samedi 25 janvier 2014

Invitations Salon du Chocolat à Bruxelles du 7 au 9 février




Enfin!


Depuis des années que le Salon du Chocolat existe à Paris et se promène aux 4 coins du monde, il n'avait pas encore posé ses valises en Belgique.
Il était venu à Lille, ce qui n'est pas très loin, c'est vrai (je vous avais déjà proposé des invitations en  2011  et 2012), mais pas encore au plat pays. Voilà, ce sera bientôt fait, et j'ai pour vous des invitations: c'est la fête, non?

Pour le côté pratique, le salon aura donc lieu du 7 au 9 février à Bruxelles (quelques jours avant la Saint Valentin, donc, pour ceux que ça inspirerait! ;-), à Tour & Taxis



On y retrouvera tout ce qui fait le succès de l'évènement depuis des années: de nombreux exposants, des démonstrations par de grands chefs, des séances de dédicaces, des ateliers gourmands et bien sûr le traditionnel et célèbre défilé de robes en chocolat. Le programme est foisonnant et vous pouvez le consulter sur le site.




Je vous donne quand même directement le programme des démos, puisqu'on y retrouve des chefs étoilés et des artisans belges de renom:
 
Vendredi 7 février
11h Bart de Pooter, Pastorale**
12h Damien Bouchéry, Bouchéry
13h Les Frères Thomaes, Château de Mylord**
15h Carl Gillain, Agathopède
16h Pierre Marcolini
17h Claude Sénèque, Leonidas
18h Jean-Philippe Darcis

Samedi 8 février
11h Institut Roger Lambion
12h Clément Petitjean, La Grappe d'Or
13h Claude Sénèque, Leonidas
15h Rapaël Giot
16h Dominique Persoone, The Chocolate Line
17h Pascal De Valkeneer, Le Chalet de la Forêt**
18h Jean-Philippe Watteyne, ICOOK & Florent Ladeyn, L'Auberge du Vert Mont

Dimanche 9 février
12h Vincent Vervisch, Epure
13h Nicolai Norregaard, Kadeau
14h Sang-Hoon Degeimbre, L'Air du Temps**
15h Bjorn Frantzen, Frantzen
16h Pierre Marcolini
17h Les Frères Folmer, Couvert Couvert

 Pas mal, non? Ca va presque ressembler à un Culinaria du chocolat!  

Ca y est, vous avez l'eau à la bouche, vous brûlez d'y aller!

Et bien j'ai 5 invitations pour deux personnes à vous offrir! Elle est pas belle la vie?


Voilà, le concours est terminé! J'avoue avoir été tès agréablement surpris par vos nombreuses participations et leur inventivité: chacun y a vraiment mis du sien: on sent que vous aimez vraiment ça, le chocolat! ;-)

Mais malheureusement il ne peut y avoir que 5 gagnants, les voici donc, et merci à tous les autres!



Les gagnants sont donc:

Magali P., Judith D., Bibiana V-G., Emmanuelle F., Saskia V.

Bon salon gourmand aux gagnants et à tous ceux qui iront: on s'y croisera peut-être! ;-)



jeudi 23 janvier 2014

Que ramener des Etats-Unis quand on est amateur de cocktails?



Je reviens tout juste d'un voyage (pour mon 'vrai' boulot) aux Etats-Unis, à San Diego plus précisément (sud de la Californie, à deux pas du Mexique) . J'étais parti avec une valise relativement vide, sachant bien que je ne résisterai pas à quelques achats (au cours actuel du dollar, c'est intéressant).

Parmi mes achats, pas mal de matériel pour préparer des cocktails. Et oui, si l'Europe se met peu à peu aux cocktails, ça reste relativement timide, et le matériel disponible sous nos contrées est limité, donc autant profiter d'un voyage outre-atlantique pour acheter du matériel unique. Petite revue de détail:

Le verre-mélangeur:

S'il est facile de trouver un shaker en Europe, trouver un vrai verre mélangeur est plus délicat. Et pourtant certains cocktails ne se font pas au shaker mais au 'mixing glass', mélangés à la cuillère (comme le martini par exemple, même si James Bond le préfère secoué 'shaken, not stirred'). Bien sûr, vous pouvez faire le mélange dans un grand verre ou même dans votre shaker, mais pour faire comme chez Hortense, un verre mélangeur 'Yarai' (verre japonais, ciselé à la main) est le nec plus ultra.




Où en trouver: pour un vrai 'yarai' japonais, chez Williams Sonoma, sinon on trouve des imitations chinoises moins cher chez 'Sur la table' par exemple.

La cuillère-filtre à Julep:

Pour accompagner le verre mélangeur, il faut bien sur une cuillère à cocktail (on peut en trouver relativement facilement chez nous), mais aussi une cuillère filtre pour retenir les glaçons quand on transfert la boisson dans le verre de service. Cette cuillère est appelée 'julep strainer' du nom de la famille des cocktails classiques du sud, les julep.




Où en trouver: chez 'Sur la table'.

Le bitter:

Je vous ai déjà parlé des bitters, et vous ai même donné ma recette pour en préparer, mais un passage aux Etats-unis est aussi l'occasion de s'en procurer. Evitez l'angostura bitter, qu'on trouve très facilement en Europe, préférez plutôt le bitter Peychaud's (à la cerise, utilisé pour le classique "Sazerac" de la Nouvelle-Orléans) ou comme moi, un bitter au fenouil, créé par des mixologistes de San Diego.




Où en trouver: Le Peychaud se trouve dans les bons 'liquor store', le bitter au fenouil vient de la collection 'Bar keep' trouvé chez Whole Food (endroit de perdition, diabolique, tant les rayons regorgent de super produits, à des prix relativement élevés).

Le compte-goutte à bitter:

Si vous achetez du bitter Peychaud, pas besoin, il est vendu en fiole compte-goutte, mais par contre si vous faites votre bitter vous-même ou que vous achetez certaines autres marques, il vous faudra un flacon à bitter, pour éviter de surdoser. Pour ça vous pouvez récupérer un flacon compte-goutte à médicament pou acheter un joli flacon comme celui-ci.




Où le trouver: chez Williams Sonoma.

Le livre à cocktails:

Si vous voulez un livre moderne sur les cocktails, Amazon peut être votre ami, mais si vous cherchez une édition vintage, écumez les bouquinistes américains, vous y ferez peut-être de belles découvertes, comme ce 'Old Mr Boston bartender guide' dont la première édition date de 1935 (celle que j'ai trouvé est une réédition de 1964).




Où en trouver: chez les bouquiniste (j'ai trouvé le mien dans le quartier 'Hillcrest').

Bourbon et autres alcools:

Autant profiter d'un voage outre-atlantique pour dégotter un bon bourbon (whisky américain à base de maïs). Je vous conseille la marque Bulleit (qui contient également beaucoup de seigle pour un bourbon), du Kentucky, dont le 10 ans d'âge développe des notes fruitées-vanillées délicieuses.
San Diego est à côté du Mexique, donc j'en ai aussi profité pour prendre de la très bonne téquila, comme la  tequila 'Patron'




Enfin, je profite souvent des duty-frees des aéroports pour faire le stock de certaines liqueurs qu'on ne trouve pas facilement autrement, comme ce 'Chambord' français, liqueur aux mûres, framboises et vanille: très populaires pour les cocktails aux Etats-unis, mais quasiment inconnue chez nous!

Voilà, avec tout ça, vous voilà prêt à faire des cocktails comme au temps de la prohibition!

Santé!

lundi 20 janvier 2014

Petits haricots bruns indiens (moth beans) à la carotte et au citron




J'ai toujours des légumes secs plein mes placards, je trouve que c'est le meilleur moyen de se faire des repas très satisafaisants sans viande. Je les classe en deux catégories: ceux qui nécessitent une nuit de trempage (presque tous les pois chiches, la plupart des haricots secs) et ceux qui peuvent être cuits directement sans trempage, comme les lentilles. C'est aussi le cas de ces petits haricots bruns indiens, appelés 'moth beans', minuscules, ils sont de la taille d'une lentille et sont du coup très rapides à préparer.



Leur temps de cuisson réduit les rend donc parfait pour une recette de dernière minute, quand on a envie de légume secs mais qu'on n'a pas pensé à mettre des pois chiches à tremper la veille. Je les ai préparé avec ce que j'avais dans mon frigo, c'est à dire des carottes et du citron, pour un résultat savoureux et équilibré: un plat complet juste agrémenté de quelques herbes du jardin et de pains pitas.


Ingrédients:

250g de 'moth beans' (petits haricots bruns indiens =  haricots mat ou 'papillon', à défaut des mungo)
1 dizaine de carottes
1 cuill à soupe de grains de moutarde
2 oignons rouges
2 cuill à soupe d'huile végétale (huile de moutarde pour moi)
1 cuill à café de curcuma
2 piments rouges frais 
1 quinzaine de feuilles de curry (en épicerie indienne, j'en ai toujours au congélateur)
1 cuill à café de sel
herbes fraîches pour garnir (basilic et rau ram = coriandre vietnamienne pour moi)
jus de citron



Préparation:

Placez les haricots bruns dans votre cocotte-minute. Lavez 2-3 fois jusqu'à ce que l'eau soit claire. Rincez une dernière fois puis ajoutez au moins 4 fois le volume d'eau. Amenez à ébullition, et écumez. Ajoutez les carottes pelées et coupées en fines tranches. Fermez la cocotte et mette sous pression. Faites cuire 10 minutes à feu moyen à partir du moment où la soupape chante. Coupez le feu et laissez la pression retomber naturellement (si vous n'avez pas de cocotte-minute faites cuire au moins 45 minutes, jusqu'à ce que les haricots soient tendres).

Pendant ce temps, faites chauffer l'huile dans une casserole. Ajoutez les graines de moutarde à l'huile chaude, posez un couvercle et laissez éclater comme du popcorn pendant quelques secondes. Ajoutez alors l'oignon haché et faites revenir quelques minutes, jusqu'à ce que l'oignon brunisse légèrement, ajoutez enfin les piments ciselés, le curcuma, les feuilles de curry. Faites revenir encore quelques secondes et déglacez avec un petit verre d'eau. Réservez.

Quand la pression est retombée dans la cocotte, ouvrez et ajoutez le mélange oignons-épices, et la cuill à café de sel. Faites mijoter 10 minutes le temps que les saveurs se mélangent et servez bien chaud sans tarder, arrosé de jus de citron selon votre goût.

Bon appétit!



dimanche 12 janvier 2014

Zavoka: crème d'avocat au rhum et à la vanille comme à Madgascar


Aujourd"hui c'est direction Madagascar, pour un clin d'oeil à Valérie, blogueuse talentueuse plus connue sous son pseudo de 'La Francesa aux fourneaux' qui y a ses origines et qui a nous proposé à moi et à 3 autres blogueurs (Létitia, Pascale et Pia) de faire une recette de cette cuisine peu connue sous nos latitude. Une façon de rendre hommage à sa maman disparue récemment.

J'ai donc choisie une recette que je fais depuis plusieurs années, depuis que je l'ai découverte dans un petit bouquin de cuisine malgache 'Ma cuisine de Madagascar' de William Chan Tat Chuen. Je ne suis jamais allé à Madgascar (mes parents oui, c'est ma maman qui m'a ramené de Tana le tissu visible sur les photos), mais ça arrivera bien un jour (je croise les doigts en tout cas).

Cette façon de préparer l'avocat (sucré, comme le fruit qu'il est) est classique à Madagascar. C'est super simple et très savoureux. Depuis que je l'ai testé la première fois, cette recette fait partie pour moi de la Sainte Trinité des recettes d'avocat avec le guacamole (difficile de passer à côté) et l'avocat au barbecue (huile, sel, piment sur la face coupée et hop, sur le grill). 
Ce n'est pas traditionnel, mais j'ajoute souvent du fromage blanc pour alléger un peu cette crème, à vous de voir ce que vous préférez. Autant j'aime de la texture pour mon guacamole et je le prépare donc à la fourchette, autant pour cette version sucrée, je préfère passer le tout au mixer pour un texture tout en douceur.



Ingrédients (pour 1 avocat = 2 personnes):

la chair 1 avocat mûr
1 citron vert (ou 1/2 citron jaune)
2 cuill à soupe de sucre (à doser selon votre goût)
1/2 cuill à café d'extrait de vanille
1 cuill à soupe de rhum ambré (Zacapa Solera pour moi)
2 cuill à soupe de fromage blanc (facultatif)


Préparation:

Mixez tous les ingrédients jusqu'à obtenir une texture crémeuse. Servir frais.

Bon appétit!