pour 2 personnes):

2 blancs de poulets 
Marinade: 1 cuill à café de vin de riz Shaoxing + 2 cuill à café de sauce soja (1 dark + 1 light)
50g de piments séches (piments ronds de type sichuanais si vous trouvez, piments longs sinon)
1 cuill à soupe de poivre du Sichuan
2 gousses d'ail émincées
3cm de gingembre émincé
3 oignons jeunes
sel et sucre
2 cuill à café d'huile de sésame


Préparation:

Coupez les blancs de poulets en morceaux de 2 cm environ, et mélangez-les à la marinade. Laissez mariner pendant 30 minutes au moins.
Coupez les piments séchés en deux et retirez-en les graines.
Faites chauffer 200ml d'huile de friture dans le wok et faites-y frire le poulet (en 2 fois si besoin) jusqu'à ce qu'il soit doré et légèrement croustillant (2-3 minutes). Retirez de l'huile et égouttez bien sur du papier absorbant.

Videz l'huile du wok, nettoyer le, et remettez le sur le feu. Quand il fume, ajoutez 2 cuill à soupe d'huile et mettez y directement l'ail et le gingembre émincés. Faites revenir quelques secondes jusqu'à ce qu'ils commencent à colorer puis ajoutez les piments et le poivre de Sichuan. Faites revenir rapidement mais sans laissez brûler et ajoutez directement le poulet et le blanc des oignons jeunes (coupés en 3 parties pour chaque oignon jeune). Salez, sucrez légèrement, enrobez bien le poulet d'huile piquante. Retirez du feu, ajoutez l'huile de sésame et servez immédiatement.

Bon appétit!