Affichage des articles dont le libellé est riz. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est riz. Afficher tous les articles

mardi 16 septembre 2014

Riz au four aux pois chiches et aux raisins (Espagne)


 
Une recette de la région de Valence, pour un plat complet qui allie riz et légumineuse, la formule magique pour une absorption optimale des nutriments et vitamines. Si en plus on ajoute du pimenton pour une goût délicieusement fumé, des raisins secs pour plus de douceur et un bouillon espagnol mijoté comme il faut on obtient un plat tout en un succulent et très simple à préparer.

J'ai la chance d'avoir une épicerie espagnole pas loin de chez moi: on y trouve du bouillon en brique délicieux et sans additif, à défaut vous pouvez bien sûr faire un bouillon maison aux légumes et à la viande ou encore reconstituer la quantité voulue avec du bouillon cube.
J'ai trouvé cette recette chez un auteur que j'adore: Claudia Roden, dans son 'Livre de la cuisine espagnole', une très bel ouvrage que je vous conseille.




Ingrédients:

500g de riz espagnol à grain moyen 
2 cuill à  soupe d'huile
120g de raisins secs
1 tête d'ail
200g de pois chiches secs
1,25 litre de bouillon espagnol (caldo de puchero) ou un bon bouillon maison, ou un cube
1 cuill à café de pimentón (paprika fumé espagnol)
1 cuill à soupe de concentré de tomate





Préparation:

La veille, faites tremper les pois chiches dans un grand volume même.
Le lendemain, rincez les pois chiches, amenez à ébullition dans un grand volume d'eau, écumez puis faites cuire 25 minutes environ sous pression dans une cocotte-minute (ou plus d'une heure si vous n'avez pas de cuiseur-pression). Laissez tiédir.

Faites tremper les raisins dans de l'eau chaude pendant 30 minutes (j'y ai ajouté un peu de vermouth espagnol Lacuesta).




Dans une cocotte allant au four, faites chauffer l'huile et faites y revenir à feu doux la tête d'ail et la moitié des raisins égouttés pendant quelques minutes. Réservez la tête d'ail, et ajoutez dans la cocotte le pimenton, les pois chiches, puis le bouillon. Amenez à ébullition, salez à votre goût, poivrez, et versez le riz. Mélangez, ajoutez le reste des raisins secs et posez la tête d'ail au centre.

Enfournez à four chaud (180°C) pour 30 minutes environ: les pois chiches et les raisins sur le dessus doivent alors être dorés et le riz en dessous tendre et cuit à coeur.

Servez bien chaud ou tiède, en plat unique (en proposant un gousse d'ail par personne), ou en accompagnement de plat espagnol.

Bon appétit!


vendredi 12 septembre 2014

Nouilles de riz au lait de coco sucré (shevayi)




Comme vous le savez, j'aime tester de nouvelles choses, donc quand j'ai vu cette recette pour faire soi-même des nouilles de riz dans mon bouquin de cuisine goanaise ( The essentiel Goa cookbook de Maria Teresa Menezes ou la recette est intitulée shewyo), j'ai tout de suite voulu essayer, surtout que j'avais depuis longtemps la presse à sevai, le petit appareil qui permet de réaliser ce miracle.

Le résultat est très intéressant: la texture des nouilles est très légère (la presse à sevai agit comme une machine à extrusion), mais pour le goût, c'est la sauce qu'on y ajoute qui fait la différence. J'ai utilisé pour cette occasion le jaggery noir, sucre non raffiné qui est une spécialité de Goa (j'ai acheté le mien sous forme de mini-pyramides sur le marché de Mapusa) et dont le goût rappelle vraiment la réglisse. Associé à la douceur du lait de coco, c'est une merveille!


jaggery noir de Goa


Ingrédients:

200g de riz étuvé ('parboiled', basmati pour moi)
1 pincée de sel
100ml de lait de coco épais
1 à 2 cuill à soupe de jaggery râpé


Au fond, la presse à sevai

Préparation:

Lavez le riz et faites le tremper pendant la nuit dans un grand volume d'eau. Le lendemain, égouttez le et passez le au mixeur avec juste assez d'eau pour obtenir une pâte assez ferme mais quand même légèrement collante. Laissez reposer pendant une heure (j'ai zappé cette étape). Façonnez en boules de la taille d'un citron environ et faites cuire à la vapeur pendant 20 minutes.

Préparez la sauce en mélangeant le jaggery râpé et le lait de coco jusqu'à avoir une consistance lisse.

Passez les boules de pâte encore chaudes dans la presse à sevai munie de la grille aux trous les plus fins. Faites tomber les nouilles directement dans l'assiette de service et servez chaud accompagné de la sauce jaggery/coco.

Bon appétit!


mardi 2 septembre 2014

Modaks




Lors de notre voyage sur la côte du Konkan, nous avons fait halte à Ganpatipule, un village-plage doublé d'un temple dédié à Ganesh (Ganapati). Les modaks sont une spécialité sucrée du Maharashtra qu'on prépare généralement pour la fête de Ganesh. Une bourse en pâte de farine de riz, cuite à la vapeur et contenant un mélange de coco râpée et de jaggery (sucre de palme ou de canne).
On les déguste chaud, arrosés d'un peu de ghee, c'est un régal!



Ingrédients:

Pour la garniture:
1 noix de coco fraîchement râpée
250g de jaggery
les graines de 3 cardamome réduites en poudre

Pour la pâte:
250ml d'eau
même volume de  farine de riz (non gluant)
1 pincée de sel
0,5 cuill à café de beurre


Préparation:

Pour la garniture, faites chauffer le jaggery cassé en morceaux avec la noix de coco râpée dans une sauteuse à fond épais, jusqu'à ce que le jaggery soit dissout. Laissez cuire 15-20 minutes environ jusqu'à ce qu'il n'y ait presque plus de liquide au fond de la sauteuse. Laissez refroidir.

Pour la pâte, amenez l'eau à ébullition dans une casserole de taille moyenne. Baissez le feu et ajoutez le sel et le beurre, puis la farine de riz en pluie fine en mélangeant bien? Coupez le feu, couvrez et laissez reposez 5 minutes.



Transférez la pâte sur votre plan de travail et travaillez là avec vos mains huilées pendant quelques minutes. Prélevez une boulettes de la taille d'une balle de golf. Aplatissez à la main (huilez vos mains régulièrement) en un disque fin, posez une cuill à soupe de garniture au centre et fermez la bourse en ramenant les bords vers le centre et en pinçant. Répétez avec le reste de pâte et de garniture.

Faites cuire les modaks à la vapeur pendant 3 à 6 minutes. Servez chauds nappés d'un peu de ghee ou de beurre fondu.

Bon appétit!

mardi 19 août 2014

Curd rice: riz au yaourt du sud de l'Inde



Quand j'étais collégien, une fois par an, à la cantine, on faisait opération 'Bol de riz'. Le principe: pour nous sensibiliser à la faim dans le monde, on ne recevait à midi qu'un bol de riz. Ca c'était en théorie, parcequ'en pratique on recevait une grosse assiette de riz cantonais très bien garni en légumes et oeufs, histoire d'éviter les récréminations de certains parents. Du coup on ne pouvait pas dire que l'opération était très efficace! ;-)
A l'époque, ça m'aurait semblé bizarre de ne manger qu'un bol de riz pour tout repas, mais maintenant, ça m'arrive régulièrement, quand je n'ai pas très envie de cuisiner par exemple. Un bol de riz japonais avec juste un peu de furikake, c'est parfois juste ce qu'il faut. Un bol de basmati avec un pickles bien pimenté: idem.
Cette recette de riz au yaourt du sud de l'Inde est plutôt censée accompagner les repas: en fin de repas, un bol de ce 'curd rice' est parfait pour digérer les plats pimentés. Pour ma part, j'en ai mangé juste un bol, un soir, accompagné simplement d'un pickles de citron, et je me suis régalé. Une belle façon d'utiliser les restes de riz!
J'ai utilisé la recette d'une des papesses indiennes de la cuisine végétarienne: Tarla Dalal.



Ingrédients:
1 grand bol de riz cuit et froid (mais pas passé au frigo)
1 grand bol de yaourt nature non sucré
1 cuill à soupe d'huile
1 cuill à soupe de graines de moutarde
1 cuill à soupe de lentilles 'urad dal' (je n'en avais plus, j'ai mis des chana dal)
1 pincée d'asa foetida (ase foetide en poudre, en épicerie indienne)
Quelques feuilles de curry (curry leaves, en épicerie indienne, j'en ai toujours au congélateur)
2 petits piments verts, coupés dans la longueur
coriandre fraîche pour garnir (je n'en avais pas)



Préparation:
Mélangez le riz cuit et froid avec le yaourt.
Dans une grande sauteuse, faites éclater les graines de moutarde dans l'huile sur feu vif. Ajoutez les feuilles de curry, les piments verts et l'urad dal. Faites bien revenir le tout jusqu'à ce que les lentilles soient dorées. Ajoutez alors l'asa foetida, puis presque directement le riz et le yaourt mélangés. Laissez cuire quelques minutes jusqu'à ce que le riz soit chaud.
Servez directement garni de coriandre et accompagné d'un pickle indien par exemple.

Bon appétit!


mardi 27 mai 2014

Boulette de poulet aux amandes, riz chelo, à l'iranienne


 Ou comment associer un produit humble (des boulettes de poulet) à un produit haut de gamme (le ratafia de Champagne) pour obtenir une délicieuse recette d'inspiration persane ;-).
Pour ceux qui l'ignoreraient, le ratafia de Champagne est une mistelle (au même titre que le Pinot des Charentes ou le Floc de Gascogne): il est produit en mélangeant le jus de raisin à un alcool fort qui stoppe la fermentation. En Champagne on a pu utiliser traditionnellement la fine de Champagne à cet effet, mais chez Julien Chopin, qui m'a fournit le ratafia dans le cadre d'un concours, on mûte le jus de raisin à l'alcool surfin (94°), ce qui permet d'en utiliser moins et de laisser les arômes du raisin vraiment prendre la vedette.



C'est le cas avec ce Ratafia du Champagne 100% Pinot Meunier (vieilli en fût de chêne), d'une grande complexité aromatique, qui séduit par ses arômes de fruits secs et de pâte de coings notamment. Pour le mettre en valeur, je me suis une nouvelle fois tourné vers une cuisine qui sublime avec subtilité les épices rares (safran, eau de rose): la cuisine iranienne.
L'association du ratafia de Champagne Pinot Meunier avec le jus de grenade frais donne un équilibre parfait de sucré et d'acide, avec des arômes envoûtants....




Ingrédients:

2 cuisses de poulet
100g d'amandes en poudre
1 tranche de pain trempée dans du lait
1/2 cuill à café de coriandre en poudre
1/4 cuill à café de cumin en poudre
1 cuill à café de sel
1 oignon
150ml de Ratafia de Champagne Pinot Meunier
2 grenades
amandes effilés
1 pincée de filament de safran

coriandre




 Pour le riz à l'iranienne  au ratafia(chelo)

200g de riz
2 cuill à soupe de yaourt
3 cuill à soupe d'huile
1 pincée de safran
1 cuill à café de sucre
1 cuill à soupe d'eau de rose
1 cuill à soupe de ratafia de Champagne Pinot Meunier(facultatif)



Préparation:

Pour les boulettes:


Désossez les cuisses de poulet et enlevez la peau (gardez en un tiers pour apporter du moelleux aux boulettes.
Passez au hachoir ou à la moulinette (j'ai utilisé mon antique moulinette Moulinex de 1971) le poulet desossé, une partie de la peau et le pain trempé égoutté. Quand la texture est presque lisse, transférez dans un grand bol et ajoutez oeuf, amandes en poudre, oignon émincé, cumin, coriandre, et sel. Mélangez à la main pour obtenir une texture homogène.
Huilez vos mains et façonnez des boulettes de taille moyenne que vous disposez dans un plat huilé allant au four. Enfournez à four moyen (170°C) pour 30 minutes environ, jusqu'à ce que les boulettes soient dorées.
Pendant ce temps, faites chauffer dans une petite casserole 150ml de ratafia avec 100ml de jus de grenade frais et une pincée de filament de safran. Faites réduire de 2/3.
Quand les boulettes sont dorées, ajoutez le mélange ratafia/grenade mélangez bien pour enrober les boulettes de sauce et laissez reposer 10 minutes au chaud.



Pour le riz à l'iranienne (chelo) au ratafia:

La veille, ou le matin, rincez le riz basmati dans plusieurs eaux, jusqu'à ce que l'eau soit claire, puis recouvrez le d'eau et laissez tremper pendant minimum une heure, jusqu'à plus d'une nuit si besoin. Une heure avant de passer à table, faites bouillir une grande quantité d'eau. Salez l'eau généreusement (comme pour des pâtes) et versez le riz par poignées dans l'eau bouillante. Faites cuire le riz 4-5 minutes jusqu'à ce qu'il soit 'al dente', égouttez le directement et rincez le à l'eau tiède.


le tadig croustillant, en avant plant

Dans un mortier, réduisez le safran en poudre avec le sucre. Diluez avec le ratafia (si vous en utilisez) et l'eau de rose.
Dans une cocotte à fond épais, placez 6 cuill à soupe de riz avec 2 cuill à soupe de yaourt, 1 cuill à soupe de mélange safran-ratafia et 2 cuill à soupe d'huile. Mélangez bien, tassez à la cuillère puis disposez le riz restant en une montagne, sans tasser cette fois. Versez le ratafia au safran et une cuillère d'huile sur la montagne de riz.
Posez un linge propre sur le dessus de la cocotte, puis le couvercle (en relevant les coins du linge sur le couvercle) et faites cuire d'abord 2 minutes à feu moyen-fort puis à feu très doux pendant 20 à 30 minutes. Le riz sera alors aérien et délicieusement parfumé, et au fond de la cocotte vous pourrez détacher la croûte de riz croustillante, le tadig (servi traditionnellement à part comme marque de respect pour les invités).

Placez le riz en couronne dans un grand plat, avec des morceaux de tadig autour. Ajoutez les boulettes au centre, garnissez d'amandes effilées grillées, de grains de grenade et de coriandre hachée.

Bon appétit!


dimanche 23 mars 2014

Jambalaya au poulet et à la saucisse fumée




Le Jambalaya, c'est comme une paella qui aurait traversé l'Atlantique et se serait adapté aux produits locaux. C'est d'ailleurs l'origine même de ce plat, qui serait né dans le 'French quarter' de la Nouvelle-Orléans, du désir d'espagnols déracinés de recréer leur trésor national.
La recette a bien évolué, et les différences sont maintenant nombreuses entre les deux plats. Cette version, issue du livre 'Cooking Up a Storm' est celle d'un jambalaya cajun, sans tomates fraîches (alors qu'on en trouve dans le jambalaya créole) et sans fruits de mer.

C'est un plat tout-en-un comme je les aime: facile à réaliser, complet et très goûteux. Cette version inclut de la saucisse fumée qui donne un goût fabuleux. Si vous ne savez pas où trouver de mélange d'épices cajun, vous pouvez le préparer vous-même, en suivant par exemple cette recette.

Comme pour la paella, ne remuez pas le riz pendant la cuisson: laissez la magie du jambalaya faire son oeuvre!




Ingrédients:

2 blancs de poulet, coupés en cubes de 2 cm environ
300g de saucisse fumée (type saucisse polonaise)
2 cuill à soupe d'huile
2 cuill à café de mélange d'épices cajun
2 oignons hachés finement
2 poivrons verts coupés en petits cubes
750ml d'eau
1 cuill à café de sel
1 cuill à soupe de concentré de tomate
2 cuill à soupe de persil haché
2 cuill a soupe d'oignons jeunes ciselés (partie verte seulement) ou de ciboulette
300g de riz long grain




Préparation:

Faites chauffer l'huile dans une cocotte à fond épais. Mélangez le poulet coupé en cube avec le mélange d'épice cajun et faites revenir dans l'huile jusqu'à ce qu'il commence à dorer. Ajoutez alors la saucisse coupée en tranches de 1cm environ. Faites revenir encore 2 minutes puis ajoutez les oignons et les poivrons jusqu'à ce qu'ils soient tendres.

Ajoutez l'eau, le concentré de tomate, le persil haché, les oignons jeunes et le sel. Portez à ébullition et ajoutez alors le riz. Couvrez, baisser le feu (doux-moyen) et laissez cuire (sans remuer!) jusqu'à ce que le riz soit tendre et ait absorbé tout le liquide.

Aérez le riz à la fourchette juste avant de servir bien chaud.

Bon appétit!

vendredi 15 novembre 2013

Riz au four au Xérès (Arroz al Jerez)


 
Une recette espagnole légèrement réminiscente d'un risotto italien, mais avec son identité propre et un goût particulier dû à l'utilisation de vin de Xérès, vin muté et oxydé aux arômes marqués. La cuisson se fait au four, ce qui est idéal quand on ne veut pas s'embêter à surveiller la cuisson du riz! ;-)

Ingrédients:

500g de riz à grains ronds
5 cuill à soupe d'huile d'olive
3 oignons de taille moyenne finement hachés
20cl de Xérès (= Sherry, de type Fino pour moi) (à défaut, du Vermouth)
1,2l de bouillon de poule (maison ou de cube)
1 cuill à café de poivre blanc moulu
1 cuill à soupe de beurre ramolli


Préparation:

Préchauffez votre four à th7 (200°C).
Dans une cocotte allant au four, faites revenir dans l'huile les oignons hachés jusqu'à ce qu'ils soient dorés (8 à 10 minutes environ). Ajoutez alors le riz en mélangeant pour l'enrober de gras, puis le xérès et enfin le bouillon de poule bouillant et le poivre blanc. Ajoutez du sel seulement si votre bouillon n'est pas trop salé. Amenez à ébullition puis coupez le feu.

Couvrez votre cocotte, et enfournez pour 20 minutes, le riz devrait alors être tendre. Ajoutez le beurre, mélangez et servez aussitôt, directement dans la cocotte.

Bon appétit!



vendredi 22 février 2013

Riz au citron vert et aux pois cassés


Une façon originale de préparer du riz pour accompagner des recettes indiennes: on y trouve des pois cassés qui sont frits, du piment sec et frais, des feuilles de curry et du citron. Le résultat est enthousiasmant: acidulé et légèrement piquant, avec en toile de fond les pois cassés frits qui donnent une saveur très particulière. J'ai servi ce riz avec les crevettes au tamarin et au lait de coco, comme le conseille Ragavhan Iyer dans "660 Curries".


Ingrédients:

1 mesure (250ml) de riz basmati
2 cuill à soupe de ghee
1 cuill à café de graines de moutarde
3 cuill à café de pois cassés décortiqués (chana dal)
2 piments rouges séchés
1,5 cuill à café de sel
le jus d'un citron vert
2 piments verts thaïs
1/2 cuill à café de curcuma
1 poignée de feuilles de curry (fraîches ou congelées)

Préparation:

Faites tremper les pois cassés dans de l'eau chaude pendant 15 minutes environ. Égouttez puis séchez-les. Lavez le riz plusieurs fois à l'eau claire, laissez tremper quelques minutes, puis égouttez.

Dans la casserole dans laquelle vous allez cuire le riz, faites chauffer l'huile et ajoutez les graines de moutarde. Couvrez le temps que les graines éclatent (quelques secondes) puis ajoutez les pois cassés et les piments séchés. Faites revenir quelques minutes jusqu'à ce que les pois brunissent et que les piments noircissent par endroits. Ajoutez alors le riz, mélange puis ajoutez une fois une demi le volume d'eau froide et le sel. Amenez à franche ébullition, couvrez et baissez le feu au minimum. Laissez cuire 12 minutes à feu très très doux, puis laissez encore 10 minutes sans déranger.

Pendant ce temps, mélangez le jus de citron, les piments verts émincés, les feuilles de curry et le curcuma. Ajoutez au riz juste avant de servir, en mélangeant pour bien répartir le mélange. Servez bien chaud.

Bon appétit!



vendredi 14 décembre 2012

Riz aux patates douces à la coréenne (Gogumabap 고구마밥)


Une recette toute simple trouvée sur le génial blog de cuisine coréenne 'Maangchi'. Le principe est tout simple: on fait cuire des morceaux de patate douce en même temps que le riz, et on sert avec une délicieuse sauce sucrée salée coréenne au miel, sésame, ail, ciboulette chinoise et piment. L'essayer, c'est l'adopter.


Ingrédients:

Riz à grains ronds (type riz à sushi)
Patate douce (500g de patate douce pour 250ml de riz selon Maangchi)

Pour la sauce:
3 cuill à soupe de ciboulette chinoise hachée
1 gousse d'ail hachée
3 cuill à soupe de sauce soja
1 cuill à café de miel
1 cuill à soupe de vinaigre
1 cuill à café de piment en poudre
1 cuill à soupe de graines de sésame grillé

 
Préparation:

Lavez le riz plusieurs fois jusqu'à ce que l'eau soit claire. Laissez trempez 30 minutes. Rincez une dernière fois puis couvrez d'eau (l'eau doit dépasser la surface d'environ 2,5cm). Pelez les patates douces et coupez les en cubes d'environ 1cm de côté. Posez les cubes sur le riz.

Mettez la casserole sur le feu et attendre l'ébullition. Baissez alors le feu au minimum, couvrez hermétiquement en laissez mijoter 10 minutes. Découvrez, mélangez patate doce et riz et remettez sur à couvert sur feu très doux pour encore 10 minutes: la patate douce et le riz devraient alors être juste cuits.
Mélangez tous les ingrédients pour la sauce.
Servez le riz bien chaud avec la sauce, par exemple en accompagnement de porc façon barbecue coréen.

Bon appétit!





mardi 16 octobre 2012

Riz au lait à l'advocaat, à la gomme mastic et au safran



Beaucoup de riz au lait sur la blogosphère culinaire ces derniers temps, c'est que nombreux semblent être les blogueurs qui sont tombé sous le charme de la recette de riz au lait du resaurant 'L'ami Jean' à Paris. Ce riz au lait est longuemment mijoté, puis refroidi. Une fois durci il est cassé en y ajoutant de la crème anglaise puis rendu aérien avec de la crème fouetté. Tentant, non? Et bien vous pouvez vous lancer, la recette se trouve par exemple ici chez Mamina.

Bref, à force de voir des riz au lait partout, j'ai eu moi aussi envie d'en préparer: après tout c'est l'automne, les jours racourcissent, on a besoin de réconfort et quoi de plus réconfortant qu'un riz au lait crémeux!



Je n'ai pas utilisé la technique de Stéphane Jégo (pas le temps ce jour là), j'ai utilisé ma recette classique en l'agrémentant de safran et de gomme mastic (photo ci-dessous). Le mastic est la sève du lentisque pistachier un arbuste méditerranéen, dont on récupère la sève sur l'île de Chios (en Grèce) pour parfumer les desserts et certains plats à travers tout le Moyen-Orient. Le goût est résineux et un peu amer, les grains secs de mastic peuvent se macher comme du chewing-gum (d'où le nom) et auraient des propriétés antiseptiques, notamment contre les bactéries hélicobacter responsables de nombreux ulcères. Vous trouverez le mastic de Chios dans les épiceries orientales (à Bruxelles, chez Naia par exemple: demandez, il est souvent caché derrière le comptoir avec une autre épice précieuse, le safran).
Pour faire un clin d'oeil à la version de l'Ami Jean, je n'ai pas utilisé de crème anglaise, mais de l'advocaat, cette liqueur 'solide' aux oeufs, dont je vous avais donné le recette ici. Le résultat est crémeux, savoureux, légèrement alcoolisé, bref, tout ce que j'aime!


Gomme mastic

 Ingrédients:

130g de riz rond
75cl de lait entier
20cl de crème fraîche
1 cuill à soupe de sucre
1 grain de mastic de Chios
1 pincée de filament de safran
2 cuill à soupe généreuse d'Advocaat (très facile à faire maison)


 Advocaat (liqueur aux oeufs)

Préparation:

Dans une casserole à fond épais, portez le lait et la crème à ébullition. Versez-y le riz en pluie en remuant bien. Couvrez et laissez mijoter à feu doux pendant 40 minutes en remuant de temps à autre.
Ecrasez la gomme mastic au pilon avec un peu de sucre pour obtenir une poudre fine. Mélangez avec la cuillère à soupe de sucre et le safran et versez sur le riz. Mélangez bien et laissez refroidir (il reste du liquide à ce stade, c'est normal, le riz va continuer de l'absorber en refroidissant).
Une fois froid, ajoutez la liqueur d'advocaat et mélangez bien avant de servir.

Bon appétit!


lundi 20 août 2012

Calamars farcis au riz et aux herbes




Une recette improvisée un samedi midi. J'avais acheté les calamars en pensant les griller au barbecue, mais au dernier moment on a réalisé que le stock de charbon de bois était vide. Pas assez courageux pour aller en acheter, j'ai improvisé une recette avec un reste de riz cuit et les herbes du jardin, dont la production est très généreuse en cette saison.
Pour le mélange d'herbes, faites selon ce que vous avez en abondance et selon votre goût: il ne faut en tout cas pas hésiter à en mettre de belles quantités. Mon mélange contenait, en proportions variables: sauge, origan, ciboulette, rue, chénopode blanc, estragon.


Ingrédients (pour 2 personnes):

2 calamars bien nettoyés
2 bols de riz cuit
1 oignon
1 gousse d'ail
1 piment oiseau (facultatif)
1 gros bouquet d'herbes fraîches (voir ci-dessus)
2 poignées d'amandes effilées
2 cuill à soupe d'huile
2 tomates
1 boîtes de tomates pelées
1/2 verre de vin rouge



Préparation:

Dans une grande sauteuse faites revenir l'oignon haché dans 1 cuill à soupe d'huile. Quand il commence à colorer, ajoutez l'ail émincé puis les herbes lavées, séchées et hachées. Faites revenir 2 minutes puis ajoutez le riz cuit et les amandes effilées. Faites sauter le tout pendant 2 minutes. Salez, poivrez selon votre goût.
Rincez et séchez les calamars, farcissez les avec le riz sauté. Fermez la grande ouverture avec un cure-dent.

Faites chauffez 1 cuill à soupe d'huile dans une grande poêle: faites y dorer les calamars farcis, 30 secondes maximum de chaque côté: disposez les dans un plat à four. Dans la même poêle, ajoutez les tomates grossièrement coupées, la boîte de tomates pelées et le 1/2 verre de vin.
Salez, poivrez, faites réduire 2-3 minutes puis versez sur les calamars.

Enfournez pour 30 minutes à four très doux (th3-4).
Servez bien chaud.



Bon appétit!

lundi 14 mai 2012

Kome-koji préparé à partir de spores (koji-kin)


Ça doit être mon côté scientifique, mais j'ai toujours aimé les fermentations maison. J'ai pendant plusieurs années préparé mon kombucha, puis mon kéfir de lait. J'ai testé le pain au levain, et préparé du kimchi maison. Il y a deux ans, j'ai préparé un hydromel, que je déguste maintenant et qui est très réussi je trouve.

Bref, tout ça m'attire beaucoup, et ça faisait déjà pas mal de temps que je voulais me lancer dans la préparation de saké maison, mais il me manquait un ingrédient crucial, le kome-koji (souvent appelé simplement koji): des grains de riz colonisés par un champignon nommé aspergillus oryzae. Ce champignon qui se nourrit des grains de riz produit une enzyme (takadiastase) qui est capable de transformer les sucres complexes (amidon) du riz en sucres simples, qui pourront ensuite être utilisés par des levures pour une fermentation alcoolique classique.
Le kome-koji est au Japon à la base de la préparation du saké, mais aussi du miso (pâte de graines de soja fermentées) et du shoyu (sauce soja japonaise): autant dire que c'est un élément très important là-bas!

Mais je n'ai jamais vu de kome-koji à vendre en Belgique. Par contre on trouve chez Brouwland des spores d'aspergillus oryzae (koji-kin, le petit sachet avec "sake homebrew kit" sur la photo; le grand sac c'est du riz rond japonais), et je vais donc vous expliquer ici comment j'ai préparé mon koji à partir de ces spores. Je me suis basé en parti sur le procole fourni avec les spores, en partie sur le site Taylor-madeAK, et sur les discussions des forums de brasseurs amateurs.



Je n'ai pas investi en matériel, j'ai fait avec ce que j'avais à la maison: un sac isotherme, ma vieille yaourtière qui prenait la poussière sur une étagère et la thermomètre digital que ma soeurette m'a offert pour Noël.


Ingrédients:

400g de riz rond (japonais pour moi)
1/2 cuill à café de spores d'aspergillus orizae
1/2 cuill à soupe de farine fluide

Matériel:

1 glacière ou autre contenant isotherme
1 cuit-vapeur (cocotte-minute avec panier pour moi)
1 étamine en coton
1 sonde à température
1 yaourtière



Préparation:

Lavez le riz plusieurs fois jusqu'à ce que le liquide soit clair. Couvrez très largement d'eau et laissez tremper pendant 1h à température ambiante. Égouttez le riz dans une passoire pendant 30 minutes.


Mettez le riz dans l'étamine en coton. Faites cuire le riz à la vapeur dans l'étamine (cocotte-minute sans pression pour moi pendant 45 minutes. Le riz ne doit pas être en contact direct avec le liquide, c'est surtout l'eau absorbé pendant le trempage qui va cuire le riz.
Pendant ce temps mélangez les spores de koji et la farine fluide.
Préparez votre incubateur: placez la yaourtière dans la glacière et mettez-la en route, sans le couvercle pour qu'elle chauffe tout l'espace de la glacière. Nettoyez la sonde de votre thermomètre.
Après 45 min., le riz sera cuit mais n'aura pas beaucoup gonflé, un grain pris entre les doigts paraîtra légèrement translucide.
Étalez (avec vos mains bien lavées) le riz cuit encore chaud sur un plaque en silicone ou sur une lèchefrite très propre pour le refroidir rapidement.


Dès qu'il ne semble plus chaud sous les doigts (37 degrés environ), saupoudrez (en utilisant une petite passoire) le mélange koji-kin et farine: mélangez bien avec les mains pour enrobez le maximum de grains de riz avec les spores de champignon.

Placez le riz ainsi préparé dans un récipient pas trop grand, insérez la sonde dans le riz, recouvrez avec l'étamine rincée, essorée et pliée (pour aider à conserver un taux d'humidité suffisant) et placez dans votre incubateur.



Le jeu est maintenant de conserver une température entre 28 et 40°C (en dessous le champignon ne se développe pas, au dessus il meurt), pendant 40 heures environ. L'optimum est d'environ 35°C. Pour ce faire, j'ai éloigné ou au contraire rapproché la yaourtière du récipient avec le riz. Toutes les 10 heures, vérifiez l'état du riz, mélangez le et humidifiez l'étamine. Après 20 heures de petites blanches devraient être visible sur le riz. Après 30 heures, la température risque de monter seule (le champignon devient très actif): j'ai débranché la yaourtière pour les 10 dernières heures et la température à la 40ème heure était encore de 35°C!
Le résultat final est un riz couvert de duvet blanc (commençant à tirer sur le jaune chez moi signe que le champignon commençait à se préparer à sporuler). L'odeur ne doit pas être désagréable (odeur de châtaigne cuite).



Le kome-koji est maintenant prêt. Il peut être utilisé directement, ou congelé. Pour faciliter l'utilisation future je l'ai congelé en 3 portions en sac congélation, et j'en ai gardé un peu, pour préparer directement un délicieux amazaké (recette au prochain épisode).

Bon amusement!