jeudi 3 mars 2011

Curry Massaman de bœuf, comme en Thaïlande





De la cuisine thaïe, tout le monde connaît le curry vert ou le curry rouge, mais le curry massaman est un peu moins connu, et pourtant c'est mon préféré, sans doute parce qu'il a des origines étrangères (indiennes ou persanes, selon les versions) et qu'il marrie très harmonieusement ces influences avec des bases très thaïes: galanga, citronnelle, et lait de coco.

La liste des ingrédients est assez longue et quelques uns sont un peu difficiles à obtenir (comme les racines de coriandre par exemple, qu'on peut remplacer par des tiges de coriandre), mais la préparation n'est pas difficile et le jeu en vaut la chandelle. J'en prépare une grande quantité pour avoir des restes à congeler ou à réchauffer. Le résultat est un curry riche, sucré par le sucre de palme et le jus d'ananas, pimenté par les piments rouges  et rendu incroyablement savoureux par le mélanges d'épices grillées. Si vous avez ce qu'il faut dans votre placard à épices, n'hésitez pas foncez!


Ingrédients:

1kg de bœuf (viande à carbonnade ou à bourguignon)
700ml de lait de coco
6 clous de girofle
2 feuilles de laurier
5 échalotes hachées
2 tiges de citronnelle
10 piments rouges secs du Cachemire (ou 6 piments rouges secs 'classiques') trempés 20 minutes et égouttés
 6 racines de coriandre (ou les tiges d'un petit bouquet de coriandre)
3 cm de galanga (à défaut, du gingembre) grossièrement haché
1 tête d'ail, hachée


Pour le mélange d'épices grillées:
2 cuill à soupe de graines de coriandre
1 cuill à soupe de graines de cumin
6 clous de girofle
1/2 noix de muscade, grossièrement râpée
5 gousses de cardamome
1 morceau de cannelle, cassé en petits morceaux

2 cuill à soupe de cacahouètes grillées
10 oignons grelots ou mini-échalotes thaïes
3 pommes de terre coupées en morceaux de 3-4 cm
2 cuill à soupe de sucre de palme (ou de cassonade brune)
2 cuill à soupe de sauce poisson
250ml de jus d'ananas

Préparation:


Ouvrez votre boîte de lait de coco, et prélevez 3 cuill à soupe de la crème de coco épaisse qui se trouve au dessus et mettez la de coté. Versez le reste dans une cocotte à fond épais, amenez à ébullition et versez-y le bœuf coupé en gros cubes, les deux feuilles de laurier et les 6 clous de girofle. Laissez mijoter 2h à couvert jusqu'à ce que la viande soit tendre.

Dans une petite casserole (non anti-adhésive: le chauffage "à sec" risquerait de dégager des molécules pas très sympathiques), faites toaster les épices en remuant régulièrement jusqu'à ce que les grains de coriandre prennent une belle couleur ambrée. Retirez immédiatement du feu et versez dans un mortier. Retirez les cosses des cardamomes pour n'en garder que les graines, et écrasez le tout au pilon. Passez ensuite au mixer (ou comme moi au moulin à poivre) pour obtenir une poudre fine et délicieusement parfumé.


Dans un wok, faites revenir avec une cuill à soupe d'eau: échalotes, ail, citronnelle, racines (ou tiges) de coriandre, piments et galanga, jusqu'à ce que l'ensemble commence à brunir.
Récupérez le contenu du wok et mixez le avec la poudre d'épices grillées et les cacahouètes pour obtenir ce concentré de saveurs qu'est la pâte de curry massaman.



Quand le bœuf est cuit, égouttez le en gardant le lait de coco de côté (enlevez laurier et clous de girofle). Dans la cocotte vide, faites chauffez les 3 cuill à soupe de crème épaisse de coco et faites-y revenir la pâte de curry 2 minutes avant d'ajouter le bœuf puis les échalotes et enfin les pommes de terre. Mélangez pour que tout soit bien enveloppé de pâte de curry, ajoutez le sucre de palme (ou la cassonade), laissez caraméliser 2 minutes, puis ajoutez la sauce poisson. Versez le jus d'ananas et complétez avec un peu de lait de coco ayant servi à la cuisson du bœuf pour obtenir un curry ni trop liquide, ni trop épais (le reste de lait de coco sera une très bonne base pour une soupe thaïe). Rectifiez l'assaisonnement avec sauce poisson et sucre de palme.

Laissez mijoter jusqu'à ce que les pommes de terre soient tendres et servez bien chaud avec du riz blanc (riz jasmin thaï ou basmati) et des crudités (carottes râpées assaisonnées au sucre, piment, jus de citron et sauce poisson par exemple).


Bon appétit!

lundi 28 février 2011

Muffins du petit dej' à la pomme et à l'huile d'olive




Bon, ça va être difficile de donner une recette précise, puisque je fais ces muffins sans rien mesurer (la preuve que la pâtisserie ne doit pas forcément être une affaire de balance de précision au gramme près). Je fais souvent des muffins ( à l'américaine) pour le petit déjeuner le weekend. A peine levé, j'allume le four, je mélange les ingrédients rapidement, dans les moules à muffins, et hop, le tour 20 minutes plus tard on déguste des muffins bien chaud avec une tasse de thé!
Cette fois j'ai ajouté une pomme râpée à la pâte et j'ai utilisé de l'huile d'olive comme matière grasse, pour donner une inspiration italienne à ces muffins.


Ingrédients (a peu près donc, puisque je n'ai rien pesé et que je n'étais pas encore totalement réveillé):

150g de farine
2 cuill à soupe de sucre
1 cuill à café de levure chimique
1 oeuf
1 pomme râpée (sans être pelée)
1/2 cuill à café de cannelle
1 1/2 cuill à soupe d'huile d'olive
1 pincée de sel
du lait pour obtenir une consistance épaisse mais pas trop (je sais, ça ne vous aide pas beaucoup).


Préparation:

Mélangez ensemble les ingrédients secs (farine, sucre, cannelle, levure, sel). Faites un trou au centre et versez y un verre de lait, l'œuf, la pomme râpée et l'huile. Mélangez à la fourchette et ajoutez du lait pour obtenir un consistance de pâte pas trop épaisse. Versez dans 6 moules à muffins (en silicone, comme ça pas besoin de les beurrer), saupoudrez de sucre cristal et enfournez à 200°C pour 20 minutes environ. Quand ils sont cuits (un cure-dent en ressort sec) laissez refroidir 5 minutes avant de démouler et déguster sans attendre...


Bon appétit!

vendredi 25 février 2011

Thit Kho Tau: porc et oeufs durs mijotés au jus de coco et caramel, et repas Caramel.

Le thème choisi par Marion pour ce nouveau repas à 4 blogueurs était 'Caramel', thème un peu dangereux car le risque d'avoir un repas trop déséquilibré vers le sucré était grand. Mais bien entendu, nous avons maîtrisé la chose sans problème: le caramel était bien présent dans tous les plats, mais des touches acides ou fraîches contrebalançaient sa douceur.



Je devais m'occuper du plat, et la première idée qui me soit venue à l'esprit c'est porc et caramel, une association qui a fait ses preuves, comme par exemple dans ces spare-ribs caramélisés.C'est une association qu'on retrouve également souvent dans les restaurants chinois ou vietnamiens. C'est dans cette direction que je me suis tourné, et plutôt qu'essayer de reproduire le sauté de porc minute en lamelle des restaurants, j'ai opté pour la version vietnamienne mijotée, normalement avec de la poitrine de porc (et donc une très grande quantité de gras), mais que j'ai réalisée avec de l'échine moins grasse, mais quand même suffisamment pour que le plat soit délicieusement fondant.

Le porc est longuement cuit dans du jus de coco (trouvé en canettes au supermarché asiatique, attention, ce n'est pas du lait de coco mais bien du jus!), de la sauce poisson (nuoc-mâm), un peu de caramel et des œufs durs. J'ai trouvé la version que j'ai utilisé (il en existe de nombreuses variantes) chez "The Ravenous Couple", et comme ils le conseillent, je l'ai accompagné de riz blanc et de "dua gia" une salade de pousses de soja, carottes râpées, oignons jeunes et échalotes, le tout mariné dans un mélange 1/4 vinaigre 3/4 eau + sucre et sel pendant une nuit au frigo.

Pour en revenir au repas, Fanny s'occupait de l'apéro. Ça tombe bien, elle suit une formation cocktail et a donc pu nous préparer un délicieux cocktail pomme-caramel au goût de tarte tatin, accompagné de noix grillées au miel et de pruneaux au bacon:



Marion s'occupait de l'entrée et nous a préparé une salade légère et fraîche de poire, roquette, manchego et noix caramélisées:



Enfin pour le dessert, Apolina nous a préparé des mini-fondants (mini mais costauds! ;-) au chocolat blanc et au caramel: un crime calorique mais un ravissement gustatif!



Mon plat était donc le Thit Kho Tau, recette mijotée qui est entre autre un classique des familles pour le Tết, le nouvel an vietnamien, célébré il y a peu. Je l'avais préparé la veille, car comme beaucoup de plats mijotés, c'est encore meilleur réchauffé.




Ingrédients (pour 6):

1.5 kg d'échine de porc, coupée en gros cubes
8 œufs
1.5l de jus de coco (trois canettes de 500ml avec morceau de coco ou sans, à défaut remplacez par un mélange 50/50 de soda sucré (sprite, 7up) et d'eau).
4 cuill à soupe de sauce poisson (nuoc-mâm)
4 gousse d'ail, écrasées puis émincées
2 échalotes émincées
2cm de gingembre émincé
2 étoiles de badiane (anis étoilé)
2 cuill à soupe de sucre
poivre noir


Préparation:

Cuisez les œufs pour avoir des œufs dur (10 minutes). Refroidissez les et enlevez leur coquille.
Dans une grande cocotte, recouvrez les morceaux de porc d'eau, amenez à ébullition et blanchissez pendant 3 minutes. Rincez le porc et la cocotte (cette étape permet ensuite d'avoir un bouillon clair sans 'écume'). Remettez le porc dans la cocotte avec les oeufs dur, ajoutez l'ail, le gingembre et les échalotes émincés, le jus de coco, la badiane et la sauce poisson. Le liquide doit recouvrir les ingrédients: si ce n'est pas le cas, complétez avec de l'eau.



Amenez à ébullition. Pendant ce temps préparez un caramel avec les deux cuill à soupe de sucre et 1/4 cuill à café d'eau. Dès que le caramel est prêt, ajoutez le à la cocotte de porc en ébullition (attention, aux projections!). Mélangez bien, baissez le feu et laissez mijoter pendant 2h minimum (3h c'est mieux), goûtez et ajuster l'équilibre sucre-sel avec de la sauce poisson ou du sucre selon votre goût.

Au moment de servir, garnissez d'oignon jeune coupé en diagonale. Accompagnez de riz blanc et de "dua gia" une salade de pousses de soja, carottes râpées, oignons jeunes et échalotes, le tout mariné dans un mélange 1/4 vinaigre blanc 3/4 eau + sucre et sel pendant une nuit au frigo.
J'ai servi ce plat avec un pinot gris d'Alsace.

(merci à Apolina pour les photos)

Bon appétit!

lundi 21 février 2011

Purée de cerfeuil tubéreux


On trouve du cerfeuil tubéreux sur les étals de marchés ces derniers temps. J'en ai trouvé à Stockel (là où j'ai aussi trouvé d'autres légumes oubliés et également des oranges amères). Issus de la même famille que le cerfeuil dont on mange les feuilles, il s'agit cependant d'une plante différente, et les feuilles du persil tubéreux sont toxiques.
Comme c'était la première fois que j'en achetais, je l'ai préparé très simplement, pour pouvoir vraiment en découvrir le goût très doux. Je l'ai combiné à des pommes de terre, pour une délicieuse purée, que j'ai agrémentée d'huile d'olive de Kabylie, un huile "du bled"  de type fruité noir dont la saveur d'olive noire se marrie à merveille avec le goût suave tirant vers la châtaigne du cerfeuil tubéreux. On l'a mangé avec du fromage halloumi grillé et de la salade, un régal!


Ingrédients:

Cerfeuil tubéreux
Pommes de terre farineuses pour purée (proportion: 1/3 cerfeuil pour 2/3 pomme de terre).

Préparation:

Pelez et taillez les légumes en morceaux (faites des morceaux plus petits pour les pommes de terre, de façon à ce qu'elles cuisent à la même vitesse que le cerfeuil). Couvrez d'eau salée, amenez à ébullition et laissez cuire 15 minutes, jusqu'à ce que les légumes soient fondants. Égouttez puis "stoempez" (écrasez) les légumes avec une noix de beurre à l'écrase-purée (ou passez au moulin si vous voulez, mais je préfère la texture à l'écrase-purée). Rectifiez l'assaisonnement et servez avec une noisette de beurre ou de l'huile d'olive type 'fruité noir'.


Bon appétit!


vendredi 18 février 2011

Curry de poulet aux piments du Cachemire




Cette recette est partie de la découverte dans une épicerie indienne de Bruxelles de piments séchés du Cachemire. Mes placards débordant déjà de piments de toutes origines, j'ai tenté de résister, mais finalement Apolina m'a proposé qu'on se partage un paquet à deux et me voici avec un nouveau stock de piments... Mais pas n'importe quels piments! Les piments du Cachemire sont des piments plutôt doux, réputés pour leur couleur vibrante et leur goût parfumé. Je les ai donc utilisé en nombre (10 piments) dans cette recette qui leur rend bien hommage, en les associant au cumin et au fenouil, à l'huile de moutarde et à la cardamome noire, elle aussi typique du nord de l'Inde. Le résultat est un curry délicieusement parfumé et juste relevé comme il faut, que j'ai servi avec une salade de carottes et de pomme et des chapatis tous chauds luisants de ghee fondu.


Ingrédients:

1 poulet coupé en 8, peau enlevée
10 piments du Cachemire (ou une cuill à café de piment en poudre et 1 cuill à café de paprika)
5 gousses d'ail
5 cm de gingembre frais
1 oignon rouge, coupé en deux puis en tranches fines
4 cuill à soupe d'huile de moutarde
1 cuill à café de graines de fenouil
1 cuill à café de graines de cumin
3 cardamomes noires
1,5 cuill à café de sel
2 cuill à soupe de crème liquide (ou de khoya, si vous avez le temps pour en préparer!)


Préparation:

Mettez les piments séchés dans un bol et couvrez d'eau bouillante. Laissez à réhydrater pendant au moins 30 minutes. Égouttez les piments, éliminez les queues, et mixez les avec l'ail, le gingembre et un peu d'eau pour obtenir une pâte d'un beau rouge vibrant. Enduisez le poulet coupé en morceaux (sans la peau) de cette pâte et laissez macérer pendant 30 minutes au moins (jusqu'à une nuit au frigo).
Dans une grande cocotte à fond épais faites chauffer deux cuill à soupe d'huile de moutarde. Faites y revenir fenouil, cumin et cardamome pendant 30 secondes, puis ajoutez les tranches fines d'oignon. Faites revenir 5 minutes jusqu'à ce que l'oignon commence à dorer. Retirer l'oignon et les épices avec une écumoire et réservez. Ajoutez les deux cuill restantes d'huile de moutarde et faites y revenir les morceaux de poulet toujours enduits de pâte de piments pendant 10 minutes environ. Retirez les morceaux de poulet et ajoutez 250 ml d'eau pour déglacer le fond de la cocotte. Amenez à ébullition, salez, puis ajoutez oignons et poulet. Faites mijoter à feu doux pendant 30 minutes environ.
Retirez alors le poulet (et garder le au chaud), montez le feu et faites réduire la sauce pendant 5 minutes, avant d'ajouter la crème liquide (ou le khoya). Mélangez bien.
Servez le poulet nappé de sauce, avec des légumes en accompagnement et du riz ou des chapatis.


Bon appétit!

mardi 15 février 2011

Concours Salon du Chocolat à Lille du 4 au 6 mars: invitations à gagner!

Le Salon du Chocolat, tout le monde a au moins vu des images un jour de celui de Paris, avec entre autres  le fameux défilé de robes en chocolat. Et bien après Paris et Marseille, ce salon se délocalise et envahit Lille Grand Palais du 4 au 6 mars prochain.


Au programme, une version lilloise du défilé de robes en chocolat, des démonstrations, et tout plein d'exposants venant de toute la France: un must pour les chocophiles belges ou du nord de la France.


Photos : © Salon du Chocolat

Le lieu où se déroule l'évènement est accessible facilement en train (gares Lille-Flandres et Lille-Europe à 5 minutes à pied), ou en voiture avec un très grand parking souterrain, donc n'hésitez pas à aller y faire un tour, d'autant que j'ai 4 places à vous offrir.

Comment gagner? Il suffit de m'envoyer un e-mail à l'adresse suivante:(concours terminé!), et me dire, tout simplement quels sont vos goûts en matière de chocolat (par exemple moi j'adore les chocolats assez sucrés: au lait surtout, blanc aussi, mais par contre les chocolats noirs me laissent un peu de marbre), avec votre nom et adresse, avant ce dimanche 20 février.

Tirage au sort effectué ce lundi, et les gagnants sont Laurence M., Arezki B., Brigitte D. et Corinne M.
Félicitations à eux et merci à tous les autres participants!

Bonne chance!

Curry de pois chiches noirs sucré-épicé aux dattes


Un curry de pois chiches à la fois sucré, par la présence de dattes dans la pâte de curry et pimenté, par les piments frais et séchés. Le résultat est délicieusement réconfortant, surtout quand il fait froid dehors. Servi simplement avec du riz blanc ou des chapatis, ce curry fera un plat complet très équilibré (les pois chiches sont une très bonne source de protéines). J'ai utilisé des pois chiches noirs secs que j'avais en stock, mais des pois chiches ordinaires (plus gros) feront aussi très bien l'affaire. S'ils sont secs, les faire tremper la nuit dans de l'eau chaude puis cuire 1h à la cocotte minute dans un grand volume d'eau avec une cuill à soupe de bicarbonate. Si vous utilisez des pois chiches en boîte il suffit de les rincer.


Ingrédients:

1 grand bol de pois chiches noirs cuits (trempés 1 nuit puis cuits 1h sous pression)
3 oignons de taille moyenne
3 piments verts frais
dix belles dattes dénoyautées
un morceau de gingembre de 3 cm
4 gousses d'ail
1 cuill à soupe d'huile végétale
1 petite boîte de concentré de tomate
1 cuill à café de sel
piment rouge en poudre (selon votre goût)
1 cuill à soupe de crème liquide
1 cuill à soupe de garam masala


Préparation:

Faites tremper les dattes quelques minutes dans de l'eau bouillante pour les ramollir. Égouttez et gardez l'eau. Mixez ensemble les dattes, les oignons, l'ail, les piments et le gingembre pour obtenir une pâte à l'odeur piquante.
Dans une cocotte ou une sauteuse à fond épais, faites chauffer l'huile et faites-y revenir la pâte de curry aux dattes pendant 7-8 minutes. Ajoutez le concentré de tomate, le sel et le piment en poudre selon votre goût (1 cuill à café pour moi), faites revenir 3 minutes puis ajoutez l'eau de trempage des dattes. Complétez avec de l'eau pour obtenir une consistance ni trop épaisse ni trop liquide, qui va envelopper les pois chiches. Ajoutez les pois chiches, et laissez mijoter 10 minutes pour que les saveurs se mélangent. 2 minutes avant de servir, ajoutez la crème liquide et le garam masala. Garnissez d'un peu de coriandre hachée.
Servez avec du riz blanc, des chapatis ou de la baguette bien fraîche!


Bon appétit!



vendredi 11 février 2011

Cake à la marmelade d'oranges amères, aux noix de pécans et aux épices



Après avoir préparé ma marmelade d'orange maison à gros morceaux, j'ai eu envie de l'utiliser autrement que sur mes tartines. Je me suis souvenu d'une recette de cake à la marmelade que Mark, un des participants au "Great British Bake-Off" avait préparé. J'ai retrouvé sa recette dans le livre 'The Great British Book ofBaking" , qui décidément ne me quitte pas cet hiver. Le résultat est un cake aux saveurs d'oranges amères et de pain d'épices, avec en plus des morceaux de noix pour apporter un peu de croquant: idéal pour un après-midi d'hiver avec une bonne 'cup of tea'.

Ingrédients:

225g de farine fermentante
1 cuill à café de bicarbonate
1 cuill à soupe de gingembre en poudre
1 cuill à café de mélange 5 épices chinois (ou de mélange pour pain d'épices)
175g de beurre
100g de noix grossièrement hachées (pécan + un peu d'amandes pour moi)
3 oeufs
125g de cassonade brune
160 g de marmelade d'oranges amères à gros morceaux (+ deux cuill à soupe pour le glaçage)


Préparation:

Dans un grand saladier, tamisez la farine avec le bicarbonate, le gingembre et le mélange d'épices. Ajoutez le sucre, le beurre ramolli coupé en dés et les noix. Ajoutez la marmelade et les œufs battus, mélangez à la cuillère en bois, jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Versez dans un moule à cake de 26 cm de long (beurré et le fond chemisé) et enfournez pour 1h au four préchauffé th4.
Vérifier la cuisson en piquant avec un cure-dent: celui ci doit ressortir sec.
Laissez refroidir le moule sur une grille. Après 5 minutes, faites chauffer deux cuill à soue de marmelade avec 1 cuill à soupe d'eau et utilisez ce mélange pour glacer le cake.
Laissez refroidir complètement avant de déguster.


Bon appétit!

mardi 8 février 2011

Calamars au wok à la sauce de piments coréens et au chou chinois


Une recette directement inspirée du dernier livre de Nigella Lawson, "Kitchen". A la première lecture, j'avais l'impression qu'il y avait surtout des redites de ses derniers bouquins, mais finalement je me rends compte que j'en ai déjà fait plusieurs recettes très sympathiques et inédites, comme celle-ci, que j'ai adapté selon ce que j'avais sous la main.
J'ai trouvé le gochujang, cette fameuse pâte de piment coréenne au magasin Kam Yuen à Bruxelles, c'est un mélange de piments, d'ail, de soja fermenté et de farine de riz: délicieux, piquant mais pas trop!
J'ai fait sauté les anneaux de calamar au wok sur feu très vif, pour assurer un cuisson très rapide qui évite aux calamars de devenir caoutchouteux.


Ingrédients:

4 calamars (surgelés pour moi, 2 par personne)
1 oignon émincé
3 cm de gingembre émincé
2 cuill à soupe d'huile végétale
2 cuill à soupe de saké
1 cuill à café de vinaigre de riz (ou de vinaigre doux)
2 cuill à soupe de pâte de piments coréenne (gochujang)
1 cuill à soupe de sauce soja
1 cuill à café d'huile de sésame
1 cuill à soupe de sucre
du chou chinois (quantité selon votre goût)


Préparation:

Lavez les calamars décongelés et coupés les anneaux. Mettez les dans un bol avec le saké et le vinaigre de riz, mélangez et laissez mariner 15 minutes. Pendant ce temps, émincez oignon et gingembre et coupez le choux chinois en morceaux de 2-3 cm. Faites chauffez l'huile végétale dans le wok, et faites y revenir oignon et gingembre. Après deux minutes, ajoutez le chou chinois et faites sautez 3 minutes. Retirez les anneaux de calamars du bol, égouttez les. Ajoutez au mélange saké-riz du bol tous les ingrédients restants pour la sauce et mélangez bien.
Dans le wok, ajoutez les anneaux de calamars égouttez et faites sauter à feu vif pendant 3 minutes environ. Ajoutez alors la sauce, et continuez à sauter pendant 2-3 minutes. Vérifier que la cuisson des calamars est à votre goût et servez sans attendre les calamars avec leur sauce sur un bol de riz blanc japonais bien chaud.


Bon appétit!

vendredi 4 février 2011

Carrot cake, Fresh'Express et atelier Moulinex


  
La semaine dernière, j'ai été invité avec un petit groupe de blogueurs à un atelier Moulinex , aux Ateliers d'Yves Mattagne (à Tour & Taxis), par l'agence Cleverwood. Le but de la soirée était de communiquer sur le retour de Moulinex en tant que marque en Belgique... Et oui, pour des raisons de monopole, la commission européenne avait interdit pendant des années au groupe SEB (Tefal, Calor, Lagostina, etc) de commercialiser des produits sous la marque Moulinex dans plusieurs pays d'Europe (dont la Belgique) après le rachat de la marque. Cette interdiction est maintenant levée et Moulinex fait son grand retour.



La soirée fut bien sympathique, entre blogueurs déjà connus et nouvelles rencontres. Nous avons cuisiné, mangé et bu ensemble. Si ça vous intéresse, vous trouverez tout plein de détails chez des blogueurs bien plus rapides que moi à la rédaction: ici, , et encore ici par exemple...



Après nous être bien amusés, nous ne sommes pas partis les mains vides, puisque nous avons reçu un exemplaire du Fresh'Express, un petit appareil qui râpe et émince fruits, légumes et fromages...




La première idée qui m'est venu à l'esprit pour étrenner ce cadeau, c'est un carrot cake, car râper des carottes, c'est le genre de tâche que je n'affectionne pas particulièrement (il m'est parfois arrivé d'acheter par fainéantise des sachets de carottes déjà râpées!;-). Verdict sur l'utilisation du Fresh'Express: très pratique, pas trop de vaisselle et les carottes sont mieux râpées qu'avec ma râpe manuelle (et moins sèches que celle achetées déjà râpées).
Si vous êtes aussi tentés par ce Fresh Express, Vincenzo du blog 'Lovegusto' organise un concours pour le gagner. Vous avez jusque dimanche soir pour participer.

Le carrot cake anglais est une des premières recettes exotiques à être entrée dans mon répertoire, grâce à mon professeur d'anglais en 5ème. A 12 ans, je n'en avais jamais entendu parler et ça me paraissait vraiment bizarre, mais quand après avoir nous avoir fait étudier la recette ce professeur nous a fait déguster celui qu'il avait préparé, j'ai été conquis et depuis j'en prépare toujours avec plaisir.



Ingrédients:

225g de farine fermentante
1 cuill à café de bicarbonate (ou de levure chimique)
1/2 cuill à café de gingembre en poudre
1/2 cuill à café de cannelle
1/2 cuill à café de 5 épices chinois
1/2 cuill à café de muscade en poudre
200g de cassonade brune
100g de cerneaux de noix
1 cuill à soupe de rhum brun (ou d'alcool de votre choix, j'ai mis du Frangelico au délicieux goût de noisette cette fois)
125ml d'huile végétale
2 grosses carottes (environ 250g)
3 oeufs

Pour la garniture
200g de Philadelphia
50g de beurre
125g de sucre impalpable ( = sucre glace pour les français)
2 cuill à soupe de jus d'orange ou de clémentine



Préparation:

Tamisez dans un grand bol la farine avec la levure et les épices. Ajoutez la cassonade et les cerneaux de noix, mélangez bien. Dans un  autre récipient mélangez à la fourchette les oeufs, l'huile et l'alcool. Ajoutez ce mélange et les carottes râpées dans le grand bol. Mélangez soigneusement et versez dans un moule à manqué (beurré s'il n'est pas antiadhésif) d'environ 25cm de diamètre. Enfournez à four doux (th4) pour 45 minutes environ (vérifier la cuisson avec une cure-dent qui doit ressortir sec). Laissez refroidir sur une grille avant de démouler.

Pour la garniture, mélangez tous les ingrédients à température ambiante.
Coupez le gâteau en deux dans le sens de l'épaisseur et tartinez avec la moitié de la garniture. Utilisez le reste de la garniture sur le gâteau en lissant ou au contraire en faisant des vagues avec votre spatule. Servez en dessert ou pour le tea-time!


Bon appétit!

mardi 1 février 2011

Riz japonais au gingembre et aux morilles


Une recette à nouveau tirée de Harumi Kurihara dans votre cuisine, dont j'apprécie beaucoup la simplicité. Je l'ai préparé un soir où mon estomac n'était pas en très grande forme et ou je me sentais un peu nauséeux. Le gingembre est très efficace pour lutter contre les nausées, et un bol de riz est une bonne option en cas de problème digestif. C'est le genre de plat que Nigella Lawson rangerait dans sa catégorie 'Temple food', pas parce que c'est de la nourriture spirituelle, mais parce que c'est un plat simple et bon, qu'on peut manger en pensant 'mon corps est un temple': c'est bon à manger et ça me fait du bien.
J'ai modifié la recette en substituant des morilles séchées réhydratées aux champignons conseillés par Harumi, ça m'a évité de devoir sortir faire des courses!

Ingrédients:

350g de riz japonais
un morceau de gingembre d'environ 4cm
4-5 petites morilles séchées
1 cuill à soupe de bouillon dashi désydraté
1 cuill à soupe de mirin
1 cuill à soupe de sauce soja légère
1 cuill à soupe de saké

Préparation:

Lavez le riz à l'eau froide jusqu'à ce que liquide de rinçage soit clair. Égouttez pendant environ 15 minutes. Recouvrez les morilles d'eau très chaude dans un petit bol. Après 15 minutes, émincez finement le gingembre et les morilles égouttées. Placez le riz dans une casserole à fond épais, ajoutez y le gingembre et les morilles et mélangez. Versez de l'eau froide sur le riz, pour le recouvrir d'environ 1,5cm (j'utilise l'épaisseur de la phalange de mon index comme mesure). Ajoutez le bouillon dashi déshydraté, le mirin, la sauce soja, et le saké.

Couvrez et portez à ébullition, baissez alors le feu au minimum, et faites cuire 12 minutes. Après ce temps coupez le feu, mais ne soulevez pas le couvercle et laissez reposer 10 minutes. Mélangez bien avant de servir et salez si besoin.

Bon appétit!

lundi 24 janvier 2011

Ranginak ('gâteau' persan aux dattes et aux noix) et repas iranien



  
(Recette plus bas)


Après avoir célébré Noël avec notre dernier repas blogueurs, nous reprenons cette fois la direction d'un pays sous la houlette d'Apolina, qui avait décidé pour cette édition de célébrer la cuisine iranienne. Un bon choix, qui s'accordait aussi avec les circonstances, puisqu'en l'absence de grande table chez Marion, nous avions décidé de manger par terre.
L'Iran ça évoque les raffinements de la cuisine persane, Shéhérazade et les Mille et une nuits (malheureusement, de nos jours, ça évoque aussi des choses moins positives, comme les condamnations à morts d'homosexuels.).
En cherchant du côté des desserts (puisque telle était ma mission), j'ai eu un peu de mal à trouver mon bonheur: quelque chose qui soit original, authentique et pas trop compliqué: les gâteaux sont forts inspirés de la pâtisserie française (avec beaucoup de crème! ;-) et les pâtisseries raffinées sont des bouchées très sucrées qu'on déguste plutôt avec le thé.  Le riz au lait au safran est un classique et m'a un moment tenté, puis finalement j'ai choisi le Ranginak, un 'gâteau' de dattes et de noix, dont la pâte n'est pas cuite au four mais à la casserole, pour un résultat original, parfumé à la cannelle et à la cardamome. Si vous êtes intéressés, découvrez d'autres recettes de desserts iraniens.


En apéro, Apolina nous a proposé des kotlets persans à la viande et aux pommes de terres, délicieusement parfumés aux épices et aux herbes:



Pour l'entrée, c'est Fanny qui nous a préparé un assortiment, avec une omelette aux herbes et deux savoureux mélanges crémeux dans lesquels tremper du pain iranien: du ‘Kashk Bademjan’ au petit-lait fermenté et aux aubergines et du "Mirza Ghasemi" aux aubergines, ail, tomates. Les deux étaient différents mais délicieux, il n'en est pas resté!


Le plat de résistance, choisi par Marion était un fensanjan, du poulet dans une sauce de noix et jus de grenade. L'équilibre entre le sucré de la grenade et l'amertume des noix était délicieux. Le poulet était servi avec un chelo, riz à l'iranienne dont le fond rendu croustillant, le tadig est réservé aux invités de marque!




Le dessert de ce repas iranien était donc un Ranginak, 'gâteau' persan de dattes et de noix. La recette vient de la 'Iran Chamber Society'.

Ingrédients

500g de dattes dénoyautées
125g de cerneaux de noix
500g de farine de blé
300g de beurre ou de ghee
125g de sucre muscovado ou de cassonade brune
1/2 cuill à café de graines de cardamome moulues
1 cuill à café de cannelle en poudre
des pistaches (et des amandes hachées) pour garnir



Préparation:

Dénoyautez les dattes si elles ne sont pas déjà et replacez le noyau par un demi cerneau de noix.
Faites fondre le beurre ou le ghee dans une casserole à fond épais. Ajoutez la farine et baissez le feu. Remuez sur feu moyen-doux jusqu'à ce que le mélange prenne une belle teinte dorée (patience ça peut prendre plus d'une demi-heure! ;-). Au départ la pâte sera sèche et poudreuse, un peu comme un crumble, mais vers la fin, elle deviendra presque liquide. Retirez du feu, laissez refroidir un peu puis ajoutez le sucre, la cannelle et la cardamome.

Dans un plat à tarte au fond chemisé, versez un tiers de la préparation en égalisant pour recouvrir le fond. Disposez les dattes fourrées de noix en étoile sur la couche de pâte, puis versez le restant de pâte pour les recouvrir.
Saupoudrez de pistaches hachées (et éventuellement d'amandes hachées) pour décorer et laissez refroidir complètement.
Découpez en petits losanges pour servir, en accompagnement d'un thé par exemple.




Bon appétit!

jeudi 20 janvier 2011

Bread pudding à la pâte à tartiner ovomaltine


Du vrai 'comfort food' que ne renierai pas Nigella (et l'idée vient d'elle en partie), pour les jours de grisaille où on a envie d'un petit plaisir régressif.... Et puisque le 'Blue monday' (jour le plus déprimant de l'année) est encore proche, il ne faut pas se priver de se faire du bien ces temps-ci.  Dans un de ses livres, Nigella proposait un somptueux bread pudding avec des tranches de pain tartinées de beurre et de marmelade d'orange. L'autre jour alors que je me demandais si j'allais bêtement faire griller les tranches de pain qui me restaient et les tartiner pour un petit repas du soir, j'ai eu soudain envie cette vision d'un bread pudding crémeux en format individuel. J'ai farfouillé un peu dans mes placards et j'ai trouvé juste le plat qu'il me fallait: un plat pour vacherin-Mont d'Or au four, dans lequel les tranches de pain rentraient parfaitement. Pas de marmelade en stock (je n'avais pas encore préparé ma marmelade maison le jour où j'ai fait cette recette), mais de la pâte à tartiner ovomaltine 'crunchy'... 30 minutes plus tard ma vision était réalisée: un délicieux bread pudding crémeux avec en plus ce goût délicieux d'ovomaltine: arrrghh!






Ingrédients (pour une personne gourmande ou pour deux en dessert):


3 tranches de pain
pâte à tartiner (ovomaltine crunchy pour moi, mais spéculoos ou nutella, c'est surement très bon aussi)
1 oeuf
1 cuill à soupe de sucre
300ml de lait
un peu de beurre et de cassonade  pour la garniture



Préparation:

Tartinez une des tranches de pain avec un peu de pâte à tartiner (pas besoin d'en mettre trop, une fine couche suffit), posez la deuxième tranche dessus, tartinez cette tranche à son tour et posez la dernière tranche dessus pour finir ce triple sandwich. Posez le sandwich dans un plat à four juste assez grand pour l'accueillir. Dans un bol, battez l'œuf avec le sucre et le lait, et versez ce mélange dans le plat sur la pain. Le mélange doit juste recouvrir le pain (rajoutez du lait si besoin).


Laissez reposer 10 minutes (le temps que le lait pénètre bien le pain, garantie d'un résultat crémeux). Avant d'enfourner pour 20 minutes (four chaud 200°C), parsemez de mini-noisettes de beurre et d'un peu de cassonade.


Dégustez bien chaud, en poussant de petits soupirs de contentement si besoin ;-)


Bon appétit!

lundi 17 janvier 2011

Poisson à l'ail frit à la mexicaine: "Pescado al mojo de ajo"


  

Une recette mexicaine simple et délicieuse, sans ingrédient compliqué à trouver, promis! ;-) Je l'ai préparée avec des filets de Lieu noir, mais on peut aussi la réaliser avec des poissons entiers, dont les flancs auront été entaillés de quelques coups de couteau pour faciliter la cuisson. J'ai servi ce poisson avec le riz vert à la mexicaine, c'était une alliance parfaite!


Ingrédients:

2 beaux filets de poisson
5 gousses d'ail
1 bouquet de persil plat
Le jus de 1 à 2 citrons verts
1 cuill à soupe d'huile
1 cuill à soupe de beurre
Farine pour poudrer la poisson


Préparation:

Si comme moi vous n'avez pas de poissonnerie dans le quartier et que vous achetez vos filet de poissons au supermarché, rafraîchissez les un peu en utilisant cette simple technique japonaise: versez de l'eau bouillante sur les filets, et égouttez directement, et séchez les filets.
Dans une grande poêle, faites chauffer l'huile et le beurre (ou 2 cuill à soupe de ghee si vous en avez) et faites-y revenir les gousses d'ail coupées en fines tranches pendant 2-3 minutes: l'ail doit commencer à dorer mais ne doit surtout pas brunir auquel cas sa saveur acre gâchera le plat. Dès qu'il est doré, le retirer de la poêle à l'aide d'une petite écumoire.
Passez les filets de poisson dans de la farine mélangée à un peu de sel. Déposez les filets dans la matière grasse encore chaude et faites cuire 2-3 minutes de chaque côté. Quand les filets sont cuits, retirez les de la poêle, et hors du feu ajoutez dans celle ci, l'ail, le jus de citron vert et le persil haché. Remettez la poêle une minute sur le feu, le temps que le persil soit ramolli, et nappez rapidement les filets de la sauce ainsi obtenue.
Servez sans attendre, par exemple accompagné de riz vert.


Bon appétit!

vendredi 14 janvier 2011

Légumes oubliés rôtis au four


Je ne prend pas souvent le temps d'aller au marché, préférant bien souvent la facilité du supermarché à côté de chez moi, où je peux aller à pied. Il y a bien un petit marché le vendredi après-midi pas trop loin, mais il est souvent décevant: les fruits et légumes, par exemple, semblent être les même qu'au supermarché... Donc, quand je vais dans un vrai marché, comme celui de Stockel, je suis toujours content d'y trouver des légumes ou des fruits qui changent un peu de l'ordinaire. J'y ai trouvé des oranges amères, avec lesquelles j'ai pu préparer une délicieuse marmelade. J'y ai aussi vu des ocas et des capucines tubéreuses, légumes déjà découverts il y a peu grâce à Apolina, et qui ont inspiré une jolie recette à Philou. Cette fois je me suis contenté d'un mélange de légumes 'oubliés' (très à la mode, ça, les légumes oubliés), plus si oubliés que ça car tout le monde ou presque les connait maintenant: panais, racines de persil, navets jaunes et patate douce.
C'est en rôtissant ces légumes au four que j'ai étrenné mon nouveau plat à rôtir, extérieur cuivre, intérieur inox qui est un de mes jolis cadeaux de Noël. J'ai ajouté quelques morceaux de saucisse aux légumes pour avoir un plat tout en un et zéro soucis!


Ingrédients:

1 botte de navets jaune (type boule d'or)
3 panais
6 racines de persil tubéreux (déja testé en velouté ici)
1 grosse patate douce
2 oignons rouges
4 gousses d'ail
1 cuill à soupe d'huile
1 cuill à soupe d'épices de votre choix (j'ai utilisé mon berberé éthiopien)
1 cuill à café de sel.
2-3 saucisses coupées en morceaux de 3-4cm



Préparation:

Pelez, lavez, séchez les légumes racines, les oignons et la patate douce et coupez les en tronçons irréguliers de 3-4 cm. Écrasez les gousses d'ail sans les peler. Dans un grand plat à rôtir, mélangez tous les ingrédients à la main pour bien les enduire d'huile et d'épices, et enfournez à four chaud (th8) pendant 1h environ, en remuant de temps à autre pour que tous les légumes puissent caraméliser. Vérifier à la pointe du couteau que les légumes sont tendres et servez sans attendre, par exemple avec de la semoule de couscous parfumée à la cannelle.


Bon appétit!

mardi 11 janvier 2011

Marmelade d'oranges amères



La saison des oranges amères (appelées orange de Séville en Angleterre) est très courte, quelques semaines au plus. Et comme en plus ce n'est pas un fruit très populaire en Belgique, je n'imaginais vraiment pas en trouver quand nous sommes allés au marché ce weekend. C'est donc avec une grande joie que je les ai repérées sur l'étal d'un marchand bio du marché de Stockel. J'en ai pris une dizaine, juste assez pour préparer 5 pots de délicieuse marmelade amère, avec de gros morceaux comme je l'aime. La préparation n'est vraiment pas difficile mais demande juste un peu de temps, car pour s'assurer une bonne richesse en pectine (et donc une bonne prise de la marmelade) les fruits sont d'abord cuits la veille, puis laissés à tremper la nuit.



Ingrédients:

10 oranges amères
1 kg de sucre

Préparation:

La veille, lavez et brossez les oranges. Mettez les dans une cocotte assez large, et recouvrez tout juste d'eau. Amenez à ébullition, baissez le feu, couvrez hermétiquement (j'ai utilisé ma cocotte Doufeu Le Creuset pour empêcher l'évaporation, vous pouvez bricoler un couvercle hermétique avec du papier alu si besoin), et laissez mijoter tranquillement pendant 3h environ. Coupez ensuite le feu et laissez refroidir les oranges dans leur eau de cuisson.


Le lendemain, retirez les oranges du liquide (ne jetez pas ce précieux jus!), coupez les en deux et avec une petite cuillère, retirez la pulpe et les nombreux pépins, que vous placez au fur et à mesure dans une étamine. Coupez la peau des oranges en plus ou moins gros morceaux selon votre goût (je préfère ma marmelade avec de beaux morceaux, donc j'ai fait des carrés d'environ 1cm de côté).

Retournez ces morceaux dans le jus de cuisson des oranges, avec le kilo de sucre. Pressez la pulpe et les pépins à travers l'étamine pour filtrer le jus épais riche en pectine. Il faut vraiment presser l'étamine avec force pour en extraire le maximum de jus, c'est ce qui permettra la prise de la confiture.


Faire cuire la marmelade sur feu fort jusqu'à ce qu'une goutte sur une assiette froide fige immédiatement, ou si vous avec un thermomètre de cuisson (j'en ai reçu un à Noël) jusqu'à ce que la température soit de 104°C.

Mettez immédiatement en pot, et dégustez dès que c'est refroidi!


Bon appétit!

jeudi 6 janvier 2011

Riz aux filets de rougets grillés, façon japonaise





Grâce aux blogs de cuisine, on fait non seulement de belles rencontres, mais on peut aussi gagner de jolies choses. C'est ainsi qu'en participant à un concours sur le blog 'La Cuisine à quatre mains', j'ai gagné le livre Harumi Kurihara dans votre cuisine, un best-seller écrit par une star de la cuisine au Japon, à l'adresse des non japonais. Ce livre est une merveille, il regorge de recettes simples de cuisine domestique japonaise, comme ce riz au poisson (à la dorade dans le livre) que j'ai adapté à des filets de rougets. Le résultat est délicieux, fondant et parfumé, tout en étant léger. Je l'ai accompagné d'un pickle express de courgettes: une courgette coupée en tranches fines, saupoudrée de sel et gardé un jour dans ma presse à pickles (tsukemono press, ramenée du Japon), mais dans un bol avec un poids dessus ça marchera aussi.


Ingrédients

350g de riz japonais
8 filets de rougets
1 cuill à soupe de bouillon dashi désydraté
1 cuill à soupe de mirin
1 cuill à soupe de sauce soja légère
1 cuill à soupe de saké

Préparation:

Lavez le riz à l'eau froide jusqu'à ce que liquide de rinçage soit clair. Égouttez pendant environ 15 minutes. Lavez les filets de rougets et séchez les. Passez les sur/sous le grill, d'abord côté peau quelques minute pour que la peau craquelle et brunisse puis 2 minutes côté chair. Enlevez les arêtes des filets si vous en voyez.

Placez le riz dans une casserole à fond épais. Versez de l'eau froide sur le riz, pour le recouvrir d'environ 1,5cm (j'utilise l'épaisseur de la phalange de mon index comme mesure). Ajoutez le bouillon dashi déshydraté, le mirin, la sauce soja, et le saké. Placez les filets de rougets dessus, côté peau vers le haut.
Couvrez et portez à ébullition, baissez alors le feu au minimum, et faites cuire 12 minutes. Après ce temps coupez le feu, mais ne soulevez pas le couvercle et laissez reposer 10 minutes. Mélangez bien avant de servir pour émietter les filets et salez si besoin. Servez bien chaud (mais s'il en reste, façonnez des boulettes de riz froid, ça fera de délicieux onigiri à emmener en pique-nique).


Bon appétit et Bonne année à tous! (et bonne épiphanie!: et si vous cherchez une recette de galette autre que frangipane, n'oubliez pas la galette façon bretonne, comme dans ma famille).