mardi 23 février 2016

Boulettes de viandes Lindtström aux betteraves rouges (Suède)



Chez nous, quand c'est boulettes, c'est fêêête! Et cette version inspirée d'une recette suédoise ('Boeuf à la Lindström') ne déroge pas à la règle ;-) La recette originale suédoise (elle même d'origine russe) se prépare en fait sous forme de burger de boeuf, contenant également des pommes de terre cuites et se sert par exemple en brunch avec du lard frit.

J'ai adapté la recette pour en faire des boulettes porc/boeuf, cuites au four et nappées d'une sauce crémeuse aux oignons. Les betteraves et les cornichons dans les boulettes peuvent surprendre, mais c'est en fait délicieux et assez discret: essayez, vous verrez!




Ingrédients:

500g de viande hachée (50% boeuf 50% porc pour moi)
250g de betteraves rouges cuites pelées
1 oignon de taille moyenne
6 cornichons au vinaigre 
1 oeuf
1 cuill à soupe de vinaigre de vin
1 cuill à café de sel
1 cuill à café de poivre
1 grosse tranche de pain
100g de semoule fine de blé

Pour la sauce:

1 oignon
1 cuill à soupe d'huile
1 cuill à soupe de fond de veau
1 cuill à café de vinaigre de vin
2 cuill à soupe de crème épaisse
un peu d'eau



Préparation:

Hachez finement les betteraves, l'oignon et les cornichons. Mélangez le tout avec la viande hachée, l'oeuf, la tranche de pain (trempée d'eau puis pressée entre vos mains), le vinaigre, le sel et le poivre. Malaxez bien le tout soigneusement à la main, puis façonnez des boulettes de la taille d'une noix. Roulez les boulettes dans la semoule de blé.

Faites chauffer un peu d'huile dans une poele et faites y revenir les boulettes (en plusieurs fois) pour les colorer en les faisant rouler pour qu'elles soient saisies de tous côtés. Réservez les boulettes au fur et à mesure dans un plat huilé allant au four. Quand toutes les boulettes sont colorées, enfournez le plat pour 40 minutes environ à 160°C.
Quand les boulettes sont presques cuites, préparez la sauce: faites revenir l'oignon émincé finement dans l'huile jusqu'à ce qu'il colore. Déglacez au vinaigre puis ajoutez le fond de veau et la crème, en délayant avec un peu d'eau pour obtenir une texture fluide. Assaisonnez de sel et de poivre.

Servez les boulettes chaudes nappées de sauce avec des pommes de terre vapeur par exemple.

Bon appétit



vendredi 19 février 2016

Tarte à la courge butternut et aux épices




Une recette 'soul food' du sud des Etats-Unis, que j'ai trouvée dans le livre 'Brown Sugar' de Joyce White, qui célèbre la pâtisserie telle qu'elle est préparée par les familles noire-américaines pour les fêtes de famille et les célébrations à l'église.
Je laisse ma place pour la messe et les églises, mais pour les recettes généreuses proposées par Joyce White, je suis preneur! ;-) Cette recette à la courge butternut est toute simple mais délicieuse, les épices 'chaudes' (cannelle, gingembre, muscade) font merveille avec la douceur de la courge.



Ingrédients:

1 pâte brisée
1 courge butternut
2 oeufs
180g de sucre
1 cuill à soupe de farine
2 cuill à soupe de mélasse claire (ou du miel à défaut)
0,5 cuill à café de cannelle
0,5 cuill à café de gingembre en poudre
0,5 cuill à café de noix de muscade râpée
0,5 cuill à café d'extrait de vanille
250ml de crème épaisse




Préparation:

Coupez la butternut en 4, retirez les pépins et faites rôtir les morceaux de butternut au four avec un peu d'eau jusqu'à ce que la chair se perce facilement avec une fourchette. Laissez tiédir, puis raclez la chair et pesez en 400g pour la recette (j'ai fait des gnocchi avec le reste).

Faites pré-cuire votre fond de tarte à sec pendant 15 minutes environ, avec un papier sulfurisé et des légumes secs sur le dessus. Enlevez le papier et les légumes secs et continuez à cuire 5 minutes. Laissez refroidir.

Battez les 400g de chair de butternut avec les deux oeufs et le sucre, jusqu'à ce que le mélange soit mousseux. Ajoutez la farine, les épices et la vanille et continuez à battre, avant de finalement ajoutez la crème épaisse. Quand tout est bien mélangé, versez sur le fond de tarte précuit, et enfournez à 190°C pour 40 minutes environ, jusqu'à ce que la garniture soit prise.
Laissez refroidir hors du four avant de servir.

Bon appétit!




mardi 16 février 2016

Resto canaille à Ixelles: Le Tournant.



Arggh, cet os à moelle!
Je ne vous propose pas beaucoup de chroniques resto ici. Plusieurs raisons à cela:

 1/Je ne vais pas énormément au restaurant, je suis plutôt du style à préférer cuisiner à la maison.
 2/ Quand je vais au resto avec des amis ou de la famille, je préfère laisser un peu ma fonction de blogueur au vestiaire et ne pas devoir trop noter ou analyser.
 3/ Faire de belles photos au restaurant ce n'est pas évident et je n'ai pas envie de me promener au quotidien avec mon appareil réflex.



C'est pour ça que j'étais d'autant plus content quand le jeune et dynamique Label B m'a invité à dîner avec d'autres blogueurs au restaurant 'Le Tournant', car c'est un restaurant où j'avais déjà eu l'occasion de dîner en privé et que j'avais beaucoup aimé: cette fois c'était donc l'occasion de faire quelques photos et de vous en parler.

C'est le genre de resto qu'on conseille à ses amis: un rapport qualité/plaisir/prix qui fait plaisir et donne envie d'y revenir. Le midi on y trouve une formule entrée-plat-café pour 19 euros et le soir un 4 service à 39 euros.

Cuisine ouverte, ça met toujours en confiance!

Cette soirée entre blogueurs à plus que confirmé tout le bien dont je pensais de cette adresse. Cette fois j'ai pu goûter un très large éventail de la carte, et je peux donc vous donner mes coups de coeur. Tous les plats sont faits maison (et la cuisine est ouverte sur la salle) et les inspirations sont diverses: du canaille (rillettes, foie gras), de la tradition (escabèche d'anguille) de l'exotisme (agneau aux pruneaux super fondant car mijoté comme il faut, tout à fait comme j'aime le faire).

Agneau mijoté aux pruneaux: fondant comme à la maison.

Légumes rôtis en accompagnement

Mes coups de coeur: l'os à moelle en entrée, juste comme il faut. Puis la tuerie absolue, qui m'a complètement bluffé: la tartare au couteau, aux trompettes de la mort: dès que j'y retourne, je prends ça, c'est sûr (désolé pas de photo, j'ai tout mangé trop vite)!



Et en dessert, malgré la tentation du chocolat, ou de la tarte au citron, c'est la si simple mais si réussie crème glacée au fromage blanc et à la fleur d'oranger qui m'a séduit.
Pour accompagner le tout, des vins naturels au maximum, bien conseillés et originaux, dont une partie provient de Titulus, bar à vins et caviste voisin.

Cuvée maison 'Tète au Bois Dormant' chez les voisins Titulus


Bref, super impression confirmée, je vais continuer à conseiller 'Le Tournant' à mes amis, et je vais surtout essayer d'y aller plus souvent! Bravo à Denis et Laurent en cuisine!

Infos pratiques:

Restaurant Le Tournant
Chaussée de Wavre 168
1050 Ixelles, Bruxelles – Belgique
Téléphone : 02 502 61 65
Adresse mail : restaurantletournant168@gmail.com


vendredi 12 février 2016

Marmelade de citron (et bergamote) au gin



Le mois de février - ses journées courtes, son froid et sa grisaille - est sans doute le mois de l'année que j'aime le moins (j'attend toujours avec impatience mars et les premiers signes du printemps au jardin). Mais si il y a bien une chose positive en février, c'est que c'est la pleine saison des agrumes: oranges amères, pamplemousse, citrons, cédrats, bergamotes: il y a de quoi faire une sérieuse cure de vitamine!

Je profite généralement de cette période pour faire de la marmelade d'oranges amères (parfois avec du whisky), mais cette année j'ai décidé de changer un peu en faisant une marmelade de citrons et bergamotes, et je ne regrette pas, j'aime tout autant sur mes tartines ou dans mon bol de fromage blanc. Comme d'habitude, j'ai utilisé la méthode rapide consistant à précuire les agrumes sous pression : efficace et très pratique! J'ai ajouté du gin et des baies de genévrier, mais ce n'est pas indispensable (même si je trouve le gout des baies confites très sympa).




Ingrédients:

1kg de citrons (7-8 citrons environ, bio de préférence)
1 ou 2 bergamotes
1kg de sucre
quelques baies de genévrier
1 petit verre de gin




Préparation:

La veille, lavez et brossez citrons et bergamotes. Mettez les dans votre cocotte-minute assez large, et recouvrez à peine d'eau. Amenez à ébullition, mettez sous pression et laissez cuire sous pression pendant 30 minutes environ. Coupez ensuite le feu et laissez refroidir les agrumes dans leur eau de cuisson (si vous n'avez pas de cocotte-minute, faites cuire 2-3h à feu doux à couvert). 
Le lendemain, retirez les agrumes du liquide (ne jetez pas ce précieux jus!), coupez les en deux et avec une cuillère, retirez les pépins (vous pouvez laisser une partie de la pulpe), que vous placez au fur et à mesure dans une étamine. Coupez la peau des citrons en plus ou moins gros morceaux selon votre goût (je préfère ma marmelade avec de beaux morceaux, donc j'ai fait des carrés d'environ 2-3cm de côté).


Mettez dans une bassine à confiture ces morceaux d'agrumes avec le jus de cuisson, le kilo de sucre, les baies de genévrier et la moitié du gin. Pressez la pulpe et les pépins à travers l'étamine pour filtrer le jus épais riche en pectine, ajoutez l'étamine nouée et le jus obtenu dans la bassine à confiture.
Faire cuire la marmelade sur feu moyen-fort jusqu'à ce qu'une goutte sur une assiette froide fige immédiatement, ou si vous avec un thermomètre de cuisson jusqu'à ce que la température soit de 104°C. Ajoutez le reste de gin, mélangez bien.

Mettez immédiatement en pot, et dégustez dès que c'est refroidi!
Bon appétit! 

mardi 9 février 2016

Curry de bananes plantain au poivre noir




Je vous ai déjà parlé du curry de pastèque que je prépare très souvent l'été car il est délicieux et est prêt très rapidement, et bien ce curry de bananes plantain pourraît très vite devenir l'équivalent hivernal dans ma cuisine.

C'est également une recette rapide (prête en 20 minutes environ) et surtout très originale: les plantains sont rapidement cuites à l'eau puis enveloppées dans une sauce très riche en poivre noir qui réchauffe les papilles et l'organisme. Les graines de sésame apportent un côté crémeux à la sauce, l'urid dal apporte du croquant, tandis que les graines de moutarde et les feuilles de curry un supplément de saveur tout droit venu du sud de l'Inde. 
Choisissez des plantains non mûres, encore jaunes à l'extérieur.



Ingrédients (pour 2 personnes):

4 bananes plantains vertesou juste jaunes
2 cuill à soupe d'huile végétale 
2 cuill à soupe de poivre noir en grains
1 cuill à soupe de graines de sésame
1 cuill à café de graines de moutarde
1 cuill à soupe d'urid dal (lentilles décortiquées, en épicerie indienne)
12 feuilles de curry (en épicerie indienne, j'en ai toujours au congélateur)
0,5 cuill à café de sel




Préparation:

Pelez les plantains et coupez les en morceaux de la taille d'une bouchée.
Faites chauffer de l'eau dans une grande casserole et pochez y les morceaux de plantain pendant quelques minutes jusqu'à ce qu'elles soient plus tendres mais pas réduites en purée. Égouttez en gardant un verre d'eau de cuisson à part.

Faites chauffer l'huile dans une sauteuse, et faites-y revenir les grains de poivre et de sésame. Quand les graines de sésame sont colorées (après 1 à 2 minutes) récupérez les avec les grains de poivre à l'aide d'une cuillère ou d'une écumoire. Laissez l'huile dans la sauteuse et réduisez les graines de poivre et de sésame en une poudre/pâte au moulin à épices ou au mortier.

Remettez la sauteuse sur le feu et ajoutez les graines de moutarde, couvrez pendant qu'elles explosent comme du pop corn, puis ajoutez l'urid dal jusqu'à ce qu'il soit doré. Ajoutez alors les bananes égouttées, le verre d'eau de cuisson, la poudre de poivre et sésame, le sel et les feuilles de curry. Laissez cuire 2-3 minutes à feu moyen jusqu'à ce que la sauce soit réduite.

Servez bien chaud avec du riz ou du pain.

Bon appétit!




vendredi 5 février 2016

Champurrado: chocolat chaud mexicain



 Au Mexique, on démarre souvent la journée avec un atole, une boisson épaissie au maïs (le même maïs nixtamalisé qui sert à la préparation des tortillas fraîches). On trouve des atoles à plusieurs saveurs, et quand on y met du chocolat, ça devient un champurrado, un chocolat chaud crémeux et épicé.

L'idée pour cette recette m'a été donné par Selene (du Taco Mobil) qui quand elle a vu que j'avais ramené du chocolat mexicain de mon voyage à San Diego m'a conseillé de faire un champurrado: merci Selene, c'était une super idée. Le chocolat m'a été offert à la boutique Casa Artelexia de San Diego, où j'ai acheté les jolies serviettes que vous voyez sur les photos.

Pour en revenir au champurrado, j'ai donc utilisé du chocolat mexicain (assez sucré mais riche en épices) mais ça fonctionne aussi très bien avec du chocolat noir à cuire. On sucre traditionnelement avec du piloncillo (sucre de canne non raffiné, aussi appelé panela ailleurs en Amérique latine) mais de la cassonade fera également l'affaire. Bref, c'est une recette de base qui se prête très bien à l'improvisation!




Ingrédients (par personne):

2 à 3 cuill à soupe de masa harina (farine de maïs nixtamalisé, en épicerie latino-américaine)
1 bâton de cannelle
150ml d'eau
150ml de lait
1 pincée de sel
50g de chocolat noir à cuire (selon votre goût)
épices selon votre goût (par exemple 1 pincée de cannelle, de piment en poudre et de cardamome)
1 à 2 cuill à soupe de piloncillo ou de cassonade (comme le chocolat mexicain était sucré, je n'ai pas ajouté de sucre)




Préparation:

Mettez la masa harina dans une casserole à fond épais sur le feu. Ajoutez l'eau et le lait mélangés petit à petit, en fouettant pour obtenir d'abord une pâte épaisse, ensuite plus liquide. Ajoutez le bâton de cannelle et amenez à ébullition sur feu moyen/doux. Quand le mélange est bien chaud, ajoutez le chocolat, le sel, les épices et le sucre.
Remuez jusqu'à ce que le chocolat soit fondu. Retirez le bâton de cannelle, ajoutez de l'eau si besoin pour obtenir une consistance qui vous plaise (j'aime le champurrado très épais, presque comme une crème pudding). Faites moussez en mixant rapidement au mixeur plongeant avant de servir bien chaud.
Savourez!

Bon appétit!


dimanche 31 janvier 2016

Crêpes bretonnes au thé matcha et à la Bénédictine




Le thé matcha (thé vert japonais réduit en poudre à la meule, à trouver en boutique de thé) se marrie très bien avec les liqueurs aux plantes comme la Bénédictine ou la Chartreuse (j'ai déjà goûté ce mélange en cocktail, c'est parfait!). C'est ce qui m'a donné envie de donner un petite touche japonaise à mes crêpes bretonnes cette année.

Le résultat est délicieux. Comme ces crêpes sont sucrées et assez riches, ne prévoyez pas trop de garnitures: je les préfère natures ou avec un tout petit peu de cassonade blonde et de jus de citron.  N'oubliez pas de préparer la pâte en avance, les crêpes n'en seront que meilleures!




Ingrédients
(pour une dizaine de crêpes):

175g de farine de blé
1 cuill à café de farine de sarrasin (facultatif, mais j'aime bien)
1 pincée de sel
80g de sucre
1 oeuf
1 cuill à soupe de beurre fondu
600ml de lait 
2 cuill à café de thé matcha
1 cuill à soupe de liqueur aux plantes (Bénédictine, Chartreuse, etc).




Préparation:

La veille ou le matin, mélangez tous les ingrédients dans un grand saladier (je donne un coup de mixeur plongeant pour éviter les grumeaux de farine et de thé matcha). Laissez reposer quelques heures ou la nuit à température ambiante.

Faites chauffer votre poêle à crêpes (en fonte ou en acier de préférence). Badigeonner la surface de la poêle avec un essuie-tout trempé dans du saindoux ou de l'huile végétale. Versez une louche de pâte, répartissez bien. Laissez cuire à feu pas trop fort: dès que les bords se décollent, retournez la poêle avec le spanell ('spatule' en breton) et laissez cuire encore un peu de l'autre côté.
Beurrez si le coeur vous en dit et servez bien chaud avec la garniture de votre choix.

Bon appétit!




vendredi 29 janvier 2016

Cocktail 'Bobby Burns'




Connaissez-vous Robert Burns? Si vous n'êtes pas écossais, c'est assez normal que ce nom ne vous dise rien. Robert Burns est un poète écossais du XVIIIème, un des pionniers du romantisme.
En Ecosse, l'anniversaire de sa naissance, le 25 janvier, est plus célébré que la Saint Andrew, la fête nationale officiel écossaise! Il est de coutume ce soir là de réunir des amis pour un dîner (un 'Burns supper') au cours duquel on sert du haggis (panse de brebis farcie), des rutabagas, du whisky, après avoir déclamé des vers du poète (notamment son 'address to Haggis' juste au moment de découper la panse de brebis).

Je n'ai jamais assisté à un 'Burns Supper', mais cette année on a célébré l'évènement à notre façon en se servant un 'Bobby Burns cocktail' dont on trouve la recette originale dans le 'Savoy Cocktail Book': même volume de whisky et de vermouth doux, avec un peu de Bénédictine. En fouillant un peu sur le net, j'ai trouvé une variante des années 40 qui remplace la Bénédictine par un liqueur vraiment écossaie, le Drambuie (à base de whisky, de miel et d'épices), avec une touche de bitter Peychaud's. Comme j'avais le tout en stock, on a testé les deux versions et notre préférence va à celle au Drambuie, que je vous livre donc ici:


Ingrédients:

30 ml de whisky (blend écossais)
30 ml de vermouth rouge doux
1 cuill à café de Drambuie (liqueur écossaise au whisky, épices et miel)
1 trait de bitter Peychaud's (bitter aux cerises de la Nouvelle-Orléans)


Préparation:

Secouez tous les ingrédients au shaker avec quelques beaux glaçons. Filtrez dans des verres refroidis et garnissez d'un zeste de citron.

Santé!


mardi 26 janvier 2016

Soupe bretonne au lait et aux oignons






Une soupe qui a parfum d'enfance pour moi, puisque ma maman la préparait souvent quand on était plus jeune, avec du bon lait de la ferme de mes grands-parents. Une soupe toute douce, parfaite quand la météo est tristoune.
C'est une recette très rapide et simple à préparer. On fait revenir des oignons dans un peu de beurre, on ajoute le lait et des morceaux de pain rassis et hop, quelques minutes plus tard on a un bon bol de soupe. Comme le lait et les oignons caramélisés ont une saveur douce, n'hésitez pas à poivrer généreusement pour équilibrer le tout.





Ingrédients (pour deux personnes):

1 ou 2 oignons de taille moyenne (selon votre goût)
1 cuill à soupe de beurre
500ml de lait entier (de ferme si possible)
2 tranches de pain (légèrement rassis)
sel, poivre, muscade






Préparation:

Dans une casserole à fond épais, faites revenir les oignons émincés dans le beurre jusqu'à ce qu'ils soient bien caramélisés (ma maman les laissait toujours jusqu'à ce quelques uns deviennent presque brûlés, ça donne un goût délicieux au lait). Ajoutez le lait et le pain coupé en cubes (sans ou avec la croûte, selon vos goûts).
Faites chauffer doucement, salez, poivrez et ajoutez un peu de muscade râpée. Servez bien chaud!

Bon appétit!



vendredi 22 janvier 2016

Hafrakex: Crackers islandais à l'avoine




De petits crackers islandais simples et peu sucrés, comme en trouve ailleurs en Scandinavie, qui peuvent aussi bien accompagner une tasse de thé ou de café que servir de support à un peu de fromage (ils font merveille avec du roquefort je trouve).
J'ai trouvé la recette dans un des derniers livres de cuisine que je me suis offert: 'The Great Scandinavian baking Book' de Beatrice Ojakangas: une petite merveille qui date déjà de 1988, mais qui n'a pas pris une ride (l'avantage des bouquins qui ne contiennent pas de photos mais de simples dessins: ils vieillissent beaucoup mieux que les autres!).

Pour en revenir à ces 'Hafrakex', ils contiennent de l'avoine, mais comme on démarre la recette en préparant une sorte de porridge, les flocons sont peu visibles dans le résultat final. On retrouve aussi dans les ingrédients deux classiques de la cuisine nordique: de la farine de seigle et des grains d'anis pour apporter un petit parfum exotique à ces biscuits.




Ingrédients:

120g de flocons d'avoine
300ml de lait
55g de beurre salé
50g de sucre
2 cuill à café de graines d'anis 
175g de farine de seigle
210g de farine de blé 
un demi sachet de levure chimique



Préparation:

Amenez le lait à ébullition et versez sur les flocons d'avoine dans un bol. Laissez refroidir une heure puis ajoutez le beurre, le sucre et les graines d'anis (légèrement écrasées au mortier).  Mélangez bien puis ajoutez la farine de seigle et enfin la farine de blé mélangée à la levure chimique. Pétrissez jusqu'à ce que la pâte soit lisse.

Séparez la pâte en deux morceaux. Étalez un morceau assez finement au rouleau et découpez des formes à l'aide d'un emporte pièce. Placez les crackers au fur et à mesure sur une plaque à pâtisserie. Enfournez pour 10 à 12 minutes à 220°C, jusqu'à ce qu'ils soient juste dorés. Laissez refroidir un peu sur la plaque avant de transférer sur une grille. Répétez avec le reste de pâte. Ces crackers se conservent facilement dans une boîte hermétique. Servez en accompagnement d'un thé ou d'un café, ou alors comme support pour un petit bout de fromage.

Bon appétit!




mardi 19 janvier 2016

Curry parsi de pommes de terre (Inde) : Khara Papeta



Les currys de pomme de terre, c'est un peu comme les currys de pois chiches, c'est une façon très agréable de sublimer ces ingrédients simples. Cette recette parsi en est un nouvel exemple: les morceaux de pommes de terre sont enrobés dans une sauce très savoureuse qui met très bien en valeur leur saveur douce et sucrée.

D'autant que j'ai utilisé des pommes de terre Pompadour (produit offert) une délicieuse variété Label Rouge venant de la proche région Picarde, à la chair ferme et aux très bonnes qualités gustatives. Si vous ne trouvez pas cette aristocrate du tubercule, choisissez quand même des pommes de terre ayant une bonne tenue à la cuisson.





Ingrédients:

1kg de pommes de terre Pompadour (Label Rouge)
2 beaux oignons
2 cuill à soupe d'huile
1 cuill à soupe de gingembre en purée
1 cuill à soupe de pâte d'ail
0,5 cuill à café de curcuma en poudre
1 cuill à café de poudre de piment rouge
2 cuill à café de cumin en poudre
2 tomates fraîches (en cette saison j'ai utilisé des tomates séchées)
2 piments verts
3 cuill à soupe d'oignons jeunes ciselés en diagonale
sel




Préparation:

Faites chauffer l'huile dans un diable en terre ou dans une cocotte en fonte. Faites y revenir les oignons coupés en tranches fines jusqu'à ce qu'ils soient bien tendres et commencent à brunir. Ajoutez alors les purées d'ail et de gingembre, le curcuma, le piment et le cumin en poudre et faites revenir pendant 2-3 minutes.

Lavez les pommes de terre et coupez les en 2-3 morceaux chacune. Ajoutez les aux oignons dans la cocotte, avec les piments verts entiers, les tomates concassées et un demi verre d'eau. Couvrez et laissez mijoter à feu doux (en ajoutant un peu d'eau en cours de cuisson si besoin), jusqu'à ce que les pommes de terre soient cuites (un couteau doit s'y enfoncer sans résistance). Ajoutez les oignons jeunes ciselés au moment de servir, accompagné de riz blanc par exemple.

Bon appétit!


samedi 2 janvier 2016

Galette des rois bretonne un peu 'Sud-Ouest' aux pruneaux, marrons glacés et Armagnac


 



Cette année, je fais voyager la galette bretonne au beurre salé de ma maman vers le sud-ouest, en souvenir du chouette séjour que j'ai fait au pays des Côtes de Gascogne et de l'Armagnac cet été.

Au programme donc, des pruneaux d'Agen (marinés à l'Armagnac, c'est encore mieux, sinon vous pouvez les mettre à tremper dans de l'Armagnac une heure avant de préparer la recette), du Vieil Armagnac, et quelques brisures de marrons pour encore plus de gourmandise.


Le résultat ne m'a encore fois pas déçu, mais bon, vous commencez à le savoir, comme à la base c'est mon gâteau préféré, je suis toujours inspiré pour lui faire voir du pays. Voici mes précédentes déclinaisons de cette délicieuse galette des rois:


Ingrédients:

250g de farine
125g de sucre
125g de beurre (demi-sel, bien sûr)
3 jaunes d'oeuf  (dont un pour dorer la pour la galette)
3 marrons glacés (ou 1 cuill à soupe de brisures de marron) hachées grossièrement
3 pruneaux (à l'armagnac, sinon trempés 1 heures), égouttés et hachés grossièrement
1 cuill à soupe de lait en poudre (facultatif)
1 cuill à soupe de vieil armagnac



Préparation:
Tamisez la farine, mélangez-la avec le sucre et le lait en poudre (si vous en avez) et faites un puit au centre. Versez-y deux des jaunes d'oeufs et le beurre coupé en morceaux, l'armagnac, les pruneaux hachés et les brisures de marrons.
Mélangez d'abord du bout des doigts en ramenant la farine vers le centre, puis malaxez plus franchement jusqu' à avoir une belle boule de pâte. Laissez reposer la pâte 1/2h. Beurrez une moule à tarte (en métal de préférence pour la galette cuise bien par dessous), posez-y la boule de pâte et écrasez avec votre poings pour l'étaler (n'oubliez pas la fève!). Continuez avec le bout des doigts et la paume de la main jusqu'à ce que la fine galette soit étalée jusqu'aux bords du moule.

Dorez avec un jaune d'oeuf battu puis faites des traits à la fourchettes pour former des losanges (très important ça, c'est la touche esthétique vintage!).
Enfournez à four chaud (th 7) pour 20 minutes (en surveillant pour éviter qu'elle ne soit trop cuite).
Laissez refroidir et servez dans le moule, c'est plus facile (sauf si votre moule à un fond amovible)!

Bon appétit!