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jeudi 10 septembre 2015

Agneau d'Irlande mijoté aux carottes, en pot de terre


Une recette simplissime pour laisser au goût de l'agneau des collines du Connemara toutes les chances de s'exprimer.

Brendan Joyce et ses Moutons 'Black face' dans les collines du Connemara


Et oui, car j'ai eu la chance il y a peu de faire un petit voyage en Irlande au cours duquel Bord Bia (office de promotion des produits alimentaires irlandais) nous a fait découvrir les méthodes de production de l'agneau d'Irlande, qui remplace de plus en plus (pour mon plus grand plaisir) l'agneau de Nouvelle-Zélande dans nos rayons (la Nouvelle-Zélande, c'est sûrement chouette aussi pour les agneaux, hein, mais c'est quand même très loooooin!).


Agneau des plaines vertes d'Irlande (chez Gordon Johnston, à Tyrellspass)

La méthode irlandaise pour obtenir des agneaux délicieux: les laisser gambader, c'est tout! L'élevage est partout extensif: dans les plaines on concentre un peu plus les agneaux, car l'herbe y est abondante et riche (sa couleur est incroyable!) alors que dans les collines (comme celles du Connemara), vue que l'herbe est moins drue (mais plus variée), les agneaux sont moins nombreux sur la même surface. Les agneaux y grandissent plus lentement aussi, car les conditions sont plus extrêmes.



Herbe si riche des prairies irlandaises
L'élevage dans les collines permet de préserver ces magnifiques paysages

Dans les collines toujours, l'élevage d'agneau a aussi un rôle de préservation du paysage: sans des éleveurs passionnés et des ovins hardis, qui s'occuperait de ses terres difficiles? Manger de l'agneau élevé au grand air, c'est aussi favoriser le dévelopement durable (un axe important pour le gouvernement irlandais: Origin Green) et aider à conserver ces paysages magnifiques (après avoir vu la région du Connemara, ne serait-ce que brièvement, je n'ai qu'une envie, y retourner en vacances avec mon homme!).


Le plus beau bâton de berger du monde, non?

L'agneau des collines est réputé plus savoureux (de par ces conditions), et les éleveurs du Connemara viennent d'ailleurs de mettre en place une IGP. Cet agneau n'est pas encore disponible sous l'IGP en Belgique, mais sachez déjà que si vous achetez de l'agneau d'Irlande assez tard dans la saison (octobre, novembre) il y a de grandes chances que ce soit de l'agneau des collines (pas forcément du Connemara, hein, il y a d'autres collines en Irlande) puisqu'il est plus tardif.


Brebis Black Face: t'as de beaux yeux, tu sais!

Pour ma part, c'est bien de l'agneau des collines du Connemara que j'ai rapporté de chez McGeoughs, qui produit également des charcuteries dont un jambon d'agneau séché à tomber (pas très différent du prosciutto d'agneau que j'avais préparé l'an dernier).


Bêêêêêêhhhh! Ils sont plutôt à l'aise quand même, les agneaux des plaines d'Irlande!


 Il paraît que la consommation d'agneau diminue en Europe, c'est dommage car c'est une viande savoureuse et facile à préparer je trouve (toutes mes recettes d'agneau sont ici). Allez-y, cuisinez de l'agneau, lancez-vous!
De mon côté, je ne suis pas prêt d'arrêter, surtout après avoir rencontré des éleveurs si passionnés en Irlande!

J'ai choisi de l'agneau à mijoter, car c'est ce qui correspond le plus à ma cuisine, et je l'ai préparé de façon très simple, on s'est régalé. J'ai ajouté de la sauce d'anchois achetée chez McCambridge's à Galway: une façon simple d'ajouter de l'umami sans trop dénaturer le goût de l'agneau. La cuisson en terre cuite ajoute une saveur particulière et permet de bien conserver les jus de la viande et des carottes.

Visite de McGeoughs: ça me fait toujours cet effet quand on me met une charlotte ;-)

Ingrédients:

500g d'épaule d'agneau (irlandais, of course!) coupée en dés
500g de carottes
6 oignons jeunes
2 cuill à café de sauce aux anchois (aux trois anchois au sel hachés très finement)
1 petit piment (cumari do para pour moi, facultatif)


Ces agneaux ne chantent plus Michel Sardou...

Préparation:

Séchez l'agneau avec un essuie-tout. Placez dans un pot en terre non vernie allant sur le feu. Mettez d'abord sur feu doux puis augmentez le feu graduellement. L'agneau va rendre son jus (ne pas chercher à le colorer) après quelques minutes quand l'agneau n'est plus rose, ajoutez les carottes pelées et coupées en morceaux, les oignons jeunes (partie blanche uniquement), le piment (si vous en utilisez) et la sauce d'anchois.

Couvrez et laissez mijoter sans ajouter de liquide pendant 1h30 environ, jusqu'à ce que les carottes soient tendres. Servez accompagné de pain, de pommes de terre ou de riz.

Bon appétit!


mardi 28 juillet 2015

Espèce de Gros Manseng! A la découverte des Vins des Côtes de Gascogne.



Connaissez-vous les vins de Côtes de Gascogne? Non? Vous pensez que 'Gros Manseng' est une insulte du Sud-Ouest? (c'est en fait un cépage local). Rassurez-vous, avant de participer à un concours de recettes associant ces vins du Sud-Ouest à une recette d'apéro dînatoire, moi non plus je ne connaissais pas (bon, j'avoue, je ne suis pas une référence, mes connaissances en vin sont loin d'être encyclopédiques!). Peut-être que si je vous dit que le Tarriquet est un vin des Côtes de Gascogne, votre oreille se dresse?

Je n'ai pas gagné le concours, mais grâce à la gagnante, Léticia du blog Piment-Oiseau (vous connaissez j'espère!), je suis parti avec elle et Philou du blog Philou, Un cuisinier Chez vous dans le Gers, à la découverte de ces vins jeunes et si sympathiques (et légers en alcool pour la plupart). 

Bacchus sourit au Domaine Laguille ;-)


Vins jeunes, car si il y a des vignes dans la région depuis des temps très anciens, depuis plus de 600 ans, le fruit de ces vignes était destiné principalement à la distillation d'Armagnac, et ce jusqu'aux années 80. La baisse de consommation d'Armagnac à cette époque a alors conduit les vignerons à imaginer valoriser leur terroir en créant des vins à l'image de l'hospitalité gasconne telle qu'on l'a vécue sur place lors de ce court voyage: simples, accessibles, parfaits à partager entre amis!


Il y a pire endroit pour une dégustation! (Domaine de Fontan)
Aujourd'hui, les Côtes de Gascogne, c'est une IGP depuis 2009 (quand je vous disais que c'était des vins jeunes!), 1200 producteurs dont 200 vignerons indépendants et l'équivalent de 80 millions de bouteilles par an. La zone de production est la même que celle de l'Armagnac et du Floc De Gascogne (mistelle de jus de raisin et d'Armagnac): autant de bonnes choses à déguster dans la région.

Un Armagnac de mon année de naissance: impossible de ne pas goûter! ;-) (Laguille)

Sur place nous avons visité trois vignerons, qui nous tous accueilli avec beaucoup de chaleur... et quelques bouteilles! ;-) Bouteilles bien fraîches pour la plupart, car 80% des Côtes de Gascogne sont des vins blancs, jeunes, fruités et frais. Le combo gagnant niveau cépage: le Colombard, régional et typiquement océanique qui apporte ses notes d'agrumes et de fruits exotiques, associé à l'Ugni-blanc, plus fleuri. Mais la liste des cépages est longues, et les vignerons se font souvent plaisir avec des associations différentes.

Ohlala, j'ai forcément dû tous les goûter! (Domaine Laguille)

C'est le cas par exemple de 'La Rencontre' dégusté sous les grands chênes chez Colette et Guy Vignoli au Domaine Laguille: Sauvignon, Petit et Gros Manseng (ces deux derniers étant généralement réservés aux vins moelleux de l'appellation) pour une bouteille demi-sec séduisante pour l'apéritif (à 6 euros, c'est une bonne affaire!).

Coup de coeur culinaire du weekend: la croustade (servie arrosée d'Armagnac 1968 par Guy Vignoli: hips!)

Plus typique des Côtes de Gascogne, le Domaine de Maubet Blanc Sec, dégusté lui sous les grands arbres au Domaine de Fontan (domaine labellisé HVE - Haute Valeur Environnementale, géré par Sylvain et Nadège Fontan, 4ème génération sur le domaine) est parfait pour moi: frais, fruité, sans tralala, un bel équilibre à déguster avec un poisson par exemple.

Domaine de Maubet blanc Sec

Tempo Latino!
Après un intermède festif au Festival Tempo Latino de Vic-Fezensac (quelle chouette ambiance, on n'a pas résisté à danser un peu malgré la fatigue), et une nuit au très joli gîte de la Ferme de Mounet, le lendemain c'est au Domaine Pellehaut de la famille Béraut que nous nous rendons. Gros domaine, aux installations impressionnantes, la gamme y est plus large, il y en a pour tous les goûts. Mon petit coup de coeur, le moelleux Été Gascon, à 80% de Gros Manseng: doux mais pas trop avec toujours cette fraîcheur typique des vins de la région.

Gîte de la Ferme de Mounet


Domaine de Pellehaut vu du haut de ses installations: impressionant!


Pour finir, un superbe repas au restaurant 'La Grande Salle' de l'Hôtel de France à Auch: des produits locaux mais intelligemment préparés par Vincent Casassus, que ce soit le foie gras servi en carpaccio sur une compotée de tomates et d'échalotes au vin, ou la magret, servi 'comme avant', c'est à dire longuement confit à température douce: incroyablement tendre et savoureux.

Carpaccio de Foie gras et vin 'Pur Colombard' du Domaine Magnaut à l'Hôtel de France (Auch)
Repas en la présence de Jean-Marie Terraube du domaine de Magnaut qui nous a proposé deux belles associations: son Esprit Plaisir -Pur Colombard sec (mono-cépage, mais multi-terroir) pour le foie gras (touché, pour moi qui ne suis pas fan des vins doux sur le foie gras) et un rouge (oui, il y en a aussi en Côtes de Gascogne, et des rosés également): son Esprit Passion - Tannat qui met en valeur ce cépage puissant en le vinifiant de façon délicate pour ne pas en faire un vin trop rentre-dedans: une réussite.

Magret confit 'Comme avant', frites de noisettes et vin 'Esprit Passion -Tannat'

Et c'est déjà l'heure du retour à Bruxelles, la tête pleine d'acceng du sud-ouest, les papilles encore émoustillées et la certitude d'avoir découvert de petits vins si sympathique frais et faciles d'approche, qu'il rejoindront sans problème ma table, moi qui m'y connaît si peu en vins et qui suis encore si souvent perdu au rayon vin du supermarché.

Vive la fraîcheur des Vins des Côtes de Gascogne! ;-)

Vue du Domaine Pellehaut

vendredi 8 août 2014

Voyage Roquefort Papillon 2014 (deuxième partie)


La table sous les arbres à l'atelier de Stephane (Cooking4U)

Suite de mes aventures au pays du Roquefort Papillon: après avoir découvert la laiterie de Roquefort Papillon à Villefranche-de-Panat, et avoir déambulé dans les rues de Toulouse, retour au magnifique Novotel Wilson.


Novotel Wilson Toulouse

Une petit douche pour s'amuser avec la vitre qui s'occulte d'une simple pression de bouton, on se fait beau et on se retrouve juste en bas pour un superbe repas à la brasserie 'Le Capoul': asperges, ris de veau, lotte: on s'est régalés jusqu'au dessert!

Entrée aux petits pois frais

Ris de veau et artichauts
Lotte et asperges

Dessert fraises-basillic


Ensuite pendant que les moins téméraires (ou les plus fatigués) allaient se coucher, une petite équipe d'aventuriers est parti en quête de 'chupitos' (shooters d'alcool): pour moi un souvenir de mes années d'étudiants à Toulouse où la Teq'Paf était la boisson officielle. Grâce à Nadine de Gourmandise sans Frontière (locale de l'étape) nous avons atterri au 'Communard', place Arnaud Bernard. Shooters originaux et décapants (notre conseil après dégustation avisée : l'aquarium: menthe, triple sec, vodka et petites gouttes de tabasco pour faire de jolis poissons rouges qui piquent), musique groove-funk irrésistible, patron super sympa: bref: à conseiller!

Shooters au Communard, Toulouse

Le fameux aquarium (admirez les poissons rouges)


Une (trop petite) nuit de sommeil plus tard, les aventuriers du Communard décident de se retrouver au marché Victor Hugo pour petit-déjeuner. A 7h30 le dimanche, le marché s'éveille tout juste et les maraîchers y croisent les fêtards qui finissent la nuit à l'Electrobar en accompagnement leurs derniers verres de vin avec un peu de saucisson... Nous nous contenterons d'un café chez Catherine, une institution bien sympathique dont le patron reconnaîtra la célébrité parmi nous, Chef Damien: une bonne façon d'entamer la journée.

Café Chez Catherine, au Marché Victor Hugo
 Puis nous quittons la ville, direction l'atelier du Chef Stéphane Reau 'Cooking4U'. Le chef nous accueille dans un cadre idyllique de verdure pour une joute culinaire amicale: nous sommes divisés en 3 équipes: entrée, plat, dessert, avec un panier de produits, les fromages papillons et des herbes de chez Koppert Cress. Les cuisines de l'atelier sont spacieuses et bien aménagés, on s'y sent vite comme chez soi (mais en mieux équipé, bien sûr).

Les produits pour la joute culinaire
L'ambiance est bon enfant et grace aux conseils de Stéphane Reau et de chef Damien, les recettes que nous imaginons sont affinées, le dressage plus précis. Merci à eux deux: j'ai beaucoup appris en quelques heures en cuisine.

Stephane Reau de 'Cooking4U'

Voici ce que nous avons réalisé pour l'entrée, Alexandra, Laure, Marion et moi: tartare de canard au rondin de brebis, noisettes, oignons fumés et sakura cress, sur un sablé au roquefort, fritons de canard et condiment de tomate crue. C'était la première fois que je faisais un tartare de canard, mais ça ne sera certainement pas la dernière!

Tartare de canard à la tomme de brebis, sablé au roquefort

La fine équipe de l'entrée


Nous avons ensuite dégusté le plat: filet mignon farci au roquefort, tomate au crumble et écrasée de pomme de terre



Puis pour le dessert, une surprenante (et délicieuse) association: ananas au rhum et mousse légère au roquefort:




Nous serions bien resté tout l'après-midi dans le cadre enchanteur du jardin de Cooking4U à faire la sieste par exemple, mais les avions n'attendent pas, il est déjà temps de reprendre la route vers Toulouse et son aéroport. Un weekend intense, riche en découvert et en chouettes moments entre blogueurs!

Petit coin de paradis pour déguster le repas

Merci à mes camarades de voyage pour leur charmante compagnie:

Alexandra - My Girly Popotte
Greg - Cook'n Roll
Chef Damien – 750 Grammes



Merci aussi à Monique d'être passé nous faire un petit coucou à l'aéroport en attendant notre avion ;-)


Et surtout un très grand merci à toute l'équipe Papillon et 750g pour l'invitation, et aux super nanas de l'agence Indie pour l'organisation sans faille! ;-)

mardi 10 juin 2014

Voyage Roquefort Papillon 2014 (première partie)


Oh, un Papillon!


Il y a deux ans, j'ai eu la chance d'être sélectionné une première fois pour voyager au pays du Roquefort Papillon. Lors de ce voyage nous avions visité l'oliveraie, fait une promenade en barque sous le viaduc du Millau et visité les caves d'affinage à Roquefort-sur-soulzon.

Le canal du Midi

J'avais gardé un souvenir magnifique de ce voyage, donc cette année j'ai participé à nouveau au concours de recettes, pour le plaisir, mais aussi avec l'espoir de retourner dans cette belle région. C'est donc avec joie que j'ai appris que ma recette de dip d'aubergines au roquefort à l'iranienne avait été sélectionnée! (Si vous voulez un aperçu des recettes gagnantes et/ou sélectionnées, allez voir le board Pinterest).

Ma recette pour le concours

Me voici donc reparti un vendredi soir de ce beau mois de mai, direction Toulouse avec deux autres blogueurs bruxellois: Marion de Crumble et Cassonade et Greg de Cook'n Roll. A l'arrivée, à peine le temps de poser nos valises que nous retrouvons une partie des blogueurs avec qui nous allons partager l'aventure pour commencer le weekend par la sympathique table 'Eve cuisine Maison' dont j'ai adoré la déco rétro (tables en formica, papier-peint graphique) et la cuisine généreuse (presque un peu trop: après la dernière bouchée de cheesecake, j'avais atteint ma limite! ;-)). Dommage que Monique du P'tit resto n'était pas à Toulouse ce jour-là, ce n'est pas encore cette fois que je pourrais manger à sa table!

Chez 'Eve Cuisine Maison'

Après une bonne nuit de sommeil dans le sympathique Hôtel Héliot (hanté par un chat gigantesque et majestueux du même nom), départ aux aurores vers Villefranche-de-Panat avec l'équipe au grand complet, pour découvrir la laiterie dans laquelle sont produits tous les roqueforts de la marque Papillon.

Hôtel Héliot

Un privilège puisque le site n'est pas ouvert au public pour des raisons evidentes d'hygiène. C'est pour les mêmes raisons que nous avons dû enfiler charlottes, combinaisons et sur-chaussures et que nous n'avons malheureusement pas pu prendre de photos (certaines des photos de ce post ont été prises par le seul photographe autorisé pendant la visite).


La laiterie Papillon

Très seyant n'est-ce pas? ;-)



Une visite que j'ai trouvé passionnante. Nous avons découvert toute la chaîne de production depuis l'arrivée des camions de lait de brebis provenant des 120 producteurs autorisées, jusqu'au fromages prêts à l'envoi en cave pour l'affinage (des photos des caves dans mon billet d'il y a 2 ans). Les processus sont très contrôlés puisque le roquefort est un fromage au lait cru: analyses de flore au labo, contrôles drastiques d'hygiène, tout est fait pour laisser le champ libre à la souche 'Papillon' de Penicillium roqueforti, ensemencées en méthode traditionnelle à partir de pain (plus de détails ici).

La zone de réception du lait
Le caillé coupé et ensemencé, placé dans les moules pour l'égouttage



Pour moi qui travaille dans un labo, cette visite fut très instructive (assister à l'ensemençage du caillé est un moment fascinant) et j'ai été agréablement impressionné par la qualité des installations: je me reconvertirai bien en contrôleur qualité chez Papillon ;-)


Après cette visite nos estomacs crient famines et nous ne nous faisons pas prier pour partager du pain, du fromage (of course, avec toute la gamme des fromages Papillons, mais pas que) et les spécialités ammenés par les blogueurs des 4 coins de France et de Belgique. Pour  ma part je n'avais pas eu la possibilité de cuisiner donc j'ai fait découvrir les chocolats de Laurent Gerbaud: il n'en ai pas resté une miette.
Mes coups de coeur: les babas à la gentiane de Karine: moi qui aime les associations sucré-amer, j'étais comblé.

Nous reprenons ensuite la direction de Toulouse pour un peu de temps libre en ville, histoire de flâner et de découvrir quelques bonnes adresses. Comme on ne se refait pas, nous avons atteri dans une épicerie africano-mexicaine grâce aux conseils de Marion, et j'ai donc ramené comme souvenir de Toulouse... une presse à tortilla! ;-) (j'aurai aimé une vraie cassole pour le cassoulet, mais ça ne rentrait pas dans ma valise).



Pour savoir ce qui s'est passé ensuite et surtout l'adresse du meilleur bar de Toulouse, reendez-vous au prochain épisode! ;-)

A suivre! 


PS: Allez, une petite dernière pour la route:
Rien de tel qu'une charlotte pour un look parfait!