vendredi 10 octobre 2014

Gelée de coings au kirsch pour Octobre Rose



Ça fera bientôt 5 ans que je vous propose des recettes ici, et je ne vous avais toujours pas donné de recette de gelée de coings. Il faut dire que c'est une recette classique qu'on trouve partout sur le net. Cette fois j'ai quand même envie de partager avec vous cette variante, délicatement parfumée au kirsch, car cette gelée est absolument divine!

J'ai choisi cette recette pour illustrer ma participation à Octobre Rose (plein d'autres recettes ici) pour sensibiliser à la lutte contre le cancer du sein. Pour un dépistage précoce, le mammotest reste la seule solution, alors allez-y les filles! Je dédie cette recette à toutes celles qui se battent ou se sont battues contre cette maladie, et plus particulièrement à G: this one's for you!

Pour revenir à la recette, l'idée ne vient pas de moi, j'ai découvert cette association en passant cet été dans la boutique de Christine Ferber en Alsace. J'en avais acheté un pot sur place, et j'ai trouvé ça excellent, mais je dois dire que je trouve la mienne encore meilleure (je n'ai pas lésiné sur le kirsch, ça doit être pour ça qu'elle me plaît plus). Le kirsch est aussi un souvenir de vacances, puisque j'ai utilisé du Kirsch de Fougerolles AOC, une bouteille 'Grande sélection' (acheté à la distillerie artisanale Emile Coulin) qui est déjà un poème en soi.



Pour la gelée de coings je choisis toujours les plus petits coings du jardin, qui sont moins intéressants à utiliser dans d'autres préparations et qui sont riches en pectine. Je les cuis en cocotte-minute sous pression pour aller plus vite, mais bien sûr on peut faire sans.




Ingrédients:

Des coings
Du sucre
Du kirsch



Préparation:

Enlevez le duvet des coings à l'aide d'un essuie-tout. Coupez les en 4, et placez dans une cocotte en mouillant à hauteur avec de l'eau. Amenez à ébullition puis faites cuire soit 15 minutes sous pression si vous utilisez une cocotte-minute, ou une heure sinon (jusqu'à ce que les coings soient très tendre).

Passez les coings et le jus sans presser à travers une étamine. Pesez le jus ainsi obtenu, placez le dans votre bassine à confiture et ajoutez le même poids de sucre. Amenez à ébullition et laissez cuire 30 à 40 minutes en remuant et en écumant de temps à autre, jusqu'à ce qu'une goutte fige rapidement sur une soucoupe froide. Ajoutez alors le kirsch (à raison d'un petit verre par kilo de jus) en faisant attention aux projections. Laissez la mousse retomber et l'alcool s'évaporer pendant 2-3 minutes en remuant, puis mettez en pot.

Bon appétit!




mardi 7 octobre 2014

Aubergines au gochujang (Corée)



Il y a peu de choses en cuisine aussi fondantes et douces que des aubergines cuites à la vapeur: c'est vraiment une texture incroyable et c'est étonnant qu'elles ne soient pas plus souvent cuisinées de cette façon sous nos latitudes.

Cette recette coréenne est le parfait exemple de ce qu'un plat d'aubergines vapeur bien préparé peut avoir de satisfaisant: c'est super léger, très sain, et en même temps parfaitement délicieux. Les morceaux d'aubergines cuits sont simplement recouverts d'une succulente et piquante sauce à base de gochujang, cette pâte coréenne de piments, soja et riz gluant. Servez simplement avec un bol de riz et envolez vous vers le paradis! ;-)




Ingrédients:

500g d'aubergines (de préférence des aubergines longues et fines)
2 cuill à soupe de gochujang (en épicerie asiatique)
200ml de bouillon de légume
1 cuill à soupe de vin de riz ou de sake
2 cuill à café de sauce soja
2 cuill à café d'huile de sésame
1 cuill à soupe d'huile végétale
2 oignons jeunes ciselés (parties vertes et blanches)
2 gousse d'ail, pressé ou finement haché
2 cm de gingembre finement haché
1 cuill à soupe de graines de sésame grillé




Préparation:

Coupez les queues des aubergines puis coupez les en 4 dans la longueur. Coupez ensuite chaque quart en tronçons de 6 à 7 cms. Placez dans le panier de votre cuiseur vapeur et faites cuire 15 minutes à la vapeur douce. Transférez les morceaux fondants dans un plat.

Délayez le gochujang avec le bouillon chaud: ajoutez y le vin de riz, la sauce soja et la moitié de l'huile de sésame.
Dans une casserole, faites chauffer l'huile végétale: faites y revenir quelques secondes les oignons jeunes, l'ail et le gingembre finement émincés. Ajoutez le gochujang dilué et amenez à ébullition. Laissez bouillonner 1 minute, ajoutez les graines de sésames, et versez le tout directement sur les morceaux d'aubergines. Parsemez avec le reste d'huile de sésame.

Servez chaud, tiède ou froid avec un bol de riz ou en accompagnement d'un repas coréen.

Bon appétit!


vendredi 3 octobre 2014

Pancakes aux coings au levain (sans lait, ni oeuf)



Des coings au petit déjeuner? Non, peut-être?! (comme on dit à Bruxelles, et qui signifie en fait: 'plutôt deux fois qu'une').
J'adore manger des pancakes le weekend au petit déjeuner: ça évite de devoir sortir acheter des croissants. Ma version de pancakes est assez légère puisqu'elle ne contient ni lait, ni oeuf: simplement de la farine, de la semoule, de l'eau et du levain, le tout mis à fermenter la veille.
En se réveillant le matin, il ne reste plus qu'à agrémenter selon son goût, et cette fois j'ai donc décider d'y râper des coings. Le résultat est surprenant et met très bien en valeur le goût acidulé du coing frais. Garnis de miel et de pistaches le résultat est bluffant!


Ingrédients:

Pour la pâte de base:
200g de farine
100g de semoule de blé très fine
100g de levain liquide rafraîchi
375ml d'eau
1 pincée de sel

A jouter le matin:
1 cuill à soupe d'huile
2 petits coings râpés (de la taille d'une pomme, un seul s'il est gros)
1 cuill à soupe d'eau de rose
1 cuill à soupe de sucre

Pour garnir:
Miel liquide
pistaches hachée



Préparation:

La veille, avant d'aller vous coucher, mélangez tous les ingrédients pour la pâte de base. Couvrez et laissez fermenter toute la nuit à température ambiante.
Le matin, nettoyez les coings de leur duvet mais ne les pelez pas. Passez les sur une grosse râpe jusqu'au trognon et ajoutez directement à la pâte de base, avec le sucre, l'huile et l'eau de rose. Mélangez bien.

Faites chauffer votre crêpière ou galettière, huilez très légèrement à l'aide d'un essuie-tout. Disposez trois petites louchées de pâtes, légèrement espacées sur la plaque chaude et laissez cuire jusqu'à ce que des bulles soient visibles sur le dessus de la pâte. Retournez et continuez la cuisson 1 à 2 minutes de l'autre côté. Réservez les pancakes au chaud et à couvert jusqu'à ce qu'ils soient tous cuits.

Servez nappés de miel et de pistaches hachées.

Bon appétit!


mardi 30 septembre 2014

Barfi aux coings



Une recette inspirée de ces confiseries indiennes si riches mais si bonnes, adaptée à ma façon pour utiliser les coings du jardin. Les ingrédients sont simples: coings, sucre, lait, citron, et la technique aussi, mais le résultat est surprenant par son goût et sa texture.
C'est moelleux, confit, un peu collant, avec l'acidité du coing équilibré par le sucre et la douceur du lait caramélisé. Recouvert d'un peu de vark (feuille d'argent utilisées en Inde pour décorer les pâtisseries, disponible dans le quartier indien à Paris) ça devient directement plus luxueux et chic! ;-)


Ingrédients:

500g de coings nettoyés mais non pelés, râpés grossièrement
400g de sucre
500ml de lait entier
2 cuill à soupe de ghee (ou de beurre)
Jus d'un citron vert
vark (feuilles d'argent alimentaire, facultatif pour la garniture)




Préparation:

Dans une bassine à confiture en cuivre ou une grande cocotte à fond épais, mettez les 500g de coings râpés, 200g de sucre et le lait. Faites cuire sur feu vif en remuant régulièrement, jusqu'à ce que le lait soit évaporé (le lait caille au début, c'est normal) et que l'ensemble soit assez sec (plus de 30 minutes environ).

Ajoutez alors le reste de sucre, le ghee et le jus de citron vert. Continuez à faire cuire sur feu vif pour environ 10 minutes, jusqu'à ce que la préparation ne contienne plus de liquide et commence à caraméliser.
Transférez directement (sans vous brûler) sur une plaque huilée et façonnez en un rectangle pas trop épais. Garnissez de vark si vous en avez et laissez refroidir avant de couper en losanges.

Bon appétit!



mardi 23 septembre 2014

Agneau mijoté aux coings à l'iranienne




Hop, c'est la saison des coings et tout de suite, mon esprit s'envole vers la Perse, berceau de ce fruit si ancien. Quoi de mieux pour le mettre en valeur qu'un khoresh (ragoût iranien) parfumé à la cannelle, à la rose et au safran. J'en avais déjà réalisé une version il y a quelques années au poulet, mais je préfère celle-ci à l'agneau.
Comme j'en ai pris l'habitude, j'ai cuit l'agneau sous pression pour une texture super fondante en un minimum de temps. Si vous avez le temps pour un long mijotage (au moins 2h30 je pense), ça fonctionnera très bien aussi, forcément.




Ingrédients:

500g de morceaux  d'agneau, coupés en morceaux de 3-4cm de côté par votre boucher
3 à 4 beaux coings
1 cuill. à soupe d'huile ou de ghee
1 oignon
2 cuill. à soupe de pois cassés (facultatif)
0,5 cuill. à café de curcuma
0,5 cuill. à café de cannelle
1 cuill. à café de sel
2 pincées de safran
1 cuill. à café de sucre
1 cuill. à soupe d'eau de rose
2 cuill à soupe de jus de citron vert



Préparation:

Faites revenir l'oignon émincé dans l'huile au fond de votre cocotte-minute ou d'une cocotte à fond épais. Ajoutez les morceaux d'agneau. Faites colorer de tous les côtés. Ajoutez les pois cassés, le sel, le curcuma et la cannelle. Faites revenir encore une minute puis couvrez d'eau.
Amenez à ébullition, puis couvrez. Si vous utilisez une cocotte-minute, mettez sous pression et laissez cuire 20 minutes à partir du moment où la soupape chuchote. Si vous utilisez une cocotte en fonte, laissez mijoter à feu doux pendant au moins 2h jusqu'à ce que la viande soit très tendre. A ce stade, vous pouvez laissez refroidir le ragoût et en profiter pour le dégraisser.

Une heure avant de passer à table, coupez les coings en quartiers (sans les peler), retirez en le coeur et coupez les en lamelles pas trop fines. Faites les revenir pendant quelques minutes dans une cuill. à soupe d'huile pour les colorer.
Écraser le safran avec le sucre au mortier, puis diluez avec l'eau de rose. Ajoutez avec les coings et le jus de citon au ragoût d'agneau et laissez mijoter encore 30 minutes environ. Rectifie l'assaisonnement selon votre goût.
Servez bien chaud, accompagné de riz à l'iranienne (recette ici) ou de pain plat, éventuellement garni de pistaches et de graines de grenade.

Bon appétit!







vendredi 19 septembre 2014

Coudounat: liqueur de coings provençale



En Provençal, coing se dit coudoun, et le coudounat est donc une liqueur qui se faisait traditionnellement à base de coings et d'eau de vie. Comme souvent il en existe de nombreuses variations familiales.

 Après avoir consulté plusieurs sources, dont un livre que j'ai ramené de mon passage à la librairie 'Le Bleuet' à Banon: 'Délices de Provence' de Serge Panarotto, j'ai élaboré cette recette, un peu plus forte que l'originale je pense car j'ai utilisé de l'alcool à 94% (on en trouve au Delhaize). Si vous voulez un alcool plus soft, de l'alcool à fruit à ou de la vodka 40% feront très bien l'affaire aussi.


Ingrédients:

4-5 coings de taille moyenne
le jus d'un citron
Alcool surfin à 94% (ou vodka, ou alcool à fruit à 40%)
Sucre

Coudounat au premier jour

Préparation:

Enlevez le duvet des coings et nettoyez-les, mais ne les pelez pas. Mettez le jus de citron dans un grand saladier. Passez les coings à la grosse râpe (j'ai utilisé ma râpe à rösti) directement au dessus du saladier: mélangez de temps à autre avec le jus de citron pour éviter que les coings rapés ne s'oxydent. Râpez jusqu'à arriver au coeur dur du fruit, que vous pouvez jeter.

Déposez les fruits rapés dans un linge et pressez au dessus d'un récipient pour en recueillir le maximum de jus. J'ai obtenu 300ml de jus, auquel j'ai ensuite ajouté 300ml d'alcool surfin et 200g de sucre. Mélangez, mettez en bouteille et laissez reposer dans un endroit frais et sombre pendant 40 jours.

Coudounat après 40 jours

Santé!

mardi 16 septembre 2014

Riz au four aux pois chiches et aux raisins (Espagne)


 
Une recette de la région de Valence, pour un plat complet qui allie riz et légumineuse, la formule magique pour une absorption optimale des nutriments et vitamines. Si en plus on ajoute du pimenton pour une goût délicieusement fumé, des raisins secs pour plus de douceur et un bouillon espagnol mijoté comme il faut on obtient un plat tout en un succulent et très simple à préparer.

J'ai la chance d'avoir une épicerie espagnole pas loin de chez moi: on y trouve du bouillon en brique délicieux et sans additif, à défaut vous pouvez bien sûr faire un bouillon maison aux légumes et à la viande ou encore reconstituer la quantité voulue avec du bouillon cube.
J'ai trouvé cette recette chez un auteur que j'adore: Claudia Roden, dans son 'Livre de la cuisine espagnole', une très bel ouvrage que je vous conseille.




Ingrédients:

500g de riz espagnol à grain moyen 
2 cuill à  soupe d'huile
120g de raisins secs
1 tête d'ail
200g de pois chiches secs
1,25 litre de bouillon espagnol (caldo de puchero) ou un bon bouillon maison, ou un cube
1 cuill à café de pimentón (paprika fumé espagnol)
1 cuill à soupe de concentré de tomate





Préparation:

La veille, faites tremper les pois chiches dans un grand volume même.
Le lendemain, rincez les pois chiches, amenez à ébullition dans un grand volume d'eau, écumez puis faites cuire 25 minutes environ sous pression dans une cocotte-minute (ou plus d'une heure si vous n'avez pas de cuiseur-pression). Laissez tiédir.

Faites tremper les raisins dans de l'eau chaude pendant 30 minutes (j'y ai ajouté un peu de vermouth espagnol Lacuesta).




Dans une cocotte allant au four, faites chauffer l'huile et faites y revenir à feu doux la tête d'ail et la moitié des raisins égouttés pendant quelques minutes. Réservez la tête d'ail, et ajoutez dans la cocotte le pimenton, les pois chiches, puis le bouillon. Amenez à ébullition, salez à votre goût, poivrez, et versez le riz. Mélangez, ajoutez le reste des raisins secs et posez la tête d'ail au centre.

Enfournez à four chaud (180°C) pour 30 minutes environ: les pois chiches et les raisins sur le dessus doivent alors être dorés et le riz en dessous tendre et cuit à coeur.

Servez bien chaud ou tiède, en plat unique (en proposant un gousse d'ail par personne), ou en accompagnement de plat espagnol.

Bon appétit!


vendredi 12 septembre 2014

Nouilles de riz au lait de coco sucré (shevayi)




Comme vous le savez, j'aime tester de nouvelles choses, donc quand j'ai vu cette recette pour faire soi-même des nouilles de riz dans mon bouquin de cuisine goanaise ( The essentiel Goa cookbook de Maria Teresa Menezes ou la recette est intitulée shewyo), j'ai tout de suite voulu essayer, surtout que j'avais depuis longtemps la presse à sevai, le petit appareil qui permet de réaliser ce miracle.

Le résultat est très intéressant: la texture des nouilles est très légère (la presse à sevai agit comme une machine à extrusion), mais pour le goût, c'est la sauce qu'on y ajoute qui fait la différence. J'ai utilisé pour cette occasion le jaggery noir, sucre non raffiné qui est une spécialité de Goa (j'ai acheté le mien sous forme de mini-pyramides sur le marché de Mapusa) et dont le goût rappelle vraiment la réglisse. Associé à la douceur du lait de coco, c'est une merveille!


jaggery noir de Goa


Ingrédients:

200g de riz étuvé ('parboiled', basmati pour moi)
1 pincée de sel
100ml de lait de coco épais
1 à 2 cuill à soupe de jaggery râpé


Au fond, la presse à sevai

Préparation:

Lavez le riz et faites le tremper pendant la nuit dans un grand volume d'eau. Le lendemain, égouttez le et passez le au mixeur avec juste assez d'eau pour obtenir une pâte assez ferme mais quand même légèrement collante. Laissez reposer pendant une heure (j'ai zappé cette étape). Façonnez en boules de la taille d'un citron environ et faites cuire à la vapeur pendant 20 minutes.

Préparez la sauce en mélangeant le jaggery râpé et le lait de coco jusqu'à avoir une consistance lisse.

Passez les boules de pâte encore chaudes dans la presse à sevai munie de la grille aux trous les plus fins. Faites tomber les nouilles directement dans l'assiette de service et servez chaud accompagné de la sauce jaggery/coco.

Bon appétit!


mardi 9 septembre 2014

Curry de poulet à la coriandre et à la menthe



Une recette assez simple, adaptée du livre 'Cuisine traditionnelle de Pondichéry' de Lourdes Tirouvanziam-Louis. Un livre que m'a offert Apolina et qui fait joliment voyager dans le sud de l'Inde, vers des histoires et des recettes oubliées, qu'on ne retrouve malheureusement presque jamais dans les restaurants indiens sous nos latitudes.

Et c'est bien dommage, car des recettes comme celle-ci mériteraient d'être bien plus connues. Ce curry est très savoureux, pas trop piquant et sa couleur est assez fascinante, mélange du jaune intense du curcuma et du vert vibrant de la coriandre et de la menthe. En plus c'est un curry simple à préparer (ne soyez pas effrayés par la liste des ingrédients, la recette ne prend pas beaucoup de temps).





Ingrédients:

1 poulet d'un 1kg environ, coupé en morceaux pas trop gros 
1 belle botte de coriandre fraîche 
20 feuilles de menthe
1 cuill à café de sel
2 cuill à soupe d'huile ou de ghee
4 oignons émincés
3 cm de gingembre, gratté en purée
6 gousses d'ail pressés
6 piments verts coupés dans la longueur
1 cuill à soupe de graines d'anis ou de fenouil
1 gousse de cardamome, écrasée
1 bâton de cannelle
1 feuille de laurier
2 clous de girofle
1 cuill à café de curcuma
350ml de lait de coco
le jus d'un citron vert




Préparation:

Dans une grande cocotte, faites revenir à feu moyen les oignons émincés, l'ail, le gingembre, les piments et toutes les épices sauf le curcuma dans le ghee ou l'huile, jusqu'à ce que les oignons commencent à dorer. Ajoutez alors les morceaux de poulet et montez un peu le feu pour les faire dorer légèrement, pendant 10 minutes environ. Ajoutez le sel.

Passez les feuilles de coriandre et de menthe au mixer pour obtenir une pâte épaisse.
Ajoutez le curcuma sur les morceaux de poulet, faites revenir une ou deux minutes puis ajoutez la pâte de menthe et de coriandre. Baissez le feu, couvrez et faites mijoter 30 minutes ou plus, jusqu'à ce que le poulet soit cuit. Remuez de temps à autre.

Quand vous êtes prêts à passer à table, ajoutez le lait de coco et le jus de citron et coupez le feu. Mélangez bien, rectifiez l'assaisonnement et servez chaud avec du riz blanc.

Bon appétit!


Concours: une machine Nespresso à gagner!



Si vous me suivez sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram), vous savez peut-être que samedi dernier Nespresso a organisé un mini-évènement (avec des artistes du collectif Propaganza) place Stéphanie à Bruxelles, qui a donné lieu à une vidéo sympa.

J'ai assisté au tournage ce samedi, et à cette occasion, Nespresso me propose de vous faire gagner un super lot, qui comprend: 

La machine Nespresso Inissia dans la nouvelle couleur Lime Yellow ou Blueberry Blue, accompagnée de 16 capsules de dégustation
+
4 jolies tasses Pixie Lungo
+
Plus de 80 capsules de café!! (dont la nouvelle édition limitée 'Cubania')

Un super lot, d'une valeur de près de 200 euros, donc! 







Pour gagner ce très joli cadeau, c'est sur la page facebook du blog que ça se passe.

Comment participer (concours réservé aux personnes ayant une adresse de livraison en Belgique, une seule participation par personne):

*Liker la page facebook du blog

*Liker le post du concours, et commenter en me donnant le nom du pays producteur de café où vous rêveriez de partir en vacances, avant le dimanche 14 septembre, minuit.

*Je contacterai le gagnant via facebook (surveillez donc vos messages 'autres'). En l'absence de réponse du gagnant après 5 jours, un nouveau gagnant sera désigné.

Voilà, ce n'est pas plus compliqué que ça! ;-)

Bonne chance!







vendredi 5 septembre 2014

Tacos de carnitas: tacos garnis de lard tendre



Pour éviter la confusion, je préviens tout de suite que ce sont des tacos à la mexicaine, c'est à dire des tortillas de maïs fraîchement cuites et encore souples simplement garnies. Pas grand chose à voir avec les tacos tex-mex, ces coques dures de maïs frit qu'on trouve dans nos supermarchés.

Au Mexique on garnit les tacos avec un peu tout ce qu'on veut. Ici j'ai improvisé sur les 'tacos de carnitas' (petites viandes): du lard maigre mijoté dans du jus d'orange qui finit par frire dans son propre gras. Plutôt qu'une salsa classique comme le pico de gallo, j'ai accompagné le porc frit avec une salsa de poivrons grillés légèrement piquants (le genre de piments qu'on trouve en épicerie turque): un régal!



Ingrédients:

Pour les tortillas:

Masa harina (farine de maïs nixtamalisé, en épicerie latino-américaine)
sel
saindoux
eau chaude

Pour le porc frit:

300g de lard maigre en tranches (1cm d'épaisseur environ)
le jus d'une orange et d'un citron
1 verre d'eau

Pour la salsa de poivrons piquants:

1 dizaine de poivrons longs piquants turcs (moins s'ils sont très gros, les miens avaient la largeur d'un pouce)
2 cuill à soupe d'olives vertes dénoyautées, coupées en tranches
2 tomates
1 gousse d'ail

coriandre pour garnir




Préparation:


Pour la salsa (peut se faire la veille): passez les poivrons sous le grill jusqu'à ce qu'ils noircissent. Placez les dans un saladier couvert le temps qu'ils refroidissent, puis pelez les, enlevez les pépins et coupez les en petits cubes. Epépinez également les tomates, coupez les en cubes et ajoutez aux poivrons, ainsi que l'ail pressé et les olives en tranches. Mélangez et salez selon votre goût.

Coupez les tranches de lard maigre en trois. Placez les dans une casserole à fond épais avec le jus d'orange, de citron, et le verre d'eau. Amenez à ébullition, baissez le feu, couvrez et laissez mijoter 1h environ. Au bout de ce temps le lard devrait être tendre: continuez alors la cuisson à découvert en augmentant un peu le feu pour évaporer l'eau jusqu'à ce que le lard commence à frire dans sa propre graisse et colore. Ne vous inquiétez pas si les morceaux de porc se défont: c'est parfait pour garnir les tacos! ;-)



Préparez la pâte à tortilla en mélangeant 2 bols de masa harina, 1 cuill à café de sel, 1 cuill à soupe de saindoux et assez d'eau chaude pour obtenir une consistance malléable, comme une pâte à modeler souple. Couvrez et laisser reposer 30 minutes.
Faites chauffer une poele en fonte ou en acier à feu moyen. Façonnez une boule de la taille d'une balle de golf environ avec la pâte. La presser dans une presse à tortilla ou entre votre plan de travail et le fond d'une casserole, en plaçant d'abord la boule entre deux feuilles plastiques. Décollez un des côtés du film plastique et laissez tomber la tortilla dans la paume de votre main.
Placez la tortilla sur la plaque chaude. Faites cuire jusqu'à ce que les bords se relèvent légèrement et retournez pour cuire l'autre côté (la tortilla devrait gonfler un peu sous l'effet de la chaleur). Faites cuire ainsi toutes les tortillas et déposez les au fur et à mesure dans un panier garni d'un linge pour les garder souples.

Apportez sur la table les tortillas chaudes et souples, le lard encore tiède et la salsa et la coriandre hachée. Laissez chacun garnir ses tortillas et les manger à son rythme.

Bon appétit!


mardi 2 septembre 2014

Modaks




Lors de notre voyage sur la côte du Konkan, nous avons fait halte à Ganpatipule, un village-plage doublé d'un temple dédié à Ganesh (Ganapati). Les modaks sont une spécialité sucrée du Maharashtra qu'on prépare généralement pour la fête de Ganesh. Une bourse en pâte de farine de riz, cuite à la vapeur et contenant un mélange de coco râpée et de jaggery (sucre de palme ou de canne).
On les déguste chaud, arrosés d'un peu de ghee, c'est un régal!



Ingrédients:

Pour la garniture:
1 noix de coco fraîchement râpée
250g de jaggery
les graines de 3 cardamome réduites en poudre

Pour la pâte:
250ml d'eau
même volume de  farine de riz (non gluant)
1 pincée de sel
0,5 cuill à café de beurre


Préparation:

Pour la garniture, faites chauffer le jaggery cassé en morceaux avec la noix de coco râpée dans une sauteuse à fond épais, jusqu'à ce que le jaggery soit dissout. Laissez cuire 15-20 minutes environ jusqu'à ce qu'il n'y ait presque plus de liquide au fond de la sauteuse. Laissez refroidir.

Pour la pâte, amenez l'eau à ébullition dans une casserole de taille moyenne. Baissez le feu et ajoutez le sel et le beurre, puis la farine de riz en pluie fine en mélangeant bien? Coupez le feu, couvrez et laissez reposez 5 minutes.



Transférez la pâte sur votre plan de travail et travaillez là avec vos mains huilées pendant quelques minutes. Prélevez une boulettes de la taille d'une balle de golf. Aplatissez à la main (huilez vos mains régulièrement) en un disque fin, posez une cuill à soupe de garniture au centre et fermez la bourse en ramenant les bords vers le centre et en pinçant. Répétez avec le reste de pâte et de garniture.

Faites cuire les modaks à la vapeur pendant 3 à 6 minutes. Servez chauds nappés d'un peu de ghee ou de beurre fondu.

Bon appétit!

jeudi 28 août 2014

Tarhana de boulghour (soupe turque de blé et de légumes fermentés)


 
Me revoilà avec mes fermentations: avouez que ça vous avait manqué! ;-) L'été se prête bien aux fermentations puisque les températures sont plus élevées (enfin, normalement, quoi). Cette recette est née en Turquie du besoin de préserver pour l'hiver un peu des bienfaits des produits d'été. On fait fermenter du blé (souvent sous forme de farine, mais j'ai préféré du boulghour) avec des oignons, des poivrons, des tomates et du yaourt pendant quelques jours, ce qui acidifie l'ensemble, puis la pâte fermentée est séchée, avant d'être réduite en poudre et stockée.

Un genre d'ancêtre de la soupe instantanée, puisque ensuite pendant l'hiver il n'y a plus qu'à cuire cette poudre dans de l'eau ou du bouillon pour obtenir une soupe nutritive, parfumée et légèrement acidulée par la fermentation. J'avais déjà acheté de la poudre de tarhana en supermarché turc, mais ça donnait une soupe sans goût, alors qu'ici la soupe obtenue est pleine de saveurs!



Ingrédients:

600g de boulghour épais
3 cuill à soupe d'huile
3 oignons
2 tomates
1 poivron rouge
6 piments turques (assez gros et pas trop piquants)
plusieurs brins d'origan ou une botte de persil
4 gousses d'ail
3 cuill à soupe de yaourt 
1 verre de petit lait 
1 cuill à café de levain (j'en avais, donc je l'ai utilisé, mais vous pouvez essayer sans)
2 cuill à café de sel


Préparation:

Passez le poivrons et les piments sous le grill sur toutes les faces jusqu'à ce qu'ils soient noirs. Laissez tiédir dans un saladier couvert, puis enlevez peau, pépins et queues. Coupez en morceaux.
Dans une sauteuse à fond épais, faites revenir l'oignon émincé dans l'huile jusqu'à ce qu'il soit translucide. Ajoutez l'ail pressé, les tomates épépinées et coupées en dés et le poivron et les piments grillés. Salez, couvrez et laissez cuire à feu doux 20 minutes environ. Au bout de ce temps, ajoutez l'origan (ou le persil). Laissez mijoter encore 5 minutes puis retirez du feu et laissez refroidir. Passez le mélange au mixer pour obtenir une sauce homogène.

Tarhana: 1er jour
Dans un grand saladier, mélangez le boulghour, la sauce aux légumes, le yaourt, le levain et le petit lait, avec assez d'eau pour obtenir une consistance de purée. Mélangez bien, couvrez d'un film plastique percé de quelques trous et mettez à fermenter dans un endroit à température constante.
Le lendemain, le boulghour aura gonflé, ajoutez assez d'eau pour lier à nouveau les grains: mélangez et remettez à fermenter. Laissez fermenter pendant 4 à 6 jours (selon votre goût) dans un endroit à température constante, en mélangeant tous les jours. Au bout de 4 jours, le mélange sera légèrement acidulé, après 6 jours, il sentira assez fort le vinaigre.

Tarhana après 3 jours de fermentation

Façonnez à la main des boulettes de la taille d'une noix et posez les sur une plaque recouverte d'un tissu ou de papier essuie-tout. Laissez sécher quelques jours dans un endroit aéré, puis cassez les boulettes en morceaux et laissez à nouveau à l'air jusqu'à ce que le bolghour soit tout à fait sec.

boulettes de tarhana après 3 jours de séchage
Tarhana séché avant broyage


Passez au mixeur (j'ai utilisé la moulinette de mon grand-père, vintage 1971) pour obtenir une poudre assez fine (entre la farine et la semoule fine) et stockez dans un bocal propre et sec.



Pour préparez la soupe: par personne, faites chauffer 250ml d'eau avec 2 cuill à soupe de tarhana et une pincée de sel. Amenez à ébullition et laissez mijoter 3 minutes en remuant de temps à autre. Transférez dans un  bol et garnissez d'un peu d'huile d'olive de bonne qualité.

Bon appétit!