mardi 2 octobre 2012

Dango au raisin frais: boulette de farine de riz gluant farcie aux raisins




 Une des douceurs que je préfère au Japon, ce sont les mochis, ces petites bouchées tendres à base de riz gluant (cuit puis martelé pour former une pâte souple) et farcies de haricots sucrés, ou de pâtes de fruits. Il est difficile de faire des mochis à la maison (à moins d'avoir un bon pilon et beaucoup d'énergie), mais on peut très facilement préparer des dangos, qui sont les cousins des mochis. 



Les dangos se préparent à partir de farine de riz gluant et ne nécessitent pas d'équipement particulier (j'en avais déjà donné une recette ici). Vous pouvez utiliser de la farine de riz gluant simple qui ressemble à une farine très blanche et qu'on trouve dans les épiceries asiatiques, ou de la farine japonaise spécialement prévue pour les dangos: shiratama-ko, qui se présente sous forme de petits granules (photo ci-dessous) .
L'idée de farcir mes dangos de grains de raisin frais m'est venue après avoir vu des mochis farcis de raisin à l'aéroport d'Osaka. Je ne regrette pas cette improvisation: c'est délicieux!


Ingrédients:

Farine de riz gluant (shiratama-ko)
Grains de raisin (gros grains, sans pépin de préférence)



 Préparation:

Mélangez un bol de farine de riz gluant avec de l'eau petit à petit pour obtenir une pâte souple (la texture, très douce, doit être celle d'une oreille de bébé, dit-on au Japon ;-)
Prendre une petite portion de pâte et en entourer un grain de raisin: roulez la boulette obtenue entre vos mains pour bien la sceller. Déposez les boulettes ainsi préparées au fur et à mesure dans votre panier vapeur.
Faites cuire à la vapeur douce sur une étamine ou un papier sulfurisé perforé pendant 15 minutes environ. Laissez refroidir quelques minutes puis plongez les dans un bain d'eau glacée.
Égouttez et servez avec par exemple un bol de thé matcha.

Bon appétit!






vendredi 28 septembre 2012

Halva à la rhubarbe et à la cardamome

Les indiens sont quand même des as pour créer de délicieuses bouchées sucrées avec trois fois rien. Ici, de la maïzena, du sucre et de l'eau sont la base d'un halva qui se découpe en cubes et qui peut être parfumé de différentes façons. J'ai choisi de l'agrémenter, même si ce n'est pas traditionnel de rhubarbe du jardin (tant qu'il y en a), de cardamome et d'extrait de pandan (qui apporte aussi sa couleur). Pour finir, des amandes effilées apportent une touche de croquant. Une base super simple pour un résultat aussi satisfaisant, il ne faut vraiment pas se priver!




Ingrédients:

4 tiges de rhubarbe
1 tasse (250ml) de fécule de maïs (maïzena)
2 tasses de sucre
3 tasses d'eau (environ)
3 cuill à soupe de ghee, de beurre ou d'huile de coco
les graines de 8 cardamomes vertes
quelques gouttes d'extrait de pandan (facultatif)
1 grosse poignée d'amandes effilées


Préparation:

Lavez les tiges de rhubarbes et pelez les. Coupez les en tronçons et mélangez avec une partie (1/2 tasse environ) de sucre. Laissez dégorger une heure puis faites cuire jusqu'à obtenir une compote.
Dans une grande sauteuse, faites chauffer la fécule de maïs à sec pendant 2 minutes, puis ajoutez le sucre non utilisé pour la rhubarbe, la compote de rhubarbe et l'eau (le volume total eau + compote doit correspondre à 4 tasses de liquide).

Portez à ébullition en remuant sans arrêt. Quand la pâte devient plus ou moins transparente et épaisse (la trace laissée par une spatule au fond de la sauteuse ne doit pas se refermer trop vite) ajoutez le ghee, les graines de cardamome moulues et l'extrait de pandan (si vous en utilisez). Laissez cuire en remuant pendant encore quelques minutes puis quand le mélange est bien épais (une cuillerée mise de côté doit solidifier assez vite), ajouter les amandes, mélangez bien et versez le tout dans un plat huilé.
Laissez refroidir 2 heures avant de couper en morceaux. Se conserve quelques jours à température ambiante ou plus longtemps au frigo.



Bon appétit!

jeudi 27 septembre 2012

Découverte du loft de Charles Kaisin et de la nouvelle Nespresso U.

 

Connaissez-vous Charles Kaisin? Non? Et bien en fait, je pense que si! Si vous feuilletez de temps à autres des magazines avec une rubrique design, vous êtes certainement déjà tombé sur une de ces création, notamment son K-bench, mobilier iconique alvéolé et modulable (celui sur lequel il est assis sur cette photo ci-dessous).



Dans le cadre de la présentation de la nouvelle machine Nespresso U, j'ai été convié dans le loft de Charles Kaisin pour un cocktail dînatoire (qui s'est finalement transformé en dîner-dînette, la magnifique table en bois-façon forêt vivante- étant trop tentante pour rester debout).



 N'étant pas grand amateur de café (mon truc c'est le thé comme vous le savez peut-être) je n'attendais pas grand chose de cette soirée. Et bien j'ai été conquis, par le lieu et la personnalité de Charles Kaisin qui s'est acquitté de son rôle de façon très chaleureuse: on était là pour une présentation commerciale mais on avait presque l'impression d'être invité chez un ami...




...Un ami qui aurait une solide collection d'oeuvres d'art et de mobilier design, bien sûr. En arrivant le loft parait épuré, mais quand Charles Kaisin nous fait la visite on découvre un fourmillement d'oeuvres.



Des artistes ou designers belges (Pol Burry -ci dessus-, Jules Wabbes -si vous êtes amateurs ne manquez pas la prochaine expo à Bozar-), mais aussi étrangers, venant du Japon, de Chine.







 Je n'ai malheureusement pas retenu le nom de tous les artistes, mais la visite de ce loft sous la guidance de Charles Kaisin est aussi instructive qu'une visite dans un musée d'Art Contemporain! ;-)



Et la nourriture dans tout ça (on est quand même sur un blog culinaire ici, non?;-). Et bien elle n'a pas été oubliée et on a même été plutôt gâtés par le traiteur Jean-Michel Loriers qui avait envoyé un de ses meilleurs chefs, d'origine coréenne, qui nous a régalé toute la soirée avec une succession de délicieuses bouchées, pour finir bien sûr... par un café Nespresso.





Pas grand chose à dire sur la machine Nespresso U: petite, avec réservoir d'eau, c'est tout ce qu'il y a à savoir! On choisit le type de café (lungo, espresso, ristretto -si on ne choisit pas la machine utilise le format le plus utilisé récemment), on met la capsule et hop, c'est tout. La café coule, la capsule tombe dans le bac collecteur et voilà! ;-)





Comme c'était le soir, j'ai pris un décaffeinato espresso, avec quelques biscuits aux amandes (j'avais déjà trop mangé, mais je ne résiste pas à ce genre de mignardises!;-) et même en temps que buveur de thé, j'ai bien apprécié.


Merci à Nespresso pour la soirée et à Charles Kaisin pour sa très agréable hospitalité!


lundi 24 septembre 2012

Tsukemono: pickle de concombre au citron et au piment, à la japonaise


 Au Japon, les pickles sont une vraie passion: il existe des boutiques spécialisées qui ne vendent que ça et le nombre de variétés qui existent est impressionnant, comme je vous en parlais la semaine dernière. Cette recette est à la fois super simple, rapide et délicieuse. Vous pouvez l'utiliser pour accompagner tous vos repas japonais (au Japon le bol de pickles n'est jamais très loin du bol de riz, même au petit déjeuner!), ou pour accompagner des charcuteries, comme vous le feriez avec des cornichons.
J'ai utilisé des petits concombres (trouvés en épicerie turque), mais le résultat sera tout aussi bon avec un concombre 'classique' du supermarché.


Ingrédients:

6 mini-concombre (ou 1 grand)
zeste d'1/4 de citron
1 piment rouge séché
1 cuill à café de sucre
gros sel de mer




Préparation:

Lavez et séchez le ou les concombres. Coupez les en 4 dans le sens de la longueur. Enlevez les graines à l'aide d'une cuillère et jetez-les (sinon le pickle sera trop aqueux). Dans un récipient en plastique ou en porcelaine (pas de métal), déposez une cuill. à soupe de gros sel. Coupez si besoin les concombres pour qu'ils entrent à plat dans le récipient. Ajoutez le sucre, les zeste de citron, le piment ciselé et une deuxième cuill. à soupe de gros sel.
Posez une assiette de diamètre inférieur à celui de votre récipient sur les concombres. Posez sur l'assiette un poids pour presser le pickle (des galets bien lourds bouilli pour les stériliser conviendront très bien et pourront être réutilisés).


 J'ai utilisé une presse à tsukemono ramenée du Japon il y a deux: le couvercle contient un ressort qui permet d'ajuster la force du pressage, c'est très pratique.

Après très peu de temps, les concombres auront déjà dégorgé beaucoup d'eau et seront donc à l'abri de l'air. Laissez mûrir le pickle pendant 2-3 jours avant de le consommer. Il se conserve au frigo ou dans un endroit frais pendant plusieurs semaines.

Avant de consommer, rincer les morceaux de concombre pour enlever l'excédent de sel.



Itadakimasu!