vendredi 18 septembre 2015

Tartare palestinien au tahiné et caviar d'aubergines



Je ne sais plus vraiment où j'ai entendu parler de 'tartare palestinien' pour la première fois, dans un article de Lucky Peach ou du New-York Times je crois. C'était en tout cas à propos d'un chef qui avait mis ce plat au menu dans un restaurant en Israël (une idée assez audacieuse vu le contexte géo-politique): la description qui en était faite: boeuf, tahiné (crème de sésame), citron confit avait en tout cas piqué mon intérêt.

J'avais noté l'idée sur un petit carnet, et c'est finalement plusieurs mois plus tard que j'ai réalisé mon adaptation de cette recette, après avoir acheté un morceau de filet de cheval parfait pour cette préparation (vous pouvez le faire avec du boeuf si l'idée de manger un équidé vous rebute). Après avoir fait quelques recherches, j'ai découvert que c'était le chef Meir Adoni qui proposait ce plat dans un de ces restaurants de Tel-Aviv.
Je ne sais pas si ma version se rapproche de la sienne, mais en tout c'était très bon! ;-)




Ingrédients: (pour deux personnes)

200g de filet de cheval ou de boeuf
1 belle aubergine (2 si elles sont petites)
2 cuill à soupe de tahiné (purée de sésame)
1 cuill à soupe de za'atar
1 cuill à soupe de jus de citron
2 cuill à soupe de pignons de pin grillés
1 petite botte de persil
1 demi citron confit au sel (ou en pickles comme le mien)




Préparation:

Percez les aubergines de quelques coups de couteau puis passez les sous le grill, sur flamme ou au four pour bien les griller. Elles doivent être brûlées à l'extérieur pour donner ce délicieux goût fumé au caviar d'aubergines. Transférez les dans un saladier couvert pour les laisser refroidir, puis coupez les en deux pour récupérez la pulpe à la cuillère. Hachez grossièrement la pulpe d'aubergines, mélangez avec un peu de sel, d'huile d'olive et de jus de citron pour obtenir un caviar d'aubergine léger.

Coupez la viande au couteau pour obtenir un hachis pas trop fin. Mélangez bien avec le persil haché, le za'atar, le citron confit coupé en petits cubes, le tahiné et les pignons grillés.

Servez la tartare sur un lit de caviar d'aubergines avec un peu de tahiné sur le dessus. Accompagnez par exemple de pains pittas ou de pain lavash.

Bon appétit!


mardi 15 septembre 2015

Pickles de citrons verts pimenté-sucré (Inde)


Cette recette pourrait être un hommage à Didier Barbelivien (grand poète s'il en est ;-) ), avec comme sous-titre: 'Il faut laisser le temps au temps'... J'avais en effet préparé cette recette en rentrant d'Inde l'an dernier, en m'inspirant d'un des livres de recettes marathi acheté sur place.
Après quelques semaine, le résultat m'avait déçu: les citrons verts que j'avais utilisé avaient une peau trop épaisse (ceux en Inde ont une peau plus fine) et par conséquent le pickles était trop dur et amer. Je l'avais alors remis entre la fenêtre et les rideaux et je l'ai véritablement oublié, pendant de longs mois.

Plus d'un an plus tard, j'ai redécouvert par hasard ce pickles qui était toujours soigneusement caché, et là, bam!: texture tendre, amertume envolée, le goût est très différent et séduisant. Comme quoi, j'ai bien fait de ne pas le jeter trop vite! ;-)



Ingrédients:

10 citrons verts
1 cuill à café de curcuma
100g de sel
400g de sucre
2 cuill à café de graines de fenugrec
0,5 cuill à café d'asa foetida
1 cuill à soupe de poudre de piment rouge



Préparation:

Coupez les citrons en quartiers, puis chaque quartier en deux. Mélangez la moitié de sel (50g) avec le curcuma et frottez ce mélange sur les morceaux de citrons. Mettez le tout dans un bocal propre et laissez mûrir au soleil pendant 4 jours, en remuant le bocal de temps à autre.

Faites légèrement griller les graines de fenugrec à sec puis réduisez les en poudre au moulin à épices.
Préparez un sirop avec le sucre et 300ml d'eau. Laissez bouillonner à feu moyen pendant 8 à 10 minutes jusqu'à obtenir un sirop épais.
Ajoutez asa foetida, reste du sel (50g), poudre de fenugrec et piment au sirop. Versez le sirop sur les citrons et leur jus, mélangez et laissez mûrir quelques semaines ou mieux quelques mois!

Bon appétit!




dimanche 13 septembre 2015

Cocktail 'Le Rouge et le Noir'




Une des raisons pour laquelle j'aime tant Bruxelles, c'est qu'au détour d'une promenade on peut tomber sur une épicerie russe et en ressortir avec une liqueur lettone aux herbes ;-) C'est ce qui m'est arrivé il y a peu, en passant à l'épicerie 'Ivan de Maria' avec Apolina: dans mon sac en sortant, une bouteille de 'Rīgas Melnais balzams' dont j'imaginais vue la couleur qu'il s'agissait d'une liqueur au café.


En fait, je me trompais, ce 'Baume Noir de Riga' est beaucoup plus intéressant que ça, il s'agit d'un mélange traditionnel letton d'herbes et d'épices de la région, mélangés à un alcool fort. Cette recette probablement inventée au XVIIIème siècle par un pharmacien de Riga est délicieusement amère et aromatique, avec beaucoup de complexité en bouche. Une base originale pour des cocktails surprenants, comme le 'Black Torment' des amis de la Cuisine à 4 mains.
J'ai pour ma part choisi le contraste en associant le noir du balzam letton au rouges des canneberges, avec une note suplémentaire fleurie de liqueur d'hibiscus.



Ingrédients (par personne):

10ml de liqueur d'hibiscus (distillerie de Biercée)
40ml de Baume Noir de Riga (Rīgas Melnais balzams)



Préparation:

Remplissez un grand verre de glaçons.Versez le jus de canneberge et la liqueur d'hibiscus sur les glaçons et mélangez à la cuillère. Versez le Baume noir de Riga à la surface sur le dos d'une cuillère pour qu'il forme une belle couche noire et ne se mélange pas.
Servez sans attendre et laissez chaque convive mélanger son cocktail.

Santé!


jeudi 10 septembre 2015

Agneau d'Irlande mijoté aux carottes, en pot de terre


Une recette simplissime pour laisser au goût de l'agneau des collines du Connemara toutes les chances de s'exprimer.

Brendan Joyce et ses Moutons 'Black face' dans les collines du Connemara


Et oui, car j'ai eu la chance il y a peu de faire un petit voyage en Irlande au cours duquel Bord Bia (office de promotion des produits alimentaires irlandais) nous a fait découvrir les méthodes de production de l'agneau d'Irlande, qui remplace de plus en plus (pour mon plus grand plaisir) l'agneau de Nouvelle-Zélande dans nos rayons (la Nouvelle-Zélande, c'est sûrement chouette aussi pour les agneaux, hein, mais c'est quand même très loooooin!).


Agneau des plaines vertes d'Irlande (chez Gordon Johnston, à Tyrellspass)

La méthode irlandaise pour obtenir des agneaux délicieux: les laisser gambader, c'est tout! L'élevage est partout extensif: dans les plaines on concentre un peu plus les agneaux, car l'herbe y est abondante et riche (sa couleur est incroyable!) alors que dans les collines (comme celles du Connemara), vue que l'herbe est moins drue (mais plus variée), les agneaux sont moins nombreux sur la même surface. Les agneaux y grandissent plus lentement aussi, car les conditions sont plus extrêmes.



Herbe si riche des prairies irlandaises
L'élevage dans les collines permet de préserver ces magnifiques paysages

Dans les collines toujours, l'élevage d'agneau a aussi un rôle de préservation du paysage: sans des éleveurs passionnés et des ovins hardis, qui s'occuperait de ses terres difficiles? Manger de l'agneau élevé au grand air, c'est aussi favoriser le dévelopement durable (un axe important pour le gouvernement irlandais: Origin Green) et aider à conserver ces paysages magnifiques (après avoir vu la région du Connemara, ne serait-ce que brièvement, je n'ai qu'une envie, y retourner en vacances avec mon homme!).


Le plus beau bâton de berger du monde, non?

L'agneau des collines est réputé plus savoureux (de par ces conditions), et les éleveurs du Connemara viennent d'ailleurs de mettre en place une IGP. Cet agneau n'est pas encore disponible sous l'IGP en Belgique, mais sachez déjà que si vous achetez de l'agneau d'Irlande assez tard dans la saison (octobre, novembre) il y a de grandes chances que ce soit de l'agneau des collines (pas forcément du Connemara, hein, il y a d'autres collines en Irlande) puisqu'il est plus tardif.


Brebis Black Face: t'as de beaux yeux, tu sais!

Pour ma part, c'est bien de l'agneau des collines du Connemara que j'ai rapporté de chez McGeoughs, qui produit également des charcuteries dont un jambon d'agneau séché à tomber (pas très différent du prosciutto d'agneau que j'avais préparé l'an dernier).


Bêêêêêêhhhh! Ils sont plutôt à l'aise quand même, les agneaux des plaines d'Irlande!


 Il paraît que la consommation d'agneau diminue en Europe, c'est dommage car c'est une viande savoureuse et facile à préparer je trouve (toutes mes recettes d'agneau sont ici). Allez-y, cuisinez de l'agneau, lancez-vous!
De mon côté, je ne suis pas prêt d'arrêter, surtout après avoir rencontré des éleveurs si passionnés en Irlande!

J'ai choisi de l'agneau à mijoter, car c'est ce qui correspond le plus à ma cuisine, et je l'ai préparé de façon très simple, on s'est régalé. J'ai ajouté de la sauce d'anchois achetée chez McCambridge's à Galway: une façon simple d'ajouter de l'umami sans trop dénaturer le goût de l'agneau. La cuisson en terre cuite ajoute une saveur particulière et permet de bien conserver les jus de la viande et des carottes.

Visite de McGeoughs: ça me fait toujours cet effet quand on me met une charlotte ;-)

Ingrédients:

500g d'épaule d'agneau (irlandais, of course!) coupée en dés
500g de carottes
6 oignons jeunes
2 cuill à café de sauce aux anchois (aux trois anchois au sel hachés très finement)
1 petit piment (cumari do para pour moi, facultatif)


Ces agneaux ne chantent plus Michel Sardou...

Préparation:

Séchez l'agneau avec un essuie-tout. Placez dans un pot en terre non vernie allant sur le feu. Mettez d'abord sur feu doux puis augmentez le feu graduellement. L'agneau va rendre son jus (ne pas chercher à le colorer) après quelques minutes quand l'agneau n'est plus rose, ajoutez les carottes pelées et coupées en morceaux, les oignons jeunes (partie blanche uniquement), le piment (si vous en utilisez) et la sauce d'anchois.

Couvrez et laissez mijoter sans ajouter de liquide pendant 1h30 environ, jusqu'à ce que les carottes soient tendres. Servez accompagné de pain, de pommes de terre ou de riz.

Bon appétit!


samedi 5 septembre 2015

Gigôt d'agneau fumé et effiloché (Smoked pulled lamb)



Je reviens tout juste d'un petit voyage de deux jours en Irlande pour découvrir l'élevage d'agneaux tels qu'il se fait là-bas, c'est à dire de manière extensive, dans les plaines ou les collines. Je vous en reparlerais bientôt, mais voici déjà une photo prise dans le Connemara, chez un éleveur de moutons 'Black Face' des collines:


Cette visite m'a donné envie de manger de l'agneau, forcément (surtout qu'on en a dégusté du délicieux sur place) alors avant que votre barbecue ne soit remisé pour l'hiver, voici une recette d'agneau fumé au barbecue puis cuit longuement au four.


L'agneau effiloché ainsi préparé m'évoque les foodtrucks américains: il est fondant, épicé, délicieusement fumé: c'est la garniture idéale pour des pains pittas ou des pains à burger.
Rien de compliqué dans la préparation, mais il faudra prévoir un peu de temps: pour vous donner une idée de mon organisation le jour où j'ai préparé cette recette: j'ai préparé le rub la veille au soir, le matin à 8h j'ai enduit l'agneau avec le rub et allumé le barbecue (puis je suis retourné un peu au lit, faut pas exagérer quand même! ;-). Vers 9h j'ai commencé le fumage et à 10h l'agneau était au four, prêt à déguster à 13h.


Ingrédients (pour 4 personnes):

1 morceau de gigot d'agneau d'un peu plus d'un kilo

Des copeaux de bois non traité ou des herbes (romarin, sauge) pour fumer

300ml de bouillon de boeuf
2 cuill à soupe de vinaigre de cidre
2 cuill à café de sauce soja
0,5 cuill à café de tabasco

Pour le rub:

1 cuill à soupe de sel
2 cuill à café de poivre noir moulu
2 cuill à café de moutarde en poudre

2 cuill à café d'ail séché en poudre
2 cuill à café de pimenton (paprika fumé espagnol)

2 cuill à café de cumin en poudre
2 cuill à café de cassonade brune
0,5 à 1 cuill à café de piment de cayenne





Préparation:

Mélangez tous les ingrédients pour le rub et massez en le morceau de gigot pour bien faire adhérer. Laissez reposer une heure.
Pendant ce temps préparez votre barbecue avec l'équivalent d'une boîte à chaussure de charbon de bois (pour moi: une trentaine de briquettes de coco). Quand les charbons sont rouges, disposez les pour la cuisson indirecte: mon barbecue à des clips en acier qui permettent de garder les charbons des deux cotés du barbecue en laissant l'espace central libre; si ce n'est pas le cas du votre, dégagez juste les charbons en deux parties égales, le plus près possible du bord.

agneau après fumage et avant cuisson


Quand tous les charbons sont recouverts d'une couche de cendre grise, le barbecue est prêt. dans l'espace laissé libre entre les charbons de bois, posez une barquette en aluminium (j'ai juste utilisé une feuille d'alu dont j'ai relevé les bords). Posez sur les charbons des herbes fraîches (sauge ou romarin) ou des copeaux de bois pour favoriser le dégagement de fumé.
Posez la grille de cuisson au dessus de l'ensemble et posez sur cette grille le morceau de gigot, pour qu'il soit au dessus de la barquette d'aluminium. Posez le couvercle du barbecue sur le tout (aérateur du couvercle ouvert à 1/4, aérateur du barbecue ouvert au maximum) et laissez fumer 1 heure environ, en ajoutant un peu d'herbes ou de copeaux de temps à autre pour avoir plus de fumer. La chaleur va diminuer et les charbons se consumer, mais ce n'est pas grave: il ne s'agit pas à ce point de cuire l'agneau mais de le fumer.

Mélangez le bouillon de boeuf, la sauce soja, le tabasco et le vinaigre de cidre dans un plat à rôtir de la taille de votre morceau de gigot. Quand l'étape de fumage est terminée, placez l'agneau dans ce plat et enfournez à 150°C recouvert d'une feuille d'aluminium pour 3 heures environ. L'agneau devrait alors se détacher sans problème de l'os.

agneau après cuisson au four


Effilochez la viande à l'aide de deux fourchettes ou avec vos mains, et mélangez avec un peu du jus qui se trouve au fond du plat (le goût de fumé s'y est concentré, c'est le meilleur). Servez avec le pain de votre choix (pitta, baguette, ou même des tortillas) et une salade de type coleslaw (pour moi c'était chou-rave et carottes marinés dans un mélange eau et vinaigre chaud, puis égouttés et assaisonnés de mayonnaise et de moutarde en poudre). Laissez chacun faire son petit sandwich comme bon lui semble et dégustez avec plaisir!

Bon appétit!

mardi 1 septembre 2015

Concombre écrasé à l'ail (condiment japonais)




Un petit condiment tout bête comme on en prépare beaucoup au Japon et qui épate par sa simplicité: du concombre, du sel, de l'ail et puis c'est tout! Une petite demi-heure après la préparation, c'est prêt et c'est idéal pour accompagner un repas japonais à base de riz ou de poisson.

Si vous avez de petits concombres dans votre jardin ou si vous en trouvez près de chez vous, ce sera encore meilleur. Dans ce cas, pas besoin de les pelez et d'enlever les pépins: lavez les et frottez les simplement avant de les 'smasher' au rouleau à pâtisserie ;-)




Ingrédients:

1 concombre
1 gousse d'ail
1,5 cuill à café de sel




Préparation:

Pelez partiellement ou complètement le concombre. Coupez le en deux dans la longueur, et enlevez les graines à l'aide d'une petite cuillère. Munissez-vous de votre rouleau à pâtisserie et tapez violemment les demi-concombres pour qu'il s'écrase bien. Coupez en tronçons de 2-3cm.

Pelez la gousse d'ail, enlevez-en le germe si besoin et ciselez finement. Réduisez en purée avec 0,5 cuill à café de sel au mortier et pilon. Dans un sac ziploc ou de congélation, mettez les morceaux de concombre avec le reste de sel et la purée d'ail. Mélangez bien en massant, chassez l'air, fermez le sac et placez au frigo pour 15 à 30 minutes. Versez alors le contenu du sac dans une passoire et laissez égouttez pendant 15 minutes.

Servez en accompagnement d'un repas japonais à base de riz et/ou de poisson.

Bon appétit!

vendredi 28 août 2015

Kimchi de chou rouge de fin d'été




L'idée de préparer ce kimchi à la couleur assez incroyable (dont la recette est dérivée d'une recette d'Edward Lee) m'est venue en visitant 'Le Buisson' la toute nouvelle exploitation agricolede maraîchage agroécologique de mon ami Laurent, qui s'est lancé cette année dans l'agriculture bio du côté de Ath en Belgique.

La ferme de maraîchage agroécologique 'Le Buisson'

Cici et Clovis, les deux ânes de l'exploitation, pour la traction animale: a-do-ra-bles!

Nous sommes passés le voir en revenant de vacances au mois d'aout et même si les stars du moment étaient ses fabuleuses tomates, je n'ai pû résister à la beauté d'un de ses choux rouges, en me disant que j'allais enfin tester cette variante du kimchi (après ma version plus classique ici). 




Si vous voulez aussi de beaux légumes de chez Laurent, vous pouvez le trouver sur les marchés d'Ath et d'Ellezelle par exemple, mais sachez aussi que le dimanche matin il passe aussi avec se camionnette rouge par Bruxelles et que si vous lui faites signe il pourra sûrement s'arrêter non loin de chez vous! ;-)
Traffic de légumes à Schaerbeek! ;-)
Laurent, l'homme derrière 'Le Buisson'

Pour ce kimchi, j'ai choisi d'ajouter un fruit d'été pour capturer un peu de cette douce atmosphère du mois d'août: quelques abricots pas assez mûrs apportent un peu de croquant acidulé au mélange piquant!

Ingrédients:

1 beau chou rouge (2kg environ)
3 cuill à soupe de sel
  
garniture:
4 gousses d'ail
2 cuill à soupe de piment coréen en paillettes
1 morceau de gingembre (4cm)
2 carottes
5 oignons jeunes (partie verte et blanche)
4 abricots assez verts
3 cuill à soupe de sauce poisson

pâte:
3 cuill à soupe de farine de riz gluant (glutinous rice flour)
750ml d'eau
2 cuill à soupe de sucre



Préparation:

Enlevez les feuilles extérieures du chou rouge. A l'aide d'un grand couteau, coupez le en 4, puis retirez le coeur dur et jaune en coupant en biseau. Coupez chaque quartier dans la largeur en morceau de 3cm de large environ. Séparez les couches du chou, répartissez le sel sur les morceaux et laissez ramollir pendant quelques heures (au moins 3).

Pendant ce temps préparez la garniture en mélangeant l'ail (pressé ou en purée) le gingembre en purée, les carottes râpées, les abricots coupez en julienne, les oignons verts émincés (dans la longueur pour les parties vertes), le piment en paillettes et la sauce poisson. Laisser ramollir le tout dans un bol.



Préparez également la pâte en mélangeant farine de riz gluant, eau et sucre dans une casserole. Portez sur le feu et laissez suire quelques minutes jusqu'à obtenir une pâte (qui ressemble à de la colle à tapisserie). Laissez refroidir.

Quand le chou a rendu un peu d'eau, rincez le, puis égouttez le. Mélangez la pâte avec la garniture et mélangez bien le tout au chou.
Pressez le tout dans un grand bocal en verre ou comme moi dan un pot en grès. Après quelques heures il devrait y avoir assez de liquide pour recouvrir le chou (presser avec un poids pour fermentation si besoin).
Laissez fermenter pendant 24h à température puis passez dans un endroit plus frais (une cave par exemple, ou au frigo). Dégustez après 5 jours environ, selon votre goût. Le kimchi peut se garder ou frais pendant plusieurs semaines, son goût va simplement devenir plus marqué ;-) Je le transfert au fur et à mesure dans un petit bocal en verre que je garde au frigo pour l'avoir toujours sous la main. A utiliser comme condiment avec tous vos plats.


Bon appétit!

lundi 24 août 2015

Moules pimentées à la coréenne




Mon homme n'aime pas les moules (il manque un peu de belgitude de ce côté là ;-) ) donc généralement j'en mange au restaurant, ou alors je me fais parfois une petite marmite quand il n'est pas là. J'aime bien la version classique belge, mais parfois j'ai aussi envie de pimenter un peu ma marmite, comme par exemple avec cette recette inspirée de la cuisine coréenne.

Après avoir mangé les moules, il restait du bouillon pimenté au fond de la marmite. Je l'ai filtré et le lendemain je l'ai utilisé sur des ramens maison (nouilles japonaises), c'était super bon!



Ingrédients (pour 2 personnes)

2kg de moules
1 cuill à soupe d'huile
2 gousses d'ail, pressées ou finement hachées
1 cuill à soupe de piment coréen en paillettes 
2 cuill à soupe de gochujang (pâte de piments coréenne)
1 cuill à soupe de miel
2 cuill à soupe de sauce soja



Préparation:

 Lavez les moules à grande eau, laissez les tremper 30 minutes dans de l'eau salée fraîche puis égouttez les.

Dans une grande casserole pouvant contenir les moules, faites revenir à feu doux l'ail et le piment en paillettes dans l'huile pendant 2-3 minutes. Ajoutez alors le gochujang, le miel et la sauce soja, montez le feu et faites revenir jusqu'à ce que la sauce bouillonne.

Ajoutez alors les moules, couvrez et laissez cuire jusqu'à ce que les moules soient ouvertes, en secouant régulièrement la casserole pour faire remonter les moules du fond à la surface et inversement.

Servez les moules bien chaudes avec un peu bouillon de cuisson pimenté et du pain, des frites ou du riz en accompagnement.

Bon appétit!

mercredi 19 août 2015

Salade de haricots rouges 'Bola Roja' aux saveurs tex-mex




Cette recette m'a été inspirée par la découverte dans l'épicerie latina de mon quartier de haricots rouges 'Bola Roja'. Cette variété, d'origine colombienne je crois, se présente sous la forme de magnifiques billes rouges, presque comme des canneberges. Une fois cuits on dirait qe grosses olives pourpres à la texture douce et au goût délicat.

Ils sont beaux ces haricots 'Bola Roja', non?
Séduit par leur apparence, j'ai décidé d'en faire une salade simple aux saveurs Tex-Mex, en utilisant notamment de la poudre de piments du Nouveau-Mexique (sud des USA). Le résultat est savoureux et pas trop piquant (je l'avais préparé pour un buffet, si ça avait été pour nous, j'aurais mis plus de piment), un peu comme une version salade d'un chili sans viande ;-)




Ingrédients:

300g de haricots rouges 'bola roja' (ou autres haricots rouges de votre choix)
quelques feuilles d'épazote (facultatif, j'en ai dans mon jardin alors je l'utilise, forcément) 
3 cuill à soupe d'huile
2 oignons
1 courgette jaune (ou verte, hein, c'est pas bien grave) 
1 poivron rouge
2 cuill à café de coriandre en poudre
2 cuill à café de cumin en poudre
1 cuill à café de graines de cumin 
2 cuill à soupe de chile molido (poudre de piment du Nouveau-Mexique) 
quelques brins de coriandre fraîche
sel fumé, poivre
vinaigre de cidre
feta émiettée (ou queso fresco, ou autre fromage de ce type)




Préparation:

Rincez les haricots rouges et faites les tremper 2 heures dans un grand volume d'eau tiède. Rincez puis faites cuire à la cocotte-minute 20 minutes sous pression dans un grand volume d'eau avec les feuilles d'épazote (sans cocotte-minute, comptez deux heures de mijotage). Laissez refroidir les haricots dans leur bouillon.

Dans une grande sauteuse, faites revenir les oignons émincés dans l'huile jusqu'à ce qu'ils commencent à caraméliser. Ajoutez alors les épices, puis la courgette et le poivron coupés en petits dés, et faites revenir jusqu'à ce qu'ils commencent à devenir tendres. 
Ajoutez les haricots égouttés pour bien les enrober d'épices. Retirez du feu, laissez refroidir et assaisonner selon votre goût de sel fumé et de poivre, en ajoutant un peu de vinaigre de cidre pour équilibrer les saveurs.

Parsemez de coriandre fraîche hachée et de feta émiettée avant de servir tiède, ou à température ambiante (le froid cache trop les saveurs à mon goût).

Bon appétit!