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dimanche 13 décembre 2015

Cocktail 'Blood and Sand', Jude Law et dégustation de Johnnie Walker Blue



Alors non, au risque de vous décevoir, je n'ai pas rencontré Jude Law au cours d'un évènement super exclusif (je n'aurais pas dit non pourtant).

 Mais au cours d'une soirée autour d'un des blends de whisky écossais les plus exclusifs (seulement 1 fût sur 10.000 est sélectionné pour le Blue Label!), j'ai quand même pû visionner le film 'The Gentleman's Wager II' (avec donc, Jude Law, Zhao Wei et Giancarlo Giannini), converser avec des gens très intéressants (mon voisin de table était le sympathique et prometteur acteur belge Thomas Ancorra) et déguster le Johnnie Walker Blue Label comme il se doit, c'est à dire pur, accompagné d'un verre d'eau glacée, ou en cocktail.

Très fier de ma bouteille personnalisée ;-)
Si vous voulez passer un bon petit moment, le film (11 minutes) est très sympathique et visible ici et voici déjà une petite photo de Juuuude pour le plaisir:




Un blend de cette qualité en cocktail?! Et oui! Et ça m'a conforté dans l'idée (maintes fois répétée ici) que les meilleurs cocktails sont réalisés avec les meilleurs alcools. Et comme en plus au cours de cette soirée c'était Carl Van Droogenbroeck (élu meilleur barman de Belgique en 2013) qui officiait, tous les cocktails proposés en accompagnement du repas étaient parfaits ;-)


Le barman Carl Van Droogenbroeck: la classe, non?

Pur, le Johnnie Walker Blue est incomparablement complexe, avec de multiples saveurs qui se complètent et se dévoilent au fur et à mesure de la dégustation. Un blend légèrement fumé, qui laisse des arômes de miel, de kumquat, de chocolat et de santal se dévoiler. En cocktail, ces saveurs multiples font merveille.

Bouteille gravée à mon nom: frime ultime ;-)

Mon préféré parmi les cocktails du jour a sans doute été le classique 'Blood and Sand' né dans les années 20 et dont le nom est un hommage au film de Rudolph Valentiono de 1922. Un cocktail avec 4 ingrédients à parts égales: jus d'orange (sanguine si possible, de toute façon du jus frais), vermouth doux, cherry Heering (liqueur aux cerises danoise) et scotch blend whisky.

Pour ma version maison, j'ai choisi du Vermouth espagnol La Cuesta, et j'ai remplacé la Cherry Heering par un alcool plus local: le genièvre sucré aux cerises du nord de la confrérie de la Griotte à Schaerbeek (qu'on peut acheter au cours de la Fête de la Cerise). Le résultat est superbe, étonnement frais et peu sucré, parfaitement équilibré!




Ingrédients:

20cl de whisky (Johnnie Walker Blue Label)
20cl de jus d'orange (fraîchement pressé, orange sanguine si vous en trouvez)
20cl de vermouth doux (La Cuesta pour moi)
20cl de genièvre aux cerises de Schaerbeek (ou autre liqueur aux cerises pas trop sucrée)



Préparation:

Mettez tous les ingrédients dans un shaker avec des glaçons. Secouez bien, jusqu'à ce que de la condensation se forme sur le shaker. Servez dans un verre à pied. Garnissez éventuellement d'un zeste d'orange.

Santé!

vendredi 25 septembre 2015

'The Modern Cocktail' et dégustation 'The Famous Grouse'


Dans le monde de plus en plus populaire des whiskies, les 'single malts' tiennent le haut du pavé. Et pourtant en whisky, comme en vin ou en thé, les assemblages ou les blends peuvent réserver de belles surprises.Et puis un bon blend est une base idéal pour cocktail, comme ce 'Modern Cocktail', dont la recette a déjà plus d'un siècle (elle fut créée en 1905!).




Lors d'un atelier 'The Famous Grouse', mené par la sémillante Lucy Whitehall, j'en ai appris plus sur la technique des blends en whisky et j'ai même pu créer mon propre blend: tof, non? ;-) Je manquais un peu d'inspiration ce soir-là alors j'ai appelé mon blend  'The Gay Blend' (pendant que ma camarade Sheila appelait le sien 'Slap Ya Mamma'!).

Lucy Whitehall


Alors, c'est quoi un blend 'The Famous Grouse'? C'est un assemblage de whiskies single malts et de whisky de grains (du maïs pour apporter plus d'onctuosité). Les distillats sont vieillis (3 ans au moins pour l'appelation 'Scotch whisky) dans des fûts de chêne américain (ayant servi pour du bourbon ou sherry) ou de chêne espagnol (ayant servi pour du sherry oloroso). Puisque la marque à sa propre équipe de 20 tonneliers, tout est sous contrôle: depuis les chênes qui sont choisis sur pied!


Sérieuse dégustation en perspective!


Pour mon blend, j'ai choisi d'associer 50% de whisky de grain à 20% de single malt tourbé (vous le savez, je suis fan des arômes fumés), 15% de single malt aromatique et 15% de single malt aux notes d'agrumes marquées, pour un résultat tout à fait à mon goût.



The Famous Grouse dans sa formule classique (gardée par le maître assembleur Gordon Motion) ne contient lui quasiment pas de notes tourbées, mais 'The Famous Grouse Smokey Black' oui, pour mon plus grand plaisir (top avec du saumon). Quand à 'The Naked Grouse' plus exclusif, il m'a complètement fait craquer en association avec une mousse au chocolat!

Je m'amuse comme au labo!

Pour en revenir à mon cocktail du jour: il était tellement novateur en 1905 qu'il fut baptisé 'The Modern Cocktail'. C'est vrai que ce mélange de scotch whisky, de gin aux prunelles (fait maison pour moi) et d'absinthe est aventureux et original. Parfait en début comme en fin de soirée! ;-)



Ingrédients (par personne) :

20ml de whisky
20ml de sloe gin (gin aux prunelles)
1 cuill à soupe de jus de citron
0,5 cuill à café de sucre
1 trait de bitter
1 trait d'absinthe
1 cerise à l'eau de vie


Préparation :

Placez tous les ingrédients sauf la cerise dans un shaker avec des glaçons. Secouez bien puis filtrez dans un verre à cocktail rafraîchi. Garnir d'une cerise à l'eau de vie.

Santé!

jeudi 10 septembre 2015

Agneau d'Irlande mijoté aux carottes, en pot de terre


Une recette simplissime pour laisser au goût de l'agneau des collines du Connemara toutes les chances de s'exprimer.

Brendan Joyce et ses Moutons 'Black face' dans les collines du Connemara


Et oui, car j'ai eu la chance il y a peu de faire un petit voyage en Irlande au cours duquel Bord Bia (office de promotion des produits alimentaires irlandais) nous a fait découvrir les méthodes de production de l'agneau d'Irlande, qui remplace de plus en plus (pour mon plus grand plaisir) l'agneau de Nouvelle-Zélande dans nos rayons (la Nouvelle-Zélande, c'est sûrement chouette aussi pour les agneaux, hein, mais c'est quand même très loooooin!).


Agneau des plaines vertes d'Irlande (chez Gordon Johnston, à Tyrellspass)

La méthode irlandaise pour obtenir des agneaux délicieux: les laisser gambader, c'est tout! L'élevage est partout extensif: dans les plaines on concentre un peu plus les agneaux, car l'herbe y est abondante et riche (sa couleur est incroyable!) alors que dans les collines (comme celles du Connemara), vue que l'herbe est moins drue (mais plus variée), les agneaux sont moins nombreux sur la même surface. Les agneaux y grandissent plus lentement aussi, car les conditions sont plus extrêmes.



Herbe si riche des prairies irlandaises
L'élevage dans les collines permet de préserver ces magnifiques paysages

Dans les collines toujours, l'élevage d'agneau a aussi un rôle de préservation du paysage: sans des éleveurs passionnés et des ovins hardis, qui s'occuperait de ses terres difficiles? Manger de l'agneau élevé au grand air, c'est aussi favoriser le dévelopement durable (un axe important pour le gouvernement irlandais: Origin Green) et aider à conserver ces paysages magnifiques (après avoir vu la région du Connemara, ne serait-ce que brièvement, je n'ai qu'une envie, y retourner en vacances avec mon homme!).


Le plus beau bâton de berger du monde, non?

L'agneau des collines est réputé plus savoureux (de par ces conditions), et les éleveurs du Connemara viennent d'ailleurs de mettre en place une IGP. Cet agneau n'est pas encore disponible sous l'IGP en Belgique, mais sachez déjà que si vous achetez de l'agneau d'Irlande assez tard dans la saison (octobre, novembre) il y a de grandes chances que ce soit de l'agneau des collines (pas forcément du Connemara, hein, il y a d'autres collines en Irlande) puisqu'il est plus tardif.


Brebis Black Face: t'as de beaux yeux, tu sais!

Pour ma part, c'est bien de l'agneau des collines du Connemara que j'ai rapporté de chez McGeoughs, qui produit également des charcuteries dont un jambon d'agneau séché à tomber (pas très différent du prosciutto d'agneau que j'avais préparé l'an dernier).


Bêêêêêêhhhh! Ils sont plutôt à l'aise quand même, les agneaux des plaines d'Irlande!


 Il paraît que la consommation d'agneau diminue en Europe, c'est dommage car c'est une viande savoureuse et facile à préparer je trouve (toutes mes recettes d'agneau sont ici). Allez-y, cuisinez de l'agneau, lancez-vous!
De mon côté, je ne suis pas prêt d'arrêter, surtout après avoir rencontré des éleveurs si passionnés en Irlande!

J'ai choisi de l'agneau à mijoter, car c'est ce qui correspond le plus à ma cuisine, et je l'ai préparé de façon très simple, on s'est régalé. J'ai ajouté de la sauce d'anchois achetée chez McCambridge's à Galway: une façon simple d'ajouter de l'umami sans trop dénaturer le goût de l'agneau. La cuisson en terre cuite ajoute une saveur particulière et permet de bien conserver les jus de la viande et des carottes.

Visite de McGeoughs: ça me fait toujours cet effet quand on me met une charlotte ;-)

Ingrédients:

500g d'épaule d'agneau (irlandais, of course!) coupée en dés
500g de carottes
6 oignons jeunes
2 cuill à café de sauce aux anchois (aux trois anchois au sel hachés très finement)
1 petit piment (cumari do para pour moi, facultatif)


Ces agneaux ne chantent plus Michel Sardou...

Préparation:

Séchez l'agneau avec un essuie-tout. Placez dans un pot en terre non vernie allant sur le feu. Mettez d'abord sur feu doux puis augmentez le feu graduellement. L'agneau va rendre son jus (ne pas chercher à le colorer) après quelques minutes quand l'agneau n'est plus rose, ajoutez les carottes pelées et coupées en morceaux, les oignons jeunes (partie blanche uniquement), le piment (si vous en utilisez) et la sauce d'anchois.

Couvrez et laissez mijoter sans ajouter de liquide pendant 1h30 environ, jusqu'à ce que les carottes soient tendres. Servez accompagné de pain, de pommes de terre ou de riz.

Bon appétit!


mardi 28 juillet 2015

Espèce de Gros Manseng! A la découverte des Vins des Côtes de Gascogne.



Connaissez-vous les vins de Côtes de Gascogne? Non? Vous pensez que 'Gros Manseng' est une insulte du Sud-Ouest? (c'est en fait un cépage local). Rassurez-vous, avant de participer à un concours de recettes associant ces vins du Sud-Ouest à une recette d'apéro dînatoire, moi non plus je ne connaissais pas (bon, j'avoue, je ne suis pas une référence, mes connaissances en vin sont loin d'être encyclopédiques!). Peut-être que si je vous dit que le Tarriquet est un vin des Côtes de Gascogne, votre oreille se dresse?

Je n'ai pas gagné le concours, mais grâce à la gagnante, Léticia du blog Piment-Oiseau (vous connaissez j'espère!), je suis parti avec elle et Philou du blog Philou, Un cuisinier Chez vous dans le Gers, à la découverte de ces vins jeunes et si sympathiques (et légers en alcool pour la plupart). 

Bacchus sourit au Domaine Laguille ;-)


Vins jeunes, car si il y a des vignes dans la région depuis des temps très anciens, depuis plus de 600 ans, le fruit de ces vignes était destiné principalement à la distillation d'Armagnac, et ce jusqu'aux années 80. La baisse de consommation d'Armagnac à cette époque a alors conduit les vignerons à imaginer valoriser leur terroir en créant des vins à l'image de l'hospitalité gasconne telle qu'on l'a vécue sur place lors de ce court voyage: simples, accessibles, parfaits à partager entre amis!


Il y a pire endroit pour une dégustation! (Domaine de Fontan)
Aujourd'hui, les Côtes de Gascogne, c'est une IGP depuis 2009 (quand je vous disais que c'était des vins jeunes!), 1200 producteurs dont 200 vignerons indépendants et l'équivalent de 80 millions de bouteilles par an. La zone de production est la même que celle de l'Armagnac et du Floc De Gascogne (mistelle de jus de raisin et d'Armagnac): autant de bonnes choses à déguster dans la région.

Un Armagnac de mon année de naissance: impossible de ne pas goûter! ;-) (Laguille)

Sur place nous avons visité trois vignerons, qui nous tous accueilli avec beaucoup de chaleur... et quelques bouteilles! ;-) Bouteilles bien fraîches pour la plupart, car 80% des Côtes de Gascogne sont des vins blancs, jeunes, fruités et frais. Le combo gagnant niveau cépage: le Colombard, régional et typiquement océanique qui apporte ses notes d'agrumes et de fruits exotiques, associé à l'Ugni-blanc, plus fleuri. Mais la liste des cépages est longues, et les vignerons se font souvent plaisir avec des associations différentes.

Ohlala, j'ai forcément dû tous les goûter! (Domaine Laguille)

C'est le cas par exemple de 'La Rencontre' dégusté sous les grands chênes chez Colette et Guy Vignoli au Domaine Laguille: Sauvignon, Petit et Gros Manseng (ces deux derniers étant généralement réservés aux vins moelleux de l'appellation) pour une bouteille demi-sec séduisante pour l'apéritif (à 6 euros, c'est une bonne affaire!).

Coup de coeur culinaire du weekend: la croustade (servie arrosée d'Armagnac 1968 par Guy Vignoli: hips!)

Plus typique des Côtes de Gascogne, le Domaine de Maubet Blanc Sec, dégusté lui sous les grands arbres au Domaine de Fontan (domaine labellisé HVE - Haute Valeur Environnementale, géré par Sylvain et Nadège Fontan, 4ème génération sur le domaine) est parfait pour moi: frais, fruité, sans tralala, un bel équilibre à déguster avec un poisson par exemple.

Domaine de Maubet blanc Sec

Tempo Latino!
Après un intermède festif au Festival Tempo Latino de Vic-Fezensac (quelle chouette ambiance, on n'a pas résisté à danser un peu malgré la fatigue), et une nuit au très joli gîte de la Ferme de Mounet, le lendemain c'est au Domaine Pellehaut de la famille Béraut que nous nous rendons. Gros domaine, aux installations impressionnantes, la gamme y est plus large, il y en a pour tous les goûts. Mon petit coup de coeur, le moelleux Été Gascon, à 80% de Gros Manseng: doux mais pas trop avec toujours cette fraîcheur typique des vins de la région.

Gîte de la Ferme de Mounet


Domaine de Pellehaut vu du haut de ses installations: impressionant!


Pour finir, un superbe repas au restaurant 'La Grande Salle' de l'Hôtel de France à Auch: des produits locaux mais intelligemment préparés par Vincent Casassus, que ce soit le foie gras servi en carpaccio sur une compotée de tomates et d'échalotes au vin, ou la magret, servi 'comme avant', c'est à dire longuement confit à température douce: incroyablement tendre et savoureux.

Carpaccio de Foie gras et vin 'Pur Colombard' du Domaine Magnaut à l'Hôtel de France (Auch)
Repas en la présence de Jean-Marie Terraube du domaine de Magnaut qui nous a proposé deux belles associations: son Esprit Plaisir -Pur Colombard sec (mono-cépage, mais multi-terroir) pour le foie gras (touché, pour moi qui ne suis pas fan des vins doux sur le foie gras) et un rouge (oui, il y en a aussi en Côtes de Gascogne, et des rosés également): son Esprit Passion - Tannat qui met en valeur ce cépage puissant en le vinifiant de façon délicate pour ne pas en faire un vin trop rentre-dedans: une réussite.

Magret confit 'Comme avant', frites de noisettes et vin 'Esprit Passion -Tannat'

Et c'est déjà l'heure du retour à Bruxelles, la tête pleine d'acceng du sud-ouest, les papilles encore émoustillées et la certitude d'avoir découvert de petits vins si sympathique frais et faciles d'approche, qu'il rejoindront sans problème ma table, moi qui m'y connaît si peu en vins et qui suis encore si souvent perdu au rayon vin du supermarché.

Vive la fraîcheur des Vins des Côtes de Gascogne! ;-)

Vue du Domaine Pellehaut

mardi 9 juin 2015

Des nouvelles de Génération W: Banquet des 101 passeports et futurs projets


Le décor du Banquet des 101 passeports par 'La Bouche'


Je vous ai déjà parlé de Génération W, ce collectif de chefs Wallons qui part à la conquête du monde pour mettre en avant leur terroir et les produits de qualité qui y foisonnent.


Les chefs de Génération W, le 06 juin 2016


L'an dernier, le collectif a lancé une belle initiative: les passeports Génération W: 101 passeports disponibles pour les amateurs de bonnes tables. Une fois le passeport en main, il ne restait à l'heureux possesseur qu'à manger dans 5 des restaurants de la liste et à faire valider son passage pour obtenir le précieux sésame: une invitation au 'Banquet des 101 passeports', préparé à 20 mains par les 10 chefs fondateurs de Génération W (autant dire le gratin de la gastronomie wallonne).

Huitre, concombre, chorizo, créme épaisse par Pierre Résimont

Sympa comme concept, non? Surtout que ce ne sont pas seulement les 10 fondateurs qui ont régalé les heureux possesseurs de passeports en règle ce jour-là: 7 nouveaux chefs du collectifs ont aussi réalisé mises en bouches et mignardises: un vrai banquet, donc, généreux et convivial, mis en place avec beaucoup de classe par l'agence La Bouche (de Bénédicte Bantuelle) dans le très beau cadre du Château-ferme de Marsinne.


Mon coup de coeur: asperges, sauce anchois et macadamia fermentées par Arabelle Meirlaen


L'occasion de déguster la bière Léopold VII brassée sur place (une chouette bière légère mais parfaitement houblonnée et pour laquelle les brasseurs portent une attention particulière à la durabilité de toute la chaîne de production).

Pigeonneau aux épices, dates madjoul, jeunes baies de genévrier par Laury Zioui

L'occasion surtout de parler de l'avenir de Génération W: de nouveau chefs d'abord: Julien Lahire de L'Auberge du Moulin Hideux (ce nom m'a toujours intrigué, j'ai très envie d'y aller), Benoît Neusy de l'Impératif et Didier Gallet du restaurant du même nom.

Le poulet-frites-compote du dimanche revisité par Sang Hoon Degeimbre: top!

Lors de ce banquet assez exceptionnel, une chose était évidente et faisait plaisir à voir: la bonne ambiance qui régnait entre les chefs, chacun étant prêt à aider ses collègues, plusieurs allant même jusqu'à faire le service, pour le plus grand plaisir des convives (et je ne parle pas de Pierre Résimont qui fut chargé de mettre l'ambiance façon fête de mariage! ;-)).

Dans les assiettes, mes coups de coeur ont été à la proposition d'asperges d'Arabelle Meirlan (je n'ai pas pu m'empêcher de saucer sa garniture aux anchois et noix de macadamia fermentées - forcément quand ça parle de fermentation, hein!) et à celle de Laury Zioui (son pigeonneau aux dattes medjoul, kalamansi, croûte de sarrasin et jeunes baies de genévrier m'a très agréablement surpris).
La meilleure association fut pour moi celle de Maxime Collard: j'ai adoré le maitrank Manigart qu'il a servi avec sa langoustine en croûte, ventrêche de porc laquée de chez Poncelet, mozarelle de Neufchâteau et pesto de capucine.


Langoustine en croûte et ventrêche de porc par Maxime Collard



Mais Génération W, ce sont aussi des projets d'édition en pagaille: un livre sur Namur, un autre sur les liens entre santé et alimentation et surtout un ouvrage collectif de recettes au profit de l'opération 11.11.11.


Hémérocalle, bleu de Scailton, fraises de Meix par Clément Petitjean


Mais le plus excitant niveau projet, ce sera pour 2016, avec un évènement de taille les 4, 5 et 6 juin à la Citadelle de Namur: le Generation W Food Festival avec un Congrès International: on nous promet déjà de chouettes participations venues d'un peu partout dans le monde: je suis déjà pressé d'y être! ;-)


Oseille, betterave, tonka, yaourt: délicieux dessert de Mario Elias

Autant dire que le projet Génération W, lancé en 2013 a déjà bien trouvé ses marques et n'a pas fini de nous surprendre, pour notre plus grand plaisir! Vive le terroir wallon, ses producteurs et les chefs qui en subliment les produits.

Longue Vie à Génération W!



vendredi 29 mai 2015

Cocktail 'Un Peu Fraise dans les Coings' à la Cîroc et découverte de la Terrasse de l'Hippodrome à Boisfort




Les cocktails à la vodka étaient partout dans les années 90: rappelez-vous des Cosmopolitans qu'enchaînaient les filles dans 'Sex and the City' ;-) Depuis, lentement mais sûrement, la vodka a dû laisser de la place aux autres alcools de base: whisky, rhum, tequila...

Mais les cocktails à la vodka sont loin d'être moribonds: dans l'optique d'un 'Less is more', la pureté d'une vodka bien distillée est une base parfaite pour un cocktail (la Cîroc est distillée en France près de Cognac à partir de moût de raisin fermenté à froid), qui laissera de la place aux autres ingrédients pour bien exprimer leur potentiel (là où certains gins trop aromatiques écrasent tout sur leur passage).


Un petit cocktail à la Terrasse de l'Hippodrome


Lors de la soirée d'inauguration de la saison 2015 de 'La Terrasse de l'Hippodrome' à Boisfort, le très sympathique Carl Van Droogenbroeck (sacré meilleur barman de Belgique en 2012, et qui officiat pendant quelques années au 'Cocktails at nine' d'Anvers) nous a donné quelques conseils pour mieux résussir ses cocktails à la maison.

Carl Van Droogenbroeck

Outre la qualité des ingrédients ( et je suis bien d'accord, ça fait des années que je répète à tout le monde qu'on ne fait pas de bons cocktails avec de mauvais alcools), je retiens que les glaçons, c'est beaucoup ou pas du tout: si on en met trop peu, ils fondent très vite et diluent trop la préparation, donc n'hésitez pas à bien remplir vos verres!

Inspiré par cette belle soirée, je vous propose une petite recette simple à réaliser à la maison ;-)


Ingrédients (par verre):

50ml de vodka Cîroc
3 belles fraises savoureuses
20ml de jus de citron
1,5 cuill à café de gelée de coings
Eau gazeuse


Préparation:

Remplissez le verre de service avec le maximum de glaçons pour le remplir. Dans un autre verre ou un shaker, placez les fraises lavées, équeutées et coupées en 4, le jus de citron et la gelée de coings. Ecrasez soigneusement au pilon pour en faire une purée. Ajoutez la vodka et mélangez bien.
Passez au chinois directement au dessus du verre rempli de glaçons. Complétez avec l'eau gazeuse, mélangez bien à la cuillère et servez directement.

Santé!